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sur 200 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand on habite sur une île du Nordland, un peu plus bas que les Lofoten, battue par les vents, la neige, la glace, le froid, quand on travaille à en crever, quand la construction qu'on a commencée se débine après une tempête et que tout est refaire, quand il faut aller à l'école sur une île voisine et endurer l'absence de ses parents quinze jours durant, on tient. On se bat. On se serre les coudes.
Et on est invisible. Invisible aux yeux du monde civilisé.

Ce roman, c'est ça : la description méthodique des tâches sur l'île et de la vie de famille rythmée par le travail. le point de vue de chaque membre est abordé et brassé dans une perspective commune. Mais c'est la petite Ingrid, qui a trois ans au début du récit, qui retiendra notre attention, c'est une petite fille enjouée et courageuse, et elle aura bien besoin de ces qualités pour supporter ce qui suivra.

A vrai dire, j'ai été déçue, je m'attendais à davantage de psychologie, à davantage d'évènements spéciaux. Cette vie quotidienne où les filets de pêche, la récolte de la tourbe, et j'en passe, n'ont plus de secrets pour nous, c'est intéressant, mais lassant au fil des pages, du moins pour moi. Surtout qu'il y a beaucoup de termes techniques que je ne connaissais pas du tout et qui m'ont quelque peu rebutée.

Oui, je sais, il faut lire entre les lignes ; mais là, je ressens un peu trop de réticence à le faire. Peut-être suis-je trop fatiguée pour le moment, peut-être me faut-il un peu plus de rebondissements pour arriver à retenir mon attention. Peut-être.

N'empêche, j'ai fait l'acquisition de la suite, « Mer blanche », lors de l'achat de ce premier tome. Je le lirai, c'est sûr, mais pas tout de suite. Je vais attendre d'être plus en forme pour affronter cette vie méritante et difficile, loin d'être invisible !
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Sur l'ile de Barrøy, survit l'unique famille qui a donné son nom à cette minuscule île de Norvège, battue par tous les vents et proches d'autres îles un peu plus importantes. En ce début du XXème siècle, Martin le patriarche a laissé son fils Hans prendre les choses en main avec sa femme Maria, et Barbro, fille de Martin, un peu attardée, est cantonnée aux tâches pénibles mais faciles. Et puis il y a Ingrid, fille unique de Hans et Maria, une petite fille intelligente, curieuse, témoin de la vie sur l'île et qui sera amenée à continuer la tradition familiale avec d'autres membres qui vont s'ajouter à la famille, Lars, fils de Barbro, puis Félix et Suzanne.

Les invisibles, ce sont les membres de cette famille isolée sur leur île, qui déploient toute leur énergie pour survivre, développer l'activité économique d'autosuffisance, construisant remise, séchoir à poisson ou quai pour développer le commerce qui se résume quelquefois à du troc, mais qui dans la dureté de leur vie, essaient d'améliorer le quotidien et de réaliser quelques rêves, une vie difficile ponctuée par les campagnes de pêche dans les Lofoten en hiver pour dégager de l'argent sonnant et trébuchant.
Les invisibles est un roman âpre autant que la famille que l'on voit vivre au gré des saisons, des tempêtes, des choix des uns et des autres...On sent les événements historiques toucher l'île mais avec les sons et les sensations amorties par la distance, les événements climatiques, le temps, on évoque la discussion de Suédois qui évoquent la guerre, l'écroulement du marché avec ce que l'on devine être la crise de 29, des événement qui ont des répercussions sur les îliens dans leur vie quotidienne, mais ne la changent pas complètement. Les invisibles ce sont également les relations entre taiseux, qui n'expriment que maladroitement leurs sentiments, enfouissent ou taisent leurs envies et leurs rêves, puis lâchent des mots crus ou des mouvements violents, a coups de baffes ou coups de tisonnier, une vie d'autarcie, d'autosuffisance mais non exempt de friction et de violence.
Même si j'ai apprécié l'ambiance bien rendue de cette vie âpre et dure, j'ai trouvé le style assez terne, oscillant entre poésie - le lieu et les conditions s'y prêtent - et des conversations triviales, un chaud et froid qui ne m'a pas spécialement séduite et la répétition des événements sur plusieurs années est quelque fois lassante.
Une lecture mitigée pour un roman âpre décrivant bien une nature qui est l'un des personnages principaux...
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Les invisibles, c'est le récit de la vie quotidienne d'une famille de cinq personnes, vivant seule sur une île d'environ 50 hectares au large des côtes norvégiennes. Il y a Hans, sa femme Maria, sa soeur Barbro, sa fille Ingrid et son père Martin. Ils vivent en autarcie et Hans fait la campagne de pêche aux Lofoten, pour ramener de l'argent à la maison. Cette chronique - qui se déroule sur plusieurs années - aborde pêle-mêle le futile comme l'important. Ainsi un chapitre entier est consacré à la longue vue qu'on retrouve puis qu'on range à sa place. Mais un autre à la fuite de Barbro pour vivre sur le continent et à son retour, car elle ne s'est pas sentie heureuse, là-bas.


Le style est rugueux, heurté, passant souvent de façon abrupte d'un sujet à un autre. Avec des phrases courtes qui vont à l'essentiel, mais épuisent le lecteur. Ce style s'accorde avec la dureté de la vie sur l'île, due aux tempêtes, à la pauvreté et à la solitude. Mais qu'est ce qui pousse cette famille à rester sur cette île? Pourquoi chaque fois que Barbro a une opportunité de vivre sur le continent, ça ne se fait pas. Pourquoi Ingrid, elle aussi partie de l'île, y revient rapidement? Avec «le soulagement d'être rentrée à la maison, cette cellule d'isolement en pleine mer ». le roman est d'abord une réflexion sur la solitude. Mais fuir la solitude, c'est quitter les siens, et ses habitudes. C'est affronter un monde où on est mal à l'aise. Alors va pour la solitude, et l'avenir sur cette île, pas forcément souriant. C'est un roman rude qui ne cherche pas à séduire.
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Un livre intéressant sur une famille qui grandit et qui vit sur une île mais néanmoins je m'y suis ennuyée.
L'histoire aurait pu être bien plus pimentée à la vue des personnages mais cela est resté bien plat malheureusement.
Une jolie famille qui travaille, qui évolue, qui est entourée d'animaux qui eux aussi font des naissances.
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Je crois bien que je suis passée complètement à côté de ce roman. Je n'ai pas réussi à me plonger dedans, à m'attacher aux personnages... rien...
Je ne sais qu'en dire de plus...
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