Mon petit faible littéraire pour
Christian Jacq sur l'Égypte ancienne.
C'est en 1823 que
Champollion publie son Panthéon égyptien. Et toutes les facettes divines renaissent, faisant de cet ouvrage un énorme succès.
Après avoir fait l'acquisition de la première des trois collections d'antiquités égyptiennes réunies par Bernardo Drovetti ancien consul d'Égypte,
Champollion recopie tout ce qu'il peut. C'est l'éblouissement! il est désormais en compagnie des Sėsostris et des Ramsès dont il peut déchiffrer les noms. Tremblant d'excitation, il découvre les fragments du Papyrus royal de Turin, vestige de l'époque de Ramsès II, sous ses yeux les dynasties se rétablissent, les datations s'emboîtent. Et
Champollion consigne scrupuleusement ses observations dans les lettres qu'il adresse à l'un de ses protecteurs.
Champollion rêve de l'Égypte, car cette terre il ne la connaît pas encore, seulement qu'à travers des objets de musée. Son but le plus cher se concrétise, et accompagné d'une équipe de dessinateurs il arrive enfin en Égypte le 18 août 1828. Dix sept mois après il revient en France chargé d'une masse de notes, des traductions de textes, étymologies, appréciations botaniques...L'étymologie de terrain vient de naître. Sous peu, elle va être orpheline: les Monuments d'Égypte et de Nubie de
Champollion commenceront de paraître avant sa mort, mais sa grammaire égyptienne et son Dictionnaire égyptien seront publiés à titre posthume. Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou redécouvrir l'oeuvre de
Christian Jacq est un pur moment de bonheur.