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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le bicentenaire de la découverte de la signification des hiéroglyphes par Champollion a donné lieu à une édition anniversaire illustrée du roman historique de Christian Jacq. C'est pour moi l'occasion de lire sa version boîte à livres.

“Si le but du roman n'est pas d'être fidèle, à la lettre à la vérité historique, du moins est-il de l'être à Jean-François Champollion, l'un des plus grands génies de tous les temps.”

Il est conçu comme les aventures en Egypte du père de l'égyptologie qui recueille de nombreuses données pour vérifier que son système hiéroglyphique fonctionne bien.

Ma déception est venue du fait que l'auteur ne présente pas le décryptage de l'écriture à partir de la pierre de Rosette.

Bien sûr le voyage plaira à ceux qui ont eu l'occasion de se rendre en Egypte.
Je me contenterai de l'exposition actuelle du musée du Louvre pour essayer, avec modestie, d'entrevoir ce que fut cette découverte.

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Ce livre n'est ni un roman, ni une biographie, un peu des deux sans doute, mais sur une période très courte, environ dix-huit mois de la vie de Jean-François Champollion.
Après avoir déchiffré tout ou presque des hiéroglyphes (cf. l'excellent ouvrage « La Pierre de Rosette » de Dominique Valbelle et Robert Solé), le génial lettré part sur la terre des pharaons pour parfaire sa grammaire hiéroglyphique et confirmer sur place qu'il est bien venu à bout du secret des scribes antiques. Entouré d'une équipe hétéroclite composée d'un collectionneur, d'un géologue, d'un prêtre, de fellahs et de guides autochtones, et même de la nièce de Henri Salt (un des ses principaux concurrents) J.-F. C. part d'Alexandrie jusqu'en Haute-Nubie pour trouver le plus possible de fresques, de temples, de papyrus afin de rapporter une somme de documents épigraphiques venant corroborer ses recherches passées.
Christian Jacq nous emmène une fois encore sur sa terre de prédilection qu'est l'Egypte, en compagnie de notre plus éminent égyptologue français, afin de nous faire partager sa passion, ses doutes, sa fièvre de la découverte, ses déceptions face aux ruines des temples, et ses interrogations sur ce qui n'a pas encore été découvert (nous sommes en 1828/1829). Si le thème est fondé sur une indéniable documentation, la forme que revêt ce récit est plus aventureuse… Les personnages sont-ils tous réels ? Les rencontres qu'il fit là-bas ont-elles vraiment eut lieu ? La décision du sultan Méhémet Ali de faire cadeau de l'obélisque (érigé place de la Concorde à Paris) a-t-elle été initiée par Champollion ? Toutes ces questions peuvent se poser à la lecture de l'ouvrage de Christian Jacq. Car l'indéniable talent qu'il possède pour faire vivre “son” Égypte, le pousse parfois à des distorsions de la réalité historique que lui ont reprochées d'autres égyptologues, au premier rang desquels figurait la célèbre Christiane Desroches-Noblecourt.
Peu importe, diront les autres, le plaisir de la lecture prendra le pas sur la science véritable et ces dix-huit mois passés en compagnie de Champollion l'Égyptien seront bien courts à lire à travers ce livre qui a déjà 30 ans, mais est toujours aussi passionnant.
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En 1822, Jean François Champollion a enfin déchiffré les hiéroglyphes en décodant la pierre de Rosette puis en appliquant son déchiffrage à de nombreux textes examinés à la Bibliothèque Royale, à PAris ou dans des collections turinoises. 

Six ans plus tard, enfin pourvu d'une autorisation il embarque à Toulon , direction l'Egypte où il a pour projet de remonter le  Nil et d'explorer tous les sites antiques qui le borderont.

Dans ce roman biographique Christian Jacq raconte les mésaventures auxquelles sera confrontées le savant français, entre rivalités de ses co-explorateurs toscans et anglais, réticences du prêtre mandaté par le Pape qui craint la remise en cause de la chronologie biblique parles découvertes égyptiennes... 

Un roman passionnant malgré une écriture qui aurait mérité d'être reprise pour en corriger les erreurs de syntaxe, qui montre comment les savants recopiaient les écritures, dessinaient (au crayon et à la plume) les fresques des pyramides et les paysages contemporains. 

La visite de l'exposition "L'aventure Champollion" qui se tient jusqu'au 24 juillet à la BNF est un admirable complément à la lecture de cet ouvrage, puisqu'elle permet de voir les dessins qui ont été réalisés pendant cette expédition.   
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Après avoir lu plusieurs critiques très élogieuses sur ce roman, j'avoue être embarrassée car, personnellement, il ne m'a pas plu.
J'ai eu un mal fou à entrer dans l'histoire.
J'ai trouvé que les explications étaient confuses.
Et puis, cette Lady Redgrave, elle m'a énervé avec ses mines de sainte.

En fait, je m'attendais à un roman expliquant comment Champollion avait découvert la signification des hiéroglyphes et, en fait, rien de tout ça.

Le roman raconte plutôt ses péripéties durant son voyage en Egypte.

Je n'ai pas aimé mais j'ai beaucoup appris.

Par exemple, je n'avais jamais imaginé qu'il ait pu décoder les hiéroglyphes sans être allé sur place.
J'ai, également, découvert les intrigues autour de ses recherches.

Je n'avais pas du tout imaginé que les Egyptiens aient démonté des pyramides pour construire d'autres villes. Cela me semblait surréaliste. Et après coup, je me suis rappelée que Ceausescu a fait pareil en Roumanie, donc...

Pour en revenir à ce roman, il ne faut donc pas s'attendre à comprendre comment Jean-François Champollion a élucidé le mystère.
J'ai, par contre, apprécié la fin du roman mais je n'en dis pas plus.
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J’ai voulu relire ce livre, que j’avais apprécié alors que j’avais 16 ou 17 ans. J’en avais gardé un excellent souvenir. Attiré par l’Égypte ancienne, je m’étais littéralement jeté sur l’ouvrage de Christian Jacq.

Trente années plus tard, allais-je autant aimé ce livre ? Allais-je retrouver la frénésie d’avaler les chapitres les uns à la suite des autres ? Clairement la réponse est non.

Si le livre reste agréable à lire, il n’en reste pas moins que l’intrigue, les pseudos retournements de situations et les hésitations de notre héros, « l’Egyptien », sur ses camarades de « croisière » sont assez lourds, répétitifs et pour certains sans aucune surprise. La psychologie des personnages est pauvre et sans profondeur.

Cependant cette seconde plongée dans le roman reste agréable. Elle agit comme la madeleine de qui vous savez, en me rappelant des souvenirs et sensations de l’époque de ma première lecture.

Je conseille cet ouvrage à de jeunes lecteurs ou d’autres plus âgés qui recherche quelque chose de dépaysant et très facile à lire. Le versant pédagogique est également au rendez-vous pour avoir une vision rapide et simple de l’Egypte ancienne.
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Livre lu dans le seul but d'en savoir plus sur l'acquisition d'obélisques par le Royaume-Uni et la France.

Les versions admises parlent des deux obélisques jumeaux d'Alexandrie (les Aiguilles de Cléopâtre) offerts au Royaume-Uni et la France en 1819. Pour des raisons techniques et de coût, le Royaume-Uni n'a enlevé le sien qu'en 1877, il est actuellement sur un quai de la Tamise.
Lors de son expédition de 1828 (sujet de ce livre), Champollion a obtenu du pacha Méhémet Ali l'échange de celui donné à la France contre les deux du temple de Louxor. le plus beau est actuellement place de la Concorde et le second – qui n'a jamais quitté Louxor – a été rendu officiellement à l'Egypte le 26 septembre 1981.
L'Aiguille de Cléopâtre déclinée par Champollion a elle été obtenue en 1879 – après moult intrigues – par la ville de New York et se trouve actuellement à Central Park.

Christian Jacq donne une autre version mais peu détaillée. Selon lui, dans un premier temps, seul le Royaume-Uni s'est vu offrir un obélisque. En 1828, Champollion ne prend même pas le temps de contempler les obélisques jumeaux à son passage à Alexandrie. Il rencontre Méhémet Ali à Louxor et obtient de lui un des obélisques de Louxor pour honorer la culture égyptienne ce que le Royaume-Uni n'a pas été capable de faire.

De ce point de vue, le récit est décevant, mais pour le reste il est assez bien mené.
Il installe une ambiance, entretient un suspens au fil de la remontée du Nil jusqu'au Soudan, révèle les méthodes du pacha Méhémet Ali et celles du consul de France Bernardino Drovetti, souligne que les premiers destructeurs de l'art antique sont les Egyptiens eux-mêmes qui, au moins à l'époque de cette expédition, récupèrent les pierres des temples pour faire des meules, des auges, des seuils de portes, des fours à chaux, des raffineries de sucre, des manufactures de coton… Sur ordre de Méhémet Ali, une douzaine de temples auraient ainsi été détruits à Thèbes, capitale du Moyen Empire sous la XIe dynastie près de 4.000 ans plus tôt.

Mais quelle est la part de vérité ? Champollion a-t-il vraiment rencontré autant d'obstacles de tracasseries et d'ennemis durant son expédition ? Avec ces tentatives de meurtres et le personnage fictif de Lady Redgrave, on a parfois l'impression de lire une autre version de « Mort sur le Nil », et on n'est pas surpris d'apprendre que l'auteur écrit aussi des romans policier et est un lecteur d'Agatha Christie.

Le livre est aussi l'occasion pour l'auteur de parsemer des allusions à sa thèse « le christianisme est né sur cette terre et il a puisé ses symboles dans le plus vieux fonds égyptien. »
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