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sur 374 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce fut sans doute l'envie simple de rire, l'envie d'une lecture facile, un brin burlesque et déjantée, oui cette envie de légèreté cette semaine qui m' a guidée vers ce livre que j'ai depuis un bon moment (merci chère Nicola !). Ayant été très refroidie avec La serpe de Philippe Jaenada qui m'est littéralement tombé des mains, chose rare chez moi, j'avais parcouru d'un oeil méfiant la critique de Nicola - @NicolaK - sur « le chameau sauvage », critique mi-figue mi-raisin qui néanmoins avait eu le don de m'interpeller…Bien m'en a pris, si ce livre n'est pas un chef d'oeuvre de littérature, il reste une savoureuse bouffée d'oxygène, très bien écrite, durant laquelle je me suis vu éclater de rire à maintes reprises et rien que pour cela, cette semaine précisément, un immense merci Monsieur Jaenada ! Ce n'était pas gagné hein, la morosité m'enveloppant de son manteau noir. Et vous voilà à dos de sardine, lasso en main, à faire n'importe quoi, façon Pierre Richard, pour tenter de me l'ôter, cette mélancolie, et me changer les idées. Et dès les premières pages ça a marché. Certes, c'est un peu gros par moment, certes parfois j'avais envie de secouer cet anti-héros que vous avez la générosité de nous offrir sur un plateau, prêt à se faire croquer, triturer, malmener, aux tribulations et errances délirantes, j'avais envie de lui crier « mais nonnnnn, ce n'est pas vrai ! », oui il peut agacer, un peu, votre Harvald Sanz, mais tout de suite le ton est donné et j'ai senti mes zygomatiques se mettre, se remettre, à fonctionner immédiatement…malgré tout.

Deux jours à me délecter, à savourer les descriptions des personnages, les comportements et réactions incongrues de Harvald Sanz, anti-héros pathétique et attachant, « aussi pimpant et attrayant qu'un ver grisâtre ». Harvald Sanz est le loser, celui dont la vie « est une succession de torgnoles, un champ de bataille boueux truffé de mines, de cratères et de barbelés », le personnage qui enchaine défaite sur défaite, qui a l'art de faire toujours les mauvais choix, de rencontrer les personnages les plus loufoques et déjantés qui soit. Cela donne naissance à des situations cocasses voire délirantes. Les digressions, qui sont la pâte de cet auteur, parenthèses au sein de parenthèses, m'ont ici remplie de joie alors qu'elles m'avaient bien refroidie dans La serpe. Comme quoi, ne jamais s'arrêter à un livre pour se faire une idée définitive d'un auteur ! Sa plume est ici au service de cette farce jubilatoire, ménageant suspense, trouvailles littéraires (rien que les noms des personnages semblent sortis tout droit d'un roman d'Amélie Nothomb, prenez son amoureuse : Pollux Lesiak) et à-propos avec brio !

Les essais et excès alcoolisés de notre homme pour contrecarrer ce mauvais oeil donnent lieu à des situations drôlement tristes, pathétiques, comme ici lorsque Halvard se réveille avec quelqu'un dans son lit sans aucun souvenir de la soirée (voyez comme Philippe Jaedana a le sens de la mise en scène et du suspense, c'est délicieux) :

« J'ai d'abord essayé de reconnaitre la personne à son souffle, mais c'est comme essayer de reconnaitre une ville à la couleur de ses voitures. Une danseuse étoile et un routier roumain respirent de la même façon lorsqu'ils dorment (Je suppose). Pourvu que ce soit une danseuse étoile. J'allais être obligé de me retourner, je le sentais venir. Je pouvais avoir n'importe qui dans le dos.(…) J'ai distingué quelque chose. Une forme sous la couette. Une masse blonde au niveau de l'oreiller. Ca ne semblait pas très agressif, je pouvais effectuer un quart de tour sans risque. Une masse de cheveux blonds bouclés sur l'oreiller. Pas De visage. Les coiffeurs font des merveilles, une couleur et une permanente sont à la portée de la première venue, mais la probabilité de trouver Pollux Lesiak endormie nue près de moi devenait tout de même infime. Qui était cette personne à la chevelure blonde et bouclée ? En tout cas, pas un routier roumain, c'était déjà une grande victoire – ou alors un routier roumain hippie, et là vraiment j'avais le mauvais oeil. Non, j'apercevais un bout d'épaule : une épaule de fille. Mais de quelle fille ? Florence Piombini avait de longs cheveux blond vénitien, mais aussi bouclés que la crinière d'un cheval et c'était une amie, nous ne nous accouplions pas lorsque nous dormions ensemble – or cette sensation de brûlure n'étais pas l'oeuvre du Saint-Esprit (encore heureux)…(…) Je me suis mis en devoir de débroussailler lentement, d'écarter les mèches de cheveux une à une pour découvrir le visage. Je ne me pressais pas non seulement parce que je craignais de la réveiller par un geste trop brusque, mais surtout parce que je me voyais dans un film, j'entendais presque un accompagnement musical angoissant, un crescendo de violons lourd de menaces, j'imaginais toute une salle de spectateurs bouche-bée, un pop-corn sur la langue, n'osant pas croquer, j'écarte une mèche, toujours rien, bon sang, il y en a encore dessous, une autre, ah, une jeune femme plante ses ongles dans l'avant-bras de son fiancé, plus qu'une mèche et le nez apparaitra sans doute. (…) Oh non, Seigneur, non. La bonne femme du premier. L'hystérique au Wizard ! ».

De plus, certes c'est du burlesque, du burlesque assumé, mais ne vous méprenez pas, il y a une réelle profondeur derrière, de la réflexion, en premier lieu sur l'amour, sur l'amitié, sur les relations sociales en milieu urbain, sur la solitude, sur la mort et le deuil (le passage de notre Harvald Sanz complètement ivre passant devant un enterrement et les réflexions que cela lui inspire sur la mort m'ont particulièrement touchée). La deuxième partie du roman est d'ailleurs plus sentimentale, joliment mièvre avec un zeste de candeur, Philippe Jaenada met à l'honneur les début de la relation amoureuse, sa fin brutale, des questions plus existentielles sont posées, elles tourbillonnent et s'affolent « comme des cafards dans une cuisine sale », et viennent nuancer la première partie absolument loufoque. Cette partie est un tantinet plus poussive, elle comporte quelques longueurs il faut bien le reconnaître mais il y cette fin, imprévisible, qui m'a marquée…Quant au titre du livre, le chameau sauvage, il prend sens à la toute toute fin !

A noter de très belles envolées lyriques sur l'amour qui apportent fraicheur et candeur au livre.
« Je parlais avec elle, elle parlait avec moi. Nous parlions ensemble, nous vivions ensemble, exactement au milieu de tout le reste. Je n'éprouvais pas cette fameuse impression populaire que nous étions seuls au monde, mais plutôt, au contraire, que le monde entier s'harmonisait autour de nous – comme deux atomes qui tournent très vite l'un autour de l'autre, et par rapport auxquels s'organise le système planétaire. J'avais la sensation d'un échange d'énergie, une interaction nucléaire qui diffusait des ondes vers tout ce qui nous entourait ».

Alors je vous recommande vivement ce livre si vous avez envie de vous changer les idées, de passer quelques heures à sourire avec tendresse, voire carrément à rire aux éclats par moment, ce livre est jubilatoire ! touchant ! Et plus profond qu'il n'y parait !

Mille mercis Nicola, sans toi je n'aurais jamais lu ce livre et cela aurait été fort dommage !
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Comment ne pas s'attendre à une histoire étrange et loufoque dès le premier regard posé sur ce livre ? D'abord il y a ce titre : le chameau sauvage (j'ignorais qu'il y avait encore des chameaux sauvages...) et cette illustration qui ne semble pas illustrer quoi que ce soit puisqu'on y voit un cow-boy en ombre chinoise chevauchant un requin chasseur de sardines.

Cette impression se confirme dès les premières pages. On découvre le personnage principal, Halvard Sanz, un anti héros délicieux. On ne peut pas connaître homme plus malchanceux que lui, mais il reste toujours très serein, flegmatique et finalement plein d'espoir...
L'auteur nous conte ses aventures, ses états d'âme, ses conseils (si, si, c'est un homme plein d'idées et de ressources) dans un style très personnel et drôle.
Logiquement je n'aime pas les longues phrases qui n'en finissent pas et qui me perdent en cours de route. Mais il semble écrire comme il nous raconterait de vive voix, il ouvre des parenthèses, met des parties entre tirets et nous promène exactement là où il veut en dessinant sur le visage de ses lecteurs de larges sourires.
A travers les aventures de ce looser si attendrissant on touche du doigt des sujets beaucoup plus profonds, il nous entraîne dans ses réflexions sur les autres, l'amour, la mort, la vie...

Je ne pensais pas au début de ma lecture que je finirai par me sentir aussi proche de cet Halvard tellement à côté de ses pompes... Mais c'était sans compter sur le talent de Philippe Jaenada.
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J'ai découvert et apprécié Philippe Jaenada dans ses biographies relatives à des personnages oubliés de l'Histoire. La vie de ces gens m'avait intéressé mais je m'étais surtout régalé avec les petites digressions qu'incluait l'auteur dans le récit. J'ai souri et même ri avec ces courts moments de vie personnelle. Alors lorsque l'auteur m'a confirmé, lors d'une rencontre, que ses romans précédents avaient une grande part d'autobiographie et qu'ils étaient dans la même veine, j'ai sauté sur le premier d'entre eux. Et me voilà donc lancé dans « le chameau sauvage ».

Sans attendre, je me retrouve donc à suivre les pas de Halvard Sanz, un loser de grand calibre. Car dès la première scène, on comprend que ce personnage va nous entraîner dans les tréfonds de la défaite. Il rate tout ce qu'il entreprend et enchaîne les mauvais choix. Il a surtout l'art de rencontrer les personnes les plus loufoques et les plus extravagantes qui soient. Toutes ces tribulations vont donner lieu à des scènes particulièrement cocasses où ses différents rendez-vous vont devenir le prétexte à de grands moments de délire. Je me suis bidonné avec cet énergumène qui est tout à la fois pathétique et attachant.
Mais derrière cette bouffonnerie revendiquée, Philippe Jaenada nous offre une réflexion sur sa vie, sur ses amis, sur ses amours et sur le deuil. le dernier tiers du roman est d'ailleurs beaucoup plus mélancolique. Il ternit un brin la gaieté générale de l'aventure, mais l'ensemble reste désopilant.

Pour conclure, Philippe Jaenada m'a enthousiasmé avec ce texte d'un très bon niveau littéraire, drôle, dans lequel il exploite avec talent sa verve jubilatoire. Si vous cherchez une lecture qui vous change les idées et vous fait oublier vos soucis, je vous conseille ce livre vraiment distrayant. Vous allez passer un bon moment de rigolade, où vos problèmes quotidiens paraîtront moins importants.
Je suis donc officiellement un nouveau fan de cet auteur et reviendrai à ses autres romans quand j'aurais besoin de me distraire.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Un livre qui m'a fait rire aux éclats ! Dans un univers complètement décalé, l'humour de Jaenada est un vrai délice. Ce livre regorge de trouvailles (les noms, déjà !), de clins d'oeil, d'idées originales. Les disgressions nous embarquent un peu dans tous les sens, mais l'auteur sait habilement nous ramener vers le coeur du récit et reprendre le fil jamais vraiment interrompu. C'est drôle, complètement loufoque et bizarre, vraiment original. Parfois un peu énervant parce qu'on se dit que non, trop c'est trop pour un seul homme, et qu'il fait un peu exprès, tout de même, cet Halvard, pour se fourrer dans des situations totalement improbables et dans les pires embrouilles. On a envie de lui botter les fesses, de le remettre un peu dans le droit chemin, de lui faire la morale. Et puis en même temps, on est touché par son innocence, sa candeur, sa pureté. On voudrait être une Pollux et rencontrer un homme qui nous aime à ce point-là, obstinément, farouchement...

Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com
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Je referme à l'instant le chameau sauvage et m'empresse de partager mon ressenti. Je sais, il est 3 heures du matin et personne n'était en train de trépigner d'impatience de lire mon retour, mais puisque je suis là, je vais l'écrire quand même.
Quand j'ai eu ce livre entre les mains, je l'ai ouvert en pensant le mettre je ne sais où dans ma PAL, mais le début m'a accrochée au point qu'il m'a été impossible de le reposer. Je découvrais Philippe Jaenada, son écriture fluide et très agréable, construction impeccable, et un humour... un humour comme je les aime et que je rencontre trop peu souvent.
Je me retrouve donc plongée dans l'histoire de Halvard Sanz, que la poisse poursuit sans tout à fait réussir à l'attraper, puisqu'il finit par s'en sortir plus ou moins, et sans y laisser trop de plumes. L'auteur a bien dû s'amuser en décrivant les péripéties de la vie de son héros. J'avais l'impression qu'il riait avec moi, c'est pour dire.
Et donc, de situations burlesques en épisodes épiques, voilà notre pauvre Halvard mis en garde à vue suite à un quiproquo. le passage avec la police vaut carrément le détour et on se dit que c'est impossible que les choses se passent ainsi en réalité. Mais bon, à lui, ça lui arrive... Je n'entrerai bien entendu pas dans les détails sous peine de spoiler. En tout cas, vous vous doutez bien qu'il ne va pas passer tout le reste du bouquin hébergé dans un commissariat ou une maison d'arrêt, donc il finit par en sortir.

Jusqu'ici, j'étais toujours complètement séduite, mais arrivée à la seconde partie du bouquin, j'ai trouvé sa lecture fastidieuse.
Voilà, ce n'est que mon avis et d'autres se délecteront sans aucun doute de ce livre fort bien écrit par ailleurs, mais la seconde partie ne l'a pas fait pour moi, et j'ai dû me forcer à le finir... 450 pages quand même. C'est long quand on n'en a vraiment aimé que les 200 premières.
J'ai d'autres livres de cet auteur, j'essaierai probablement le dernier sorti dont j'ai lu beaucoup de bien, mais peut-être pas tout de suite.
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Ce qu'il y a de remarquable dans ce roman c'est le style. En effet malgré les bavardages et digressions de l'auteur autour de cette histoire d'amour (relativement banale), malgré les parenthèses ((les doubles parenthèses) et même les triples parenthèses)) le style reste fluide, et ça il faut l'avouer c'est la classe. Ça se lit donc facilement et l'humour y est aussi pour beaucoup, la dérision, la légèreté, le second degré... Halvard Sanz et Pollux Lesiak sont les deux personnages principaux de l'histoire, au début j'ai cru à de la Science-fiction (les noms là c'est pas possible, ça n'existe pas (dans la vrai vie, je veux dire)), mais non c'est un roman d'amour (certes contrarié, mais n'est-ce pas normal ?) réaliste, (moi aussi je peux en abuser, des parenthèses). Sinon, il y a autant de citations possible (dans la rubrique citations de Babélio) que de pages, ça fait beaucoup, alors je n'en ai pas noté. L'histoire se passe à la fin des années 80s (pas de SMS, ni de mail), entre des trentenaires parisiens, ça aurait pu m'ennuyer, mais pas du tout. 4 étoiles donc, voilà.
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Curieuse impression que celle de commencer par se régaler à la lecture d'un roman pour finir par considérer cette lecture comme une corvée !
Alors que j'avais été conquis de bout en bout par "Au printemps des monstres " et les nombreuses digressions qui font le charme de Philippe Jaenada, j'avais déjà ressenti un sentiment de lassitude à la fin de "La serpe". Ici, après m'être délecté de la narration à la première personne de ce parangon de loser qu'est le dénommé Halvard Sanz (!), j'ai ressenti un basculement aux deux tiers du roman, l'humour qui m'avait tant séduit jusqu'alors se faisant plus rare alors que l'histoire tend à se limiter à la relation un brin redondante de notre anti-héros avec la tout aussi sobrement dénommée Pollux Lesiak.
Et le chameau sauvage là-dedans ? Eh bien, il intervient à la 329° page (sur 335) dans un documentaire animalier qui convainc notre narrateur, peu enclin à la réussite, d'adopter le comportement du chameau australien en question : il suffit de se croire invincible pour le devenir.
Un roman qui aurait gagné à être plus court mais dont l'humour de la première partie balaie finalement les réticences générées par une suite moins enlevée.
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C'est une émission de radio dont il était l'invité puis quelques critiques et citations sur Babélio qui m'ont donné envie de lire un livre de Philippe Jaenada. Je n'ai pas été déçue!
Si la première partie comporte quelques longueurs, elle est aussi ponctuée de passages tellement excellents (l'ascenseur, la façon de chuter, le vermouth,...) qu'ils m'ont fait rire aux éclats et m'ont donné envie de poursuivre malgré tout, malgré l'intrigue vraiment mince.
La deuxième partie, la rencontre avec Pollux, est vraiment belle et passe trop vite pour arriver, après un passage évoquant sa vie de "luxure", à une fin qui m'a vraiment surprise!
Je n'attendais pas du tout cet épilogue mais c'est sans doute ce qui fait que ce livre est vraiment un tout, très complet, très facile à lire, dans lequel l'auteur a le don de nous faire explorer, avec un humour dont je raffole, quantité de sentiments humains, du rire aux larmes.
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J'ai découvert Philippe Jaenada en lisant La Serpe, son dernier livre qui m'a véritablement passionné. J'ai souhaité en lire davantage de cet auteur et me suis tourné vers son tout premier roman. 20 ans séparent ces 2 ouvrages et c'est un registre radicalement différent ! J'ai rarement vu un tel grand écart ! Avec le chameau sauvage, Philippe Jaenada est dans un registre humoristique plus marqué et c'est assez fabuleux. Je me suis même surpris à rire franchement sur certains passages. Ce Halvard Sanz vit diverses péripéties, surtout amoureuses, et au fil des pages on s'attache à lui autant qu'il se détache de sa vie. Un vrai plaisir.
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Halvard Sanz est très doué pour les catastrophes en tous genres. Il lui arrive des choses invraisemblables jusqu'à ce qu'un jour, son chemin semé d'embûches croise celui d'une femme pas ordinaire, Pollux Lesiak. Son nom déjà nous fait comprendre qu'elle est faite pour Halvard Sanz ! le jeune homme fait tout son possible pour ne pas gâcher cette chance, il perd Pollux, la retrouve, la séduit puis la reperd de nouveau...

C'est un roman très difficile à résumer, la 4e de couverture est finalement excellente, mais c'est aussi un roman pas ordinaire, au niveau du style de l'auteur, plein d'humour et très bavard (j'ai adoré les parenthèses imbriquées les unes dans les autres!) J'ai souvent ri, parfois décroché un peu mais au bout du compte, profitant d'une plage de lecture plus longue, j'ai dévoré la fin du livre, très touchante et qui a déclenché chez moi une bouffée d'optimisme et d'amour de la vie. Une (finalement) très bonne lecture !
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