- UNE LECTURE EN DEMI-TEINTE -
Déconcertant. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit lorsque je me remémore ma lecture de «
La détresse des roses » de
Jack Jakoli dont j'ai beaucoup aimé la plume. Un roman que je me suis procurée à toute vitesse suite à la chronique rédigée par @labibliodeclo sur Instagram.
Inspirée de l'histoire vraie du « Dépeceur de Mons », ce roman noir m'a glacé le sang et presque écoeuré par instants. Très vite, je me suis prise d'affection pour Mélanie, rare femme évoluant au sein de la brigade criminelle, qui doit faire face aux brimades et inepties de ces comparses masculins.
Néanmoins, j'ai trouvé que les enquêtes secondaires étaient trop présentes et j'ai été perturbée par un chapitre que je n'ai pas compris, même après relecture. D'ailleurs, je tiens à remercier l'auteur d'avoir pris le temps d'en échanger avec moi, éclairant ainsi mon incompréhension. Si j'ai apprécié ce roman dans son ensemble, la passionnée de fleurs qui est en moi aurait également aimé que l'allégorie autour des roses soit plus poussée et exploitée.
Une frustration qui n'a pas entaché ma curiosité car même s'il ne m'était pas difficile de le lâcher, j'avais vraiment envie de connaître le fin mot de ce récit. Lorsque j'écris ces lignes, je me sens toujours aussi révoltée par les actes qui y sont perpétrés et surprise par son dénouement, tout aussi déstabilisant qu'inévitable au regard des éléments de l'enquête.