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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman policier, un peu gore/glauque par moment, écrit par un policier belge de surcroit, je ne pouvais pas passer à côté. D'autant qu'il a écrit sur une affaire bien connue en Belgique et qui n'a jamais été résolue. Donc, j'étais assez curieuse même si l'histoire est romancée ici afin de protéger les victimes et du fait que l'affaire n'est pas résolue.

On est tout de suite mis dans l'ambiance dès les premières pages. Les chapitres sont courts et on alterne les points de vue du tueur et de la police (Mélanie principalement) et autres pesonnages. Il y a tout de même pas mal de personnages et j'avoue avoir été un peu déstabilisée d'autant qu'on donne des surnoms aux membres de la police par exemple (mais on alterne surnom et identité, cela m'a un peu perdue).

On sent tout de même la recherche de l'auteur pour écrire ce roman, en dire, sans trop en dire, juste ce qu'il faut et ce qui est "connu" du grand public. le truc qui m'a gênée c'est l'attitude des policiers hommes vis-à-vis de Mélanie, jeune femme, qui vient d'arriver à la crim. J'espère que dans la réalité ce n'est pas aussi "lourd" (bien que suivant une certaine actualité belge de l'été dernier me fait dire que peut-être...mais bon, je ne dois pas faire de généralité surtout).

J'ai apprécié le fait d'être dans la tête du tueur même si à un moment donné je n'étais plus certaine de son identité. J'ai plus apprécié la deuxième partie du livre qui m'a un peu plus embarqué et j'ai adoré la fin.

Il y a beaucoup de références musicales, c'était sympa de se retrouver dans les années 90 musicalement parlant et aussi des références au film Seven que j'ai vu mais dont j'ai pratiquement tout oublié. Mais cela m'a donné envie de le revoir.

J'ai donc apprécié ma lecture dans sa globalité et ravie d'avoir découvert un autre auteur et belge en plus .




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Il y a des tueurs en série qui ont terrorisé pendant des années des villes, quartiers, régions, ces zones qui étaient leur terrain de chasse et provoquait un climat de peur collective. Des consignes sont alors passées aux enfants et jeunes filles de ne pas rentrer seuls, d'éviter les endroits sombres, de ne pas surtout pas adresser la parole à des inconnus, quand bien même ils n'aient pas une mine patibulaire. Malgré toutes ces précautions, ces prédateurs jouent de telles ruses qu'ils parviennent à faire de nouvelles victimes et à faire perdurer les angoisses collectives autour du lieu. La ville de Mons en Belgique a connu cette funeste situation avec celui qu'on surnommait "le dépeceur de Mons" et dont Jack Jakoli s'est inspiré pour écrire "la détresse des roses", son nouveau livre paru chez Hugo Thriller.

Fin 1996, à Montiry en Belgique, un homme se livre à de macabres sévices sur une femme dans un garage. Après deux jours de torture, il la tue et la démembre, point de jouissance ultime pour lui. Quasi dans le même temps, de l'autre côté de la frontière en France, un bassin visiblement féminin est retrouvé le long du fleuve. Mélanie Penning, enquêtrice à la Criminelle de Montiry fait le rapprochement et participe à l'enquête avec la ferme conviction que les affaires sont liées et qu'ils doivent vite trouver ce tueur en série qui sème ses victimes dans toute la ville, façon puzzle.

Changement d'éditeur pour le deuxième livre de Jack Jakoli qui officie toujours à la brigade criminelle. Après "la catabase", son premier livre gravitant autour des snuff movie et de la détention, il nous plonge ici dans le parcours de Mimi, tueur en série prenant plaisir à démembrer ses victimes. L'auteur s'inspire ici du dépeceur de Mons, resté introuvable 25 ans après les faits. le récit alterne entre l'avancée de l'enquête et les agissements du tueur qui s'exprime à la première personne à la recherche d'une consécration, craignant de ne pas avoir les honneurs de la presse avec la vague d'horreur qui s'abattait en Belgique avec un certain Marc... Même si le propos n'en reste pas moins horrible, les scènes relatées dans " la détresse des roses" sont moins crues que dans le précédent roman. Il y a moins de surprises et d'effet "page turner" dans cette nouvelle histoire. Moins prenante, moins attaché aussi au personnage de Mélanie l'enquêtrice, "la détresse des roses" reste un polar de bonne facture et ploinge aussi le lecteur dans une bande son fin des années 90 avec des références rock bien senties à commencer par le titre du livre, connexion directe avec une chanson de Nick Cave. Gageons que le troisième opus de Jack Jakoli sera le meilleur
Lien : http://www.rcv99fm.org
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L'histoire s'inspire de faits réels que Jack Jakoli réinvente. L'auteur nous plonge dans la psyché sombre d'un tueur en série qui justifie ses actes avec des motivations qu'il estime légitimes.

Le récit alterne entre différents points de vue, mais ce sont les passages du serial-killer qui captivent le plus. Ils nous permettent de comprendre sa logique, son évolution et ses intentions, nous aidant ainsi à le cerner. Les informations sont distillées progressivement, permettant de reconstituer peu à peu le schéma final, bien que j'aurais souhaité en savoir davantage.

Ce thriller soulève également des questions sur la difficulté de concilier la vie personnelle et la vie professionnelle dans un métier tel que celui de représentant des forces de l'ordre, mettant en lumière la perméabilité entre les deux mondes.

Mélanie, l'enquêtrice, doit prouver sa compétence tout en intégrant une équipe majoritairement masculine, faisant face à des remarques misogynes et à des défis personnels.

Cependant, l'abondance de personnages et de détails, parfois superflus, limite l'attachement aux personnages. Malgré cela, la lecture a été agréable, bien que j'aie l'impression d'avoir peut-être manqué certains éléments, laissant la fin un peu énigmatique.

Petit plus, j'ai apprécié la bande originale de ce livre.
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Mille feuille, "La détresse des roses" superpose les intrigues pour former un tout cohérent, mais un peu fade. C'est le genre de livre où chaque bouchée est agréable, mais où, une fois terminé, on est pas transcendé.

Pourtant, il y a de chouettes choses dans ce bouquin. L'écriture de l'auteur est incisive, piquante et terriblement efficace. Y'a des petites répliques sarcastiques qui nous font sourire pendant que le récit nous plonge dans l'horreur. L'ambiance misogyne des années 90 et parfaitement retranscrite et la dynamique des personnages principaux est très agréable à suivre. Les détails spécifiques au milieu judiciaires ont été très appréciés, les références et les allusions à la Belgique m'ont fait sourire. Hâte de me bouffer une mitraillette ce soir. Pardon, je m'égare.

La multitude de personnages peut, souvent, prêter à confusion. Surtout que l'auteur nous embrouille avec des statuts et des petits sobriquets, comme si retenir le nom du cinquième flic du récit n'était pas assez compliqué. Mais l'auteur joue avec nous comme le meurtrier joue avec ses victimes. Il nous déboussole et nous déstabilise pour nous emmener là où il souhaite. Cela aurait été réussi si je n'avais pas trouvé ça profondément agaçant de relire plusieurs fois certains passages pour capter de qui on parle. Y' trop de sauce andalouse dans mon routier, m'sieur.

Même si j'ai pris plaisir à chaque bouchée, j'ai tout de même ressenti quelques longueurs. le professionnalisme de l'auteur pour son premier métier est palpable, mais parfois, le récit semble imperméable aux émotions et aux sentiments. Tel un procès verbal, les faits sont ennoncés, parfois au point où, des questions demeurent sans réponses.

En bref, j'ai apprécié la plume de l'auteur, les intrigues (dont la principale est basée sur des faits reels), mais moins toutes les fioritures qu'il y a autour. J'ai pas compris certains choix de l'auteur, un peu comme ces gens qui mettent de la salade dans leur pain-frites, ça n'avait pas d'intérêt.

J'ai cependant hâte de découvrir d'autres romans de monsieur Jakoli, je sens qu'il peut me surprendre.

Ah oui, encore une chose, j'ai adoré la fin. C'était smart.
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Un peu mitigé à lecture du roman.
Etant un enfant de la balle (j'allais à l'école à Mons lorsque le dépeceur a sévi), je n'ai pas retrouvé l'ancrage géographique du récit (choix expliqué par l'auteur en préface). Au-delà de cela, il est indéniable de constater l'efficacité du roman avec ses chapitres courts alternant point de vue policier et celui du meurtrier. Peut-être un peu trop "à l'américaine" pour un auteur belge ?

Dès le début le lecteur doit s'accrocher tant la violence s'abat dès les premières pages. Puis viens la caractérisation réussie de l'enquêtrice meurtrie et du tueur ne pouvant s'abandonner à ses pulsions.

Le rythme ne faiblit jamais jusqu'à une résolution qui vogue sur une révélation inattendue. L'auteur va jusqu'au bout de la réécriture de ce fait divers sanglant en lui donnant un épilogue que la véritable enquête n'a toujours pas trouvé près de 30 ans après les faits....
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ce soir on part pour le nord de la France et la Belgique avec le fait divers du « dépeceur de Mons ». Je ne connais pas bien le fait divers alors je ne vais pas vous parler de cela mais de plutôt comment j'ai ressenti cette lecture.
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Un tueur en série sévit dans la région, en découpant, dépeçant des jeunes femmes en rejetant à des endroits précis des morceaux de corps. Pourquoi ? Comment ? Telles sont les questions que vont se poser les enquêteurs. Cette lecture a été pour moi un jeu de pile ou face. On alterne les points de vue avec les passages du serial-killer qui sont à mon sens les plus intéressants. On suit son raisonnement, son évolution, ses intentions. Ses pensées nous permettent de bien le cerner et de l'étudier. Les informations arrivent crescendo et on arrive à recomposer le schéma final. J'aurais aimé en avoir plus. C'est la partie que j'aime dans les livres de serial-killer, de pouvoir rentrer dans leur tête grâce à la lecture, car il y a vraiment une origine, un déclencheur, c'est raisonné, articulé et leur capture dépend vraiment de leur faux pas. Dans les autres points de vue on suit le côté enquête, investigations, on survole les personnalités masculine pour se focaliser sur l'enquêtrice, Mélanie, qui vient d'arriver à la crim' et à qui on fait vivre un enfer : des propos misogynes, des remarques désobligeantes, une vie personnelle sans dessus/dessous, un ex mari et une soeur épouvantables...Elle hérite d'enquêtes, puis elle est en observation... On comprend que le rôle d'un enquêteur n'est pas que sur une enquête mais ça manquait de fluidité. On est toujours sur son dos dans le récit à chercher ses moindres faux pas et à les mettre en lumière. Bref je me pose la question, après lecture de la vision de la femme dans ce livre. Je ne prête aucune affirmation sur l'auteur mais j'ai vraiment eu du mal. Dans beaucoup de milieu il y a du machisme mais là c'est carrément lourd. On a un serial-killer homme avec des enquêteurs qui paraissent des saints et on a de l'autre côté une enquêtrice border-line avec des victimes féminines qui paraissent paumées, je m'interroge.
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Bonne lecture.
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Je ne connaissais pas l'auteur, c'était une totale découverte. J'avais hâte de découvrir sa plume en tant qu'auteur à double casquette, puisqu'il est aussi enquêteur dans la vraie vie.

J'ai été assez déconcertée par la construction du roman, ayant davantage l'habitude de lire des thrillers plus haletants, plus détaillés dans le noir, le mal. Même si le sujet est assez glauque en lui-même (on parle quand même de dépeçage) il m'a manqué quelque chose, des détails sur le mode opératoire, sur le suspect, ses pensées, ses habitudes, son quotidien.

J'ai néanmoins apprécié le personnage principal féminin, Mélanie, j'ai trouvé sa personnalité bien travaillée et intéressante. de plus, la mise en abîme avec le roman dans le roman est aussi intéressante.

J'ai été un peu déçue et sur ma faim pour la fin du roman, il m'a manqué des détails, une fin plus aboutie, plus développée, moi qui aime quand c'est vraiment terminé, et pas les fins “ouvertes”. Je pense que je n'ai pas totalement été embarquée dans ce roman car je ne connaissais pas l'histoire de base, le fait divers belge, je pense que cela m'aurait donné davantage de perspective et de visualisation.
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Ce que je n'ai pas aimé dans ce thriller, c'est le fait de suivre l'enquêtrice dans sa vie de famille. J'ai l'impression qu'on ne suivait que ça, et pour ma part, les enquêteurs sont les personnages qui m'intéressent le moins dans les thrillers 😅 Et j'ai aussi l'impression que des éléments sortaient parfois de nulle part. J'ai eu du mal avec les noms des enquêteurs, ils sont quelques-uns et je n'ai jamais réussi à assimiler qui était qui...

Je relève tout de même des points positifs : c'est belge, et on ressent cette âme belge via quelques références qui font plaisir ! On suit également le tueur et sa manière de penser. Pour ce dernier point, j'ai trouvé incroyable que cet ancien flic puisse décrire la version d'un assassin !

Ne vous fiez pas trop à mon avis, ce livre a eu beaucoup de succès, c'est pourquoi j'ai voulu le découvrir initialement.
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J'ai un avis mitigé sur le roman. D'une part, passé les 50 premiers pages, j'ai été happée par l'histoire et n'ai pas pu lâcher le livre avant la fin. D'autre part, j'ai du relire certains passages tant j'étais perdue par les nombreux personnages (que l'on nomme par le prénom, le nom ou le surnom/le grade), par les différentes temporalités.
Le livre comporte aussi plusieurs histoires qui, on le découvre plus tard, participent à la construction de l'histoire principale. Ce que j'ai trouvé compliqué dans une premier temps. J'ai eu des difficultés à m'attacher à Mélanie, peut-être à cause de sa relation compliquée avec sa soeur, des noms-dits, de son caractère impulsif.
J'ai été très touchée par les difficultés qu'elle rencontre dans son milieu professionnel très masculin et macho, par son implication entière dans l'enquête la privant d'une vie personnelle. La fin ouverte et inattendue m'a surprise.
Malgré tout, ce livre est un page turner qui ravira les amateurs du genre.
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J'ai apprécié cette lecture qui m'a fait découvrir une enquête criminelle belge que je ne connaissais peu voire pas du tout. La plume est fluide et l'auteur amène beaucoup de suspens et d'intrigues (double enquête). La fin est intéressante et amène une certaine réflexion
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