Anatole a été le spermatozoïde le plus efficace. Il est né, il a grandi, et nous le suivons, année après année dans sa vie. Une année correspondant à une planche. Chaque planche faisant preuve d'un humour noir grinçant dévoilant un peu de psychologie humaine et de construction sociale.
J'ai trouvé cette bande-dessinée drôle. le personnage s'apitoie beaucoup sur son sort mais ça fait partie du personnage désabusé qui, mine de rien, à des propos assez justes sur la société actuelle et les comportements humains. Ce n'est pas à se tordre de rire à chaque planche mais cette humour noir est bien dosé et les thèmes sous-jacents bien amenés.
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Anatole est né ! Il a gagné la grande course de la vie (voir couverture) et il ignore tout de son futur. Dés sa naissance ses parents imaginent le meilleur. Une progression fulgurante à l'école, une profession de "haut niveau", ect. Malheureusement il va comme la plupart des vivants tenter de construire sa vie. Tout ce qu'il y a de plus classique. Toutes les expériences qu'il va vivre vont servir à le façonner d'années en années. Avec des hauts et des bas jusqu'à la fin inéluctable... James, l'auteur nous propose de suivre son personnage via une planche par année. Elles sont parfois drôles, absurdes, ou carrément réalistes. Des moments pleins d'ironie de la situation quotidienne. On se retrouve forcément au moins une fois dans une des situations d'Anatole.
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Déception. le concept m'avait totalement enchantée, la lecture m'a ennuyée, voire déprimée. Beaucoup de cynisme, un peu d'humour mais pas toujours drôle. Une planche par année de la vie d'un homme, c'était une idée intéressante, mais c'était aussi sans doute ambitieux. Voire un peu trop. Dommage.
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Anatole n'est pas un héros, à peine celui de sa propre vie, et s'il évolue dans une existence sans ambition, il mène néanmoins sa barque comme il se doit. Anatole c'est vous, c'est moi, c'est eux et il est peut-être temps d'en rire un peu !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Avec un découpage millimétré et concentré sur six cases par pages, le dessin de James fait mouche et sert fort bien son scénario.
Lire la critique sur le site : Auracan
Il réussit à décaler son propos, montrer le doux Anatole être victime passive de parents qui lui voient un avenir glaçant, une enfance chérie. Enfin, bon, Anatole(s) si il avait su… et nous aussi.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Touchant, d’une grande sincérité et toujours très drôle, Anatole(s) est un véritable roman au premier sens du terme. Sa force vient de la manière dont James a su y concentrer toutes les étapes et expériences jalonnant la vie de son héros et, plus généralement, celles de tout un chacun.
Lire la critique sur le site : BDGest
Le poids moyen d'un bébé à la naissance est bien de 3,5 kg. Le poids moyen des cendres après la crémation d'un corps d'adulte est également bien de 3,5 kg.
Match nul.
- Ce sont les caméras de surveillance du trafic routier ?
- Y a pas plus beau spectacle. Ma préférée, c'est l'A6 à l'entrée de Paris le matin. Ça n'avance pas d'un pouce, c'est magique !
- Tu es nostalgique ?
- Non, mais voir tous ces actifs s'agglutiner pour aller travailler et payer notre retraite et nos soins médicaux, je trouve ça beau.
- Tu fais quoi ?
- Je dis à notre fille qu'elle a le droit de rater sa vie. Pour la rassurer.
William 31 ans scénariste