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3,67

sur 93 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Jamaïque, pour tous ceux qui vivent en dehors, c'est un pays qui se résume à Bob Marley et à Usain Bolt. Avec un climat torride, une consommation effrénée de cigarettes qui font rire et une violence qui élève sa capitale Kingston au rang de Johannesburg, Mexico ou Lagos. Et sinon ? Rien d'autre. Marlon James, Booker Prize avec Brève histoire de sept meurtres, vient mettre un bon coup dans la fourmilière des idées reçues dans un roman foisonnant, dense et rageur, une fresque ambitieuse et stupéfiante qui raconte une île en éruption permanente dévastée par les différences sociales, la pauvreté et la multiplicité des crimes de sang. L'argument du livre tourne autour de la tentative d'assassinat du célèbre chanteur cité plus haut, le 3 septembre 1976 : quelques jours avant et longtemps après, de Kingston à New York. Un roman choral où les personnages viennent se confier les uns après les autres, avec chacun son propre langage. Cette littérature à l'estomac est impressionnante mais se révèlera sans doute indigeste pour certains. Plus de 800 pages au milieu du chaos, dans les confidences de membres de gangs sanguinaires, on a beau envie d'en savoir plus sur l'histoire récente de la Jamaïque, elle semble tellement être rythmée autant par les fusillades que par le reggae que l'overdose peut être fatale. le langage est cru, les exactions permanentes, au-delà de l'horrible parfois, au point que le tableau d'ensemble et le style de l'auteur finissent par devenir sinon complaisants du moins trop conscients de leur efficacité et de leur puissance de feu. L'aspect hyperréaliste et dérangeant du livre est bien entendu une caractéristique de roman noir au sens le plus fort du terme mais disons qu'il vaut mieux être un adepte de Ellroy, Céline ou Dostoïevski plutôt que de Nothomb (par exemple) pour l'apprécier. Quoi qu'il en soit, et même si Brève histoire de sept meurtres peut agacer pour les raisons décrites plus haut, Marlon James est d'évidence un auteur à surveiller de près, ne serait-ce qu'en découvrant ses romans antérieurs, encore inédits en France.
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Brève, c'est pas le mot, ce roman fait plus de 800 pages ! le livre est surprenant par sa construction du récit, par le sujet, et par le nombre conséquent de personnages, c'est une véritable fresque de la Jamaïque que nous offre l'auteur. J'ai bien aimé même si j'ai eu du mal avec tout ce monde, je ne suis pas très attentif en ce moment et ça se ressent dans mes lectures, alors avec un pavé pareil, c'est normal de me voir passer à côté de ce roman.
Mettre Bob Marley au coeur du récit était une bonne idée, tout le monde voit qui il est et le message qu'il transmet dans ses chansons, c'est une personnalité jamaïcaine reconnu qui oeuvre pour plus de paix, mais alors qui et pourquoi lui tirer dessus ? Ce sera tout le propos du récit, entre les gangs, la CIA, les manipulations politiques et un pays au bord du gouffre, tout ça se sera à vous de vous dépatouiller avec.
Personnellement j'ai eu un peu de mal, c'est vaste, très vaste et ça peut plaire j'en conviens mais de mon côté c'est le meilleur moyen pour me perdre. Cela dit je l'ai quand même terminé, ne serait-ce que pour avoir le fin mot de l'histoire même si je ne suis pas fan de l'écriture un peu brouillonne.
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Brève histoire de sept meurtres de l'auteur jamaïcain Marlon James, est un pavé de presque 1000 pages, récompensé par le Man Booker Price 2015.

Un pavé, certes, mais qui vaut indéniablement le détour. Non seulement car l'immersion dans la Jamaïque des années 70, des gangs, des relations entre bandes rivales et politiciens, du pouvoir de l'argent et de la drogue y est total - mais aussi et surtout car le style de l'auteur est surprenant de véracité. Une dizaine de personnages se racontent à tout de rôle, évoquant avec leur vocabulaire et expressions propres, leur vécu, leurs craintes et espoirs d'une Jamaïque insaisissable rythmée par les chansons de Bob Marley.

Fil rouge de ce roman monumental: la tentative d'assassinat du Chanteur (Bob Marley) en décembre 1976 par sept hommes armés. Sept hommes que nous suivront jusqu'à leur mort.

Ce roman m'a fait penser à certains romans de James Ellroy, ou à La Compagnie : le Grand Roman de la CIA de Robert Littell. J'y ai retrouvé cette précision dans les détails, la complexité des personnages et des relations.

Une belle découverte grâce à une masse critique Babelio.
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Histoire compliquée, texte long, long, long et par moments c'est vraiment dur de suivre, tellement les protagonistes sont nombreux; donc, quelques retours en arrière m'ont été nécessaires pour garder le fil. Une histoire de gangs et de meurtres (il me semble qu'il y en a plus de sept, mais j'ai peut-être mal compté) avec en filigrane la tentative d'assassinat de Bob Marley. C'est quand même un livre à lire pour le contexte à la Jamaïque, mais ce n'est pas du tout une brève histoire.
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Que ce livre est compliqué....j'ai renoncé au tiers, dommage le thème était très intéressant, mais n'est-pas James Ellroy qui veut...
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Une attention particulière ets nécessaire pour suivre la galaxie de personnage, l'évolution temporelle et le croisement des destins. C'est captivant, exotiques mais aussi long par moment.
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