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Critique de Wazlib


Déjà le cinquième tome!

Punaise, qu'est-ce que j'aime ça. La saga de Dave Robicheaux incarne pour moi pleinement, ces derniers mois, ce que j'adore avec la lecture. On peut bien lire ce qu'on veut, quand on veut, mais une chose est bien certaine, c'est pour moi le seul médium me faisant vivre ce genre d'épiphanie qui me gagne à la fin de chacun des romans de Burke.
"La Pluie de Néon", c'était un roman que j'avais depuis quelques années, qui traînait là sans que je n'y prête véritablement attention. Ma prof de français de collège (eh oui! on garde contact quand on prend de si bons conseils!) me l'avait acheté, en me promettant que cela me réconcilierait avec le roman noir. Parce que franchement, c'est pas vraiment ma tasse de thé, en temps normal. Et voilà, un jour je le prends et je me dis qu'il faut bien se lancer. Et c'était une phase où je ne faisais que lire de l'imaginaire, livre après livre. Retourner à la sensorialité d'un quotidien sans sortilèges ni monstres paraissait une bonne idée!
Et nous y voilà. En quelques mois, j'ai dévoré les 4 tomes d'après et en suis maintenant à ce qui s'approche le plus de "l'addiction du lecteur". C'est une excitation sans borne qui me gagne dès la première page lue, un plaisir en plateau pendant toute la lecteur, et une extase incandescente une fois l'histoire contée et lue.
Burke est une merveille d'écrivain. Les mots me manquent pour en parler.

Robicheaux est de nouveau aux prises avec son passé: la famille Sonnier, intimement liée à Dave, est victime d'agressions répétées. Il a fait le Vietnam avec le cadet, est sorti avec la fille et était ami de l'ainé. Et les voilà, ces trois Sonnier, portant leur lourde croix jours après jour. Parce que leur enfance était bien loin d'un paradis terrestre, et entre secrets et violence, elle s'est faite le lit de vices explosifs motivant notre intrigue.
Et Dave, avec tout ce que l'on aime chez lui, fera sa justice. Quel beau personnage, à fleur de peau et souffrant d'humanité. Il fait des erreurs et des actes de bravoure, et est en permanence en lutte contre cette part de lui-même oscillant entre les bitures et les règlements de compte. Et Burke sait y faire en dialogue: les répliques de Robicheaux sont toujours aussi savoureuses, particulièrement lorsqu'il décide de "mettre une pression" à quelqu'un.

Voici donc une nouvelle critique, répondant de façon harmonieuse aux quatre premières. Tous ces romans sont des petites perles, dont il faut profiter de l'éclat sans modération. Que l'on aime ou pas le roman noir, la véritable question est toujours la suivante: aimez-vous les grands livres?
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