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2040. La Grande Lumière. Foogle rend publiques toutes les données personnelles accumulées. C'est la fin du monde tel que nous le connaissons. Les humains sont divisés en trois castes : les élites, les désignés et les inutiles. Ces derniers sont bannis des villes et voués à mourir à petit feu, eau polluée, infections, gaz nocifs. Max, lui, est un désigné, écrivain de série télé, qui vivote, un peu résigné, dans ce monde bizarre. Un jour, il s'offre une androïde, auquel il s'attache autant qu'à un véritable être humain. Elle sait qu'elle n'est pas éternelle, mais elle parvient à donner à Max un nouveau souffle, une étincelle. Il abandonnera tout pour aller retrouver son fils parmi les inutiles. Un roman qui se lit d'une traite. Des tirades qui font réfléchir sur notre façon d'appréhender le monde, des élans de retour à la nature et à la simplicité qui font envie. J'ai presque cru qu'il allait y avoir un happy end, mais j'avais oublié qui avait écrit ce livre ! Beaucoup de plaisir dans cette lecture.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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SIMILI-LOVE, Antoine Jacquier

🔍Simili-Love est un roman de SF et d'anticipation écrit en 2019.
Dans le roman, nous sommes en 2040 dans un contexte proche de ce que l'on vit actuellement, avec des références au covid, à une technologie ultra connectée et des applications pour tout et n'importe quoi ainsi que des rapports humains limités. Trois castes distinctes se sont formées avec des bracelets et ont leurs propres privilèges. Toutes les données récoltés via notre empreinte numérique sont maintenant disponibles aux yeux de tous.

« Servir et Surveiller, deux initiales bien connues ».

On va suivre le nouveau quotidien d'un homme, père et divorcé, et de son robot femelle, prête à tout pour le satisfaire et le sortir de sa solitude (relation assez dérangeante je dois l'avouer…).

🔍Alors c'est une lecture de SF où rien ne m'étonne clairement : beaucoup de choses ont déjà été abordées dans plusieurs autres romans de SF, rien de nouveau même si c'est « actualisé » par rapport à la réalité de notre monde.

💡Ce qui peut faire la différence dans ce roman, c'est le concept même de « Simili Love ». Concept complexe (et un peu flippant) que sont l'amour et l'empathie simulés que porteraient les IA à leur propriétaire. Sachant qu'il sont programmés pour satisfaire spécifiquement l'humain avec qui ils vivent, le pousser vers ce qui parait meilleur pour lui, le comprendre au mieux (merci internet).
N'est-ce pas déjà ce que devraient faire les humains entre eux dans un idéal de relation conjugal ?
Là, on touche à l'essence même de ce qui fait que nous aimons l'Autre (serait-ce chimique, mécanique, ou au-delà de l'entendement ?).
Qu'est-ce qui fait que l'on aime, que l'on se sent aimé ?
💡Finalement, que cela soit un humain ou un robot avec IA (à forme humaine, parfait selon nos goût, bien sûr), tant que ces derniers répondent à nos attentes, nos besoins, n'est-ce pas suffisant pour vivre en harmonie, hors de la solitude ?
Peut-on aller au delà de cette fonction « affective » programmée et se « laisser aller » à cette illusion ?
Lien : https://www.instagram.com/kh..
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Je viens de prendre une claque en refermant ce livre...

Je ne connaissais pas Antoine Jaquier. C'est chose faite avec Simili love qui m'a été fortement conseillé par mon papa y a 2 jours.

On est en 2040 et tout est sous contrôle de Foogle.

On est totalement immergé par le réalisme entre ce que l'on vit aujourd'hui et ce que l'on va retrouver dans 20 ans.

Les hommes sont classés en 3 catégories de populations selon leur niveau de vie (ceux qui se sont pas laissé faire face a la technologie, ceux qui s'y laisse tenter et les riches qui y croient a fond) et on va vivre à travers les découvertes et les prises de décisions de l'un d'entre eux.

Ce récit est vraiment très réaliste et on en redemande. On tourne la dernière page alors qu'on voudrait pouvoir connaître la suite...
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Et si vous tombiez amoureux.se d'un androïde ?

Je sors un peu de ma zone de confort avec ce roman d'anticipation. C'est le titre contenant le mot « love » qui m'a tout de suite attiré. Ensuite, le résumé nous parlait d'une histoire d'amour entre un être humain et un androïde, il ne m'en fallait pas plus pour me donner envie de découvrir ce roman.

Je découvre Antoine Jaquier avec cet oeuvre, sa plume est très fluide et immersive. Son histoire est très bien écrite.

On se retrouve dans le futur, en 2040.
Désormais, les êtres humains sont répartis en trois catégories : les Élites, les Désignés et les Inutiles. Les Inutiles devront se débrouiller sans aucune ressource et sont même condamnés à mourir... Les Élites, eux, ne manquent de rien.
On suit Max, la cinquantaine, écrivain. Il fait partie des « Désignés ». Ce rang entre deux apporte un statut plutôt privilégié comme notamment acquérir un androïde.
Max a longtemps souffert de la solitude. L'arrivée de Jane, son androïde, va changer sa vie. Il en tombe fou amoureux. La relation qui va naître entre Max et Jane est surprenante, étonnante et passionnante. On y croit vraiment !

J'ai beaucoup aimé l'idée de ce roman. Et si vous deviez imaginer le monde de demain... Comment serait-il ? L'auteur nous propose un monde futur possible, tout à fait plausible.
Ce roman est peu porté science-fiction tant il semble proche de la réalité.

Ici, il est impossible de protéger sa vie privée, la transparence des données est bien réelle et chaque individu peut lire en l'autre comme dans un livre ouvert. L'intelligence artificielle veut prendre le pouvoir.

La fin est totalement déroutante.

Un monde futuriste, imaginaire donc, mais tellement réaliste. L'univers décrit par l'auteur est plutôt angoissant et inquiétant mais fait réfléchir. On s'interroge sur les conséquences de notre société actuelle.

J'ai aimé la morale de l'histoire qui ramène à l'essentiel mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.

Ce livre bluffant m'a énormément plu et je vous le recommande si vous n'avez pas peur d'un monde futuriste crédible et effrayant...

J'ai eu la chance de recevoir ce livre lors de la masse critique d'octobre. Je remercie Babelio et les éditions Au Diable Vauvert pour la découverte.
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Demain ? que sera notre monde de demain quand nous aurons épuisé toutes les ressources de notre planète ? Quand l'eau sera si polluée qu'elle deviendra imbuvable, que les pandémies, les épidémies se succèderont. Antoine Jaquier, romancier suisse, essaye de répondre à cette question dans Simili Love. « La globalisation a donc été rudement mené – jusqu'à son terme ».
Les grands de la société ont formé un conglomérat, appelé DEUS, qui gère la société en trois classes : les élites 5%, les désignés 25% et les inutiles 70%. Ces trois classes ont été définies suivant des critères d'adaptation à la soumission et des critères financiers. Les privilèges de chaque caste sont différents. Les inutiles n'en ont aucun. Ils sont même encouragés à se suicider. L'eau est distribuée aux élites, aux désignés alors que les inutiles devront se satisfaire de l'eau polluée.
Dans cette société numérisée, digitalisée, l'algorithme est roi. Dans le couple, l'androïde a remplacé l'autre. L'avatar vous préserve de toute forme d'aliénation extérieure, préserve votre santé mais il est réservé aux élus et surtout aux fortunés. Foogle est la référence dans tous les domaines. Vous pouvez tout savoir sur l'autre. L'intimité n'existe plus. Les grands ont accès « à votre code génétique et à vos réactions physiologiques au travers des montres connectées, vêtements, brassards, lentilles et puces de santé ».
Le narrateur, un désigné, est écrivain, il écrit des séries pour Foogle. Il a divorcé et ne voit plus son fils, Lucas. Il vit aujourd'hui avec Jane, sa femme androïde, elle « connait tout mes goûts en matière de sexe au travers d'une vie de traces numériques épluchées méthodiquement ». Pour combler son vide, il prend le soma, conseillé par les DEUS pour éviter de réfléchir. Il décide de confier son alimentation et son bien-être à un robot, depuis son « deadline » a augmenté de quelques années. Il peut « espérer vivre jusqu'en 2079 ». Mais, un jour, il va se laisser aller à ses inspirations, se laisser guider par le coeur et plus par la tête. Il va partir à la rencontre des inutiles qui vivent dans des coins reculés, une vie proche de la nature. La douceur va à nouveau l'envahir, la recherche de la simplicité en harmonie avec la nature l'amèneront à rencontrer Emma. Il va réapprendre à vivre une vie respectueuse d'autrui, de l'intimité d'autrui. Il va réapprendre l'espoir.
L'écriture est simple, il lui manque peut-être une tonalité pour distinguer la vie de l'écrivain dans le monde digital et sa vie dans la nature. L'écriture reste neutre alors que les mondes sont si divergents.

Ce livre représente notre société d'aujourd'hui jusqu'au-boutiste. Notre société si nous ne prenons pas garde à écouter ce que la nature nous dit. Irons-nous jusque-là ?
A lire comme une mise en garde !
Merci à Babelio et aux éditions Au Diable Vauvert.
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Roman post-apocalyptique d'anticipation mais au final très peu de SF dedans car le traitement est tellement proche de notre vie actuelle que bon...voilà. Cela reste un très bon roman sur la décroissance, l'hyper connectivité et le fait que l'on peut s'en passer oui...
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J'ai trouvé dans ce livre à peu près ce à quoi je m'attendais au vu des commentaires : assez peu de science-fiction mais beaucoup d'introspection. Celle d'un homme, écrivain, installé dans la situation relativement confortable de 'Désigné". Dans ce futur imaginé par l'auteur, la population est divisée en trois catégories : les Élites, les Désignés et les Inutiles. Les premiers disposent à priori du pouvoir depuis que Foogle a pris le contrôle de la vie privée et rendu public les données de tous les utilisateurs des diverses réseaux. Ils décident, jouissent de privilèges, ont accès à toutes les technologies leur permettant de prolonger leur vie. Les seconds, les Désignés, sont à la botte des Élites, remplissent les tâches qui leur sont assignés avec la crainte tout de même d'être un jour déchus dans la dernière catégorie : les Inutiles. Ceux-là sont les rebuts de la société, ou ceux qui ont refusé de se soumettre à la dictature de Foogle et qu'on juge donc négligeables, au point de les chasser des grandes villes et de les stériliser à leur insu via l'eau potable. On suit donc cet écrivain Désigné qui se décide un jour à prendre un androïde afin de combler sa solitude depuis le divorce d'avec sa femme et le départ de son fils, tous deux considérés comme des Inutiles par Foogle. Très vite, il est fasciné et tombe amoureux de cette créature divine, sans défaut, capable de le consoler et de le combler à tous les niveaux. La particularité de ces androïdes, c'est qu'ils sont capables d'empathie, apprennent au contact des humains et s'adaptent grâce au cerveau "Mère" qui les relie entre eux et distille son Simili-Love aux quatre vents. Mais bientôt, une nouvelle génération d'IA est en passe de remplacer celle-ci, et selon Jane, l'androïde, cela risque bien de signer la fin de l'humanité. Nous avons là un roman d'anticipation à la française, avec très peu d'action et surtout une réflexion sur notre humanité, ce qui nous différencie des animaux et des robots, ainsi que notre déconnexion totale de la nature alors qu'on vit dans un monde ultra-connecté. Ce n'est malheureusement pas une idée révolutionnaire, même si la lecture est facile et agréable, et j'ai trouvé le tout assez moralisateur voire culpabilisant. Vautré dans notre confort technologique, nous nous laissons faire par les Gafa, bercés par nos illusions, oubliant ce qui fait de nous des Hommes, jusqu'à perdre le contrôle de nos vies. Bon, je ne regrette pas ma lecture, mais elle ne me restera pas gravée non plus. Tout est assez simple, facile, "il suffirait de...", et évidemment, la seule solution valable est de tout envoyer valser et de se reconnecter à Mère Nature, si possible, avant que les robots ne prennent le pouvoir et ne décident de nous rayer de la carte comme de la vermine. Ce n'est pas inintéressant, loin de là, mais ce n'est pas la folie non plus. Un bon petit livre à se mettre sous la dent quand on a un petit creux, qu'on a besoin de se conforter dans les idées que j'ai développé plus haut, mais si vous êtes en quête de vraie science-fiction, il vaut mieux passer son chemin.
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Déçue. Vraiment pas terrible, on s'ennuie dès la trentième page. le contexte laissait espérer beaucoup, mais le roman tourne vite à vide... dès l'arrivée sur l'île où se tourne la série Naïades. J'ai abandonné.
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Roman d'anticipation : dans un futur d'ombre, on suit Maxime, scénariste d'une série à succès en perte d'inspiration, qui a vit dans une société nouvellement hiérarchisée. Alors qu'il fait partie de la caste moyenne, sa femme et son fils ont été banis il y a qq années.
Pour vaincre la solitude, il s'offre les services d'une androïde dont il tombe amoureux. Capables de manifester de l'empathie pour les humains, Max s'attache beaucoup à son andro.
Un jour (c'est la seconde partie du livre qui débarque brutalement), Max décide qu'il doit retrouver son fils. Il sort de la ville pour le rechercher et découvre une campagne où tentent de survivre ceux qui sont mis à l'écart du système et qui ont perdu tous leurs droits. Il y découvre une autre société, beaucoup plus humaine et réfléchit sur le sens qu'il souhaite donner à sa vie.
Moyen plus : beaucoup de longueurs.
Sujet original
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Si l'auteur a réussi à inventer un monde de science-fiction dystopique plein d'enjeux possibles, il n'a réussi à en exploiter aucun et nous lasse très vite avec des juxtapositions de scènes plates sans réelle intrigue, évolution ou cohérence. le protagoniste est un tel stéréotype que j'ai cru avoir affaire à une satire. L'auteur a réussi à inventer un monde, mais a échoué à faire un roman. Et même ce monde, bien que développé avec une minutie louable, n'a rien de bien original. Ennuyeux à mourir.
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