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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En lisant ce livre, je m'attendais à une fiction d'anticipation à la 1984, Meilleur des mondes, Ubik… Bref un récit percutant. En réalité, ce n'est pas tout à fait cela. Il faudrait d'avantage le voir comme un Marc Levy à la sauce SF. Ce n'est donc pas un roman d'anticipation super percutant, mais d'avantage un récit très grand public sur une histoire d'amour entre un homme et un robot, dans un monde où le système de caste serait revenu.

la partie SF est ici est surtout un prétexte pour que l'auteur puisse taper sur les grands méchants GAFA. La partie 1 était plaisante à lire et sans prise de tête. Nous avons un héros qui se trouve tiraillé entre son confort personnel hyperconnecté, dans une société totalitaire, et des regrets sur la manière dont il est séparé de son fils, un peu à la manière du mur de Berlin.

Dans la partie 2, la partie SF est quasiment réduite à néant. C'était surtout une ode à la nature, à la déconnexion, et un éloge de la décroissance. J'avoue que cette partie était vraiment ennuyante à mon gout, due à cette opposition est hyper caricaturale et les raccourcis trop faciles.

Finalement, je n'ai pas été transporté par ce roman, pas attaché aux personnages, pas adhéré à l'univers, ni sensible au le message qu'il souhaite faire passer. Dommage.
Lien : https://cyberlecture.wordpre..
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Roman post-apocalyptique d'anticipation mais au final très peu de SF dedans car le traitement est tellement proche de notre vie actuelle que bon...voilà. Cela reste un très bon roman sur la décroissance, l'hyper connectivité et le fait que l'on peut s'en passer oui...
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J'ai trouvé dans ce livre à peu près ce à quoi je m'attendais au vu des commentaires : assez peu de science-fiction mais beaucoup d'introspection. Celle d'un homme, écrivain, installé dans la situation relativement confortable de 'Désigné". Dans ce futur imaginé par l'auteur, la population est divisée en trois catégories : les Élites, les Désignés et les Inutiles. Les premiers disposent à priori du pouvoir depuis que Foogle a pris le contrôle de la vie privée et rendu public les données de tous les utilisateurs des diverses réseaux. Ils décident, jouissent de privilèges, ont accès à toutes les technologies leur permettant de prolonger leur vie. Les seconds, les Désignés, sont à la botte des Élites, remplissent les tâches qui leur sont assignés avec la crainte tout de même d'être un jour déchus dans la dernière catégorie : les Inutiles. Ceux-là sont les rebuts de la société, ou ceux qui ont refusé de se soumettre à la dictature de Foogle et qu'on juge donc négligeables, au point de les chasser des grandes villes et de les stériliser à leur insu via l'eau potable. On suit donc cet écrivain Désigné qui se décide un jour à prendre un androïde afin de combler sa solitude depuis le divorce d'avec sa femme et le départ de son fils, tous deux considérés comme des Inutiles par Foogle. Très vite, il est fasciné et tombe amoureux de cette créature divine, sans défaut, capable de le consoler et de le combler à tous les niveaux. La particularité de ces androïdes, c'est qu'ils sont capables d'empathie, apprennent au contact des humains et s'adaptent grâce au cerveau "Mère" qui les relie entre eux et distille son Simili-Love aux quatre vents. Mais bientôt, une nouvelle génération d'IA est en passe de remplacer celle-ci, et selon Jane, l'androïde, cela risque bien de signer la fin de l'humanité. Nous avons là un roman d'anticipation à la française, avec très peu d'action et surtout une réflexion sur notre humanité, ce qui nous différencie des animaux et des robots, ainsi que notre déconnexion totale de la nature alors qu'on vit dans un monde ultra-connecté. Ce n'est malheureusement pas une idée révolutionnaire, même si la lecture est facile et agréable, et j'ai trouvé le tout assez moralisateur voire culpabilisant. Vautré dans notre confort technologique, nous nous laissons faire par les Gafa, bercés par nos illusions, oubliant ce qui fait de nous des Hommes, jusqu'à perdre le contrôle de nos vies. Bon, je ne regrette pas ma lecture, mais elle ne me restera pas gravée non plus. Tout est assez simple, facile, "il suffirait de...", et évidemment, la seule solution valable est de tout envoyer valser et de se reconnecter à Mère Nature, si possible, avant que les robots ne prennent le pouvoir et ne décident de nous rayer de la carte comme de la vermine. Ce n'est pas inintéressant, loin de là, mais ce n'est pas la folie non plus. Un bon petit livre à se mettre sous la dent quand on a un petit creux, qu'on a besoin de se conforter dans les idées que j'ai développé plus haut, mais si vous êtes en quête de vraie science-fiction, il vaut mieux passer son chemin.
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Ce roman m'a fait penser à :
- Her, le film de Spike Jonze, dans lequel Joaquin Phoenix tombe amoureux de son programme d'exploitation, incarné par la voix de Scarlett Johansson.
- C'est le coeur qui lâche en dernier, de Margaret Atwood, qui parle également d'amours synthétiques (entre autres sujets de ce petit livre beaucoup plus léger et ludique que La servante écarlate).

Si le titre (surtout) et la 4e de couverture (aussi) nous annoncent une histoire d'intelligence artificielle ou de transhumanisme, Simili-love est en fait un pamphlet anti-GAFA qui se camoufle sous la simili-romance. C'est un roman à thèse, qui interpelle le lecteur, par le biais de la fiction, sur les risques et conséquences de notre inattention mondiale à l'usage de nos données par les sociétés 2.0. Sous couvert de science-fiction, Simili-love parle évidemment – comme tous les romans de SF ou de fantasy – de notre société contemporaine et de ses travers, c'est-à-dire ici : l'exploitation des données personnelles par des entreprises supra-étatiques mal intentionnées et ses conséquences.

4e de couverture :
Dans un monde socialement fracturé, Foogle décrète la Grande lumière, rendant publiques les données personnelles de chacun. Dépourvus d'intimité, les gens s'isolent et vivent avec des androïdes facilitateurs de vie. de plus en plus nombreux, les pauvres sont chassés des centres, et perdent tous leurs droits. Après des années de dépression et de solitude, un écrivain quinquagénaire tombe fou amoureux de son androïde et rompt avec son statut protégé…

Est-ce ce décalage entre le propos annoncé (amour homme / machine) et le fond réel (alerte sur les données personnelles et sur une société hyper-clivée) qui m'a gênée à la lecture ?

Ou bien l'impression que l'histoire d' »amour » aurait pu être traitée de façon plus fine et plus intéressante, alors qu'elle est finalement assez vite évacuée ?

[Suite et fin de la chronique sur le site des Mécaniques Imaginaires, suivez le lien !]
Lien : https://lesmecaniquesimagina..
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