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Elfes - BD tome 27 sur 35

Gianluca Maconi (Autre)Gianluca Maconi (Autre)
EAN : 9782302083165
56 pages
Soleil (19/08/2020)
3.85/5   41 notes
Résumé :
Dans la vieille forêt de Torunn les clans elfes qui la peuplent ont une réputation de sauvagerie. Tant envers les étrangers qu’envers les clans rivaux. Kaënn l’a appris à ses dépens. Alors qu’il était un jeune enfant, le maître ogham du clan des Hautes Frondaisons a tué son père avant de l’adopter et faire de lui un guerrier. Kaënn sera déchiré entre la voie de l’honneur qui lui impose le respect de son maître et une voie plus funeste, celle de la vengeance.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Déjà pour commencer, force est de constater que l'univers des Terres d'Arran s'est largement agrandi durant la pandémie du Covid-19 (je vous laisse la surprise de la découverte en 2e de couverture, véritable invitation à l'aventure contrairement au credo des littéros concernant les cartes en fantasy). Ensuite ce tome 27 intitulé "Les Maîtres Ogham" met en avant les Elfes Verts de la Forêt de Torunn alors que les tomes précédents consacrés à ce peuple mettaient en avant ceux des Forêts de Daëdenn et de Duhann. Et ici nous découvrons des Ayatollahs Verts partisans de la décroissance qui refusent toutes les formes de progrès technologique, sauf que pour combattre les Nains et leurs armes de métal recouverts de runes magiques il leur a fallu avoir recours à des armes de bois recouverts d'oghams magiques avant que leur société radicalisée ne se centre sur la loi du plus fort en excluant les plus faibles… (Hoplites spartiates, samouraïs japonais, Melnibonéens de Dark Fantsy ou Nazis d'uchronie mêmes combats suprématistes ?)

Comme David Gemmell le regretté maître anglaise de l'heroic fantasy, Nicolas Jarry raconte toujours la même histoire, mais il le fait tellement bien qu'il pourrait ainsi continuer indéfiniment… Donc nous retrouvons ce bon vieux schéma de l'adolescent en colère contre la terre entière qui doit se trouver un père. J'arrête tout de suite les féministes enragées déconnectées de la réalité qui vont dégainer leurs éléments de langage contre « les hommes blancs cis hétéros qui défendent la tyrannie du patriarcat » (sic) : le schéma marche très bien qu'elle que soit le sexe ou le genre des personnages, ou quel que soit leur « race » ou leur « religion » par ailleurs parce qu'il est universel et envoie chier tous ceux qui ne savent que mépriser pour exister et diviser pour régner (voire par exemple les tomes 12 et 17 eux aussi consacrés aux Elfes Verts). Père naturel ou de substitution / mère naturelle ou de substitution, les parents sont des mentors et des modèles qui nous accompagneny dans la vie en vous offrant une vision de la vie…

Au sein des Elfes Verts de la Forêt de Torunn, Kaënn (Cain ?) est l'étoile montante de son clan. Non seulement il a un don, mais il fait aussi fi de la tradition donc c'est le parfait pion… Mais en plus d'être un rebelle qui cultive son altérité c'est aussi une pièce rapportée. Son père était un guerrier errant qui est mort en défiant Yaëva la championne du clan : depuis l'enfance il maudit ce père qui l'a abandonné et il aime comme une mère celle qui l'a recueilli avant de tout lui apprendre de la force et de la magie, de l'épée et de la sorcellerie. L'inverse n'est pas forcément vrai car malgré sa force dans une civilisation qui ne respecte que la force elle lui préfère quand même sa fille naturelle Alorënn (elle lui demande de veiller sur elle : espère-t-elle que c'est un couple et un non un individu qui lui succédera à la tête du clan ? nous ne le saurons jamais !). Tout bascule le jour où l'artiste martial Adermenör vient défier Yaëva : dans une civilisation qui ne respecte que la force le challenger n'a aucune pitié pour la championne affaiblie non par la vieillesse mais par la maladie (remember Toki : les vrais savent). Kaënn aurait dû se plier à la tradition et se rallier au vainqueur sans sourciller, mais il place les sentiments au-dessus de la raison et c'est pour cela qu'il pète les plombs et qu'en châtiment on le condamne à un sort pire que la mort (OMG l'Arbre-Ogre !)…
Kaënn est sauvé in extremis mais mutilé dans sa chair et dans son âme il doit tout réapprendre auprès du centaure D'Arn'Rör qui devient son ami et de la guerrière-sorcière Syriënn qui devient sa maîtresse. Comme Edmond Dantès il s'engage sur la voie de la vengeance, et comme vous le savez ceux qui l'arpentent doivent se préparer à creuser pas mal de tombes… Car il est acteur de sa propre vengeance, mais aussi le pion d'une deuxième vengeance avant de découvrir parmi les fantômes du passé qui tentent de communiquer avec lui que depuis toujours il est porteur d'une troisième vengeance qui le dépasse et le transcende… Il n'est pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et il n'est pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre : on n'a pas menti à Kaënn, c'est Kaënn qui s'est menti à lui-même car produit de son passé et de sa société il ne peut pas échapper au code d'honneur qu'il n'a jamais cessé de critiquer. Est-il prêt à perdre à son avenir pour honorer les promesses du passé ? Heureusement que comme Edmond Dantès avant lui il peut compter sur un Abbé Faria pour arpenter sa propre voie… To Be Continued ?!

Il y a tellement de choses à dire… (déjà je pense avoir été suffisamment explicite sur le thème la vengeance)
D'abord on développe le thème de l'apprentissage, et Nicolas Jarry reprend pas mal ce qu'il avait déjà fait dans le tome 17 en développant un chouette relationship drama avec un personnage inexpérimenté angoissé par l'avenir et un personnage expérimenté hanté par son passé (les millions de lecteurs de David Gemmell savent). Ici Kaënn souhaite découvrir son passé pour se libérer alors que D'Arn'Rör veut lui l'oublier pour s'en libérer : on ne nous délivre aucune information sur le centaure certes, mais gageons qu'il y aura une place à l'avenir dans une autre bande-dessinée consacrée aux Terres d'Arran...
Ensuite avec ses clans féodaux, ses dojos d'arts martiaux, ses samouraïs et ses rônins, la Forêt de Torunn s'inspire totalement du Japon des films chanbara. Mais arts martiaux un jour arts martiaux toujours, le chanbara n'est lui-même que la version japonaise du genre beaucoup plus vaste du wuxia. Je pourrais écrire une thèse sur tout cela, mais je vais tout résumer par une seule idée. Ce tome comme la trilogie "Star Wars" suit à la lettre les fondamentaux de la trilogie de "La Rage du Tigre" car nous devons vivre comme des frères ou mourir comme des idiots (les ayatollahs verts ressemblant de plus en plus aux fascistes bruns)… Car dans ce tome nous suivons un jeune guerrier arrogant et insouciant qui est défait et mutilé avant de devoir tout reprendre à zéro, et d'être tenté par un Côté Obscur plus rapide et plus facile alors qu'il doit faire face à des choix déterminants…
Mais on peut aller plus loin ! Tout pouvoir peut un jour rencontrer un pouvoir plus grand encore (remember la philosophie de Dokho de la Balance : les vrais savent)… C'est pour cela que tous les partisans de la loi du plus fort sont constamment coincés entre les plus forts qu'eux prêts à tout pour les écraser et les plus faibles qu'eux prêts à tout pour se venger d'eux. La civilisation des Elfes de la Forêt de Torunn est donc une dystopie, pire encore un véritable enfer sur terre qui broie sans pitié les altérités, les individualités et les personnalités. Difficile de ne pas penser à l'idéologie hypercapitaliste et néo/ultralibérale de la ploutocratie mondialisée actuelle avide de compétitivité mortifère où tout le monde est en guerre contre tout le monde et où les faibles sont voués au chômage et à la pauvreté quand on ne les invite parfois pas carrément à se tuer (dixit les élus macronistes applaudissant des deux mains les suicides de paysans car « il faut être digne et se suicider discrètement pour 300 euros par mois, plutôt que de manifester bruyamment pour obtenir 1500 euros par mois »)

Le point faible de ce tome reste les graphismes à 6 mains de Maconi, Benoit et Aquaro. J'ai beau apprécié les dessins très satisfaisants des artistes qui pleins de bonne humeur et de bonne volonté ne cessent de progresser, oh oui on doit acter qu'ils sont en dessous du récit qui nous est conté !
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Mes retrouvailles avec la série Elfes se sont très bien passées. Ouf !

Moi qui pensais ne plus vraiment trouver d'attrait à l'ensemble de ces séries - Elfes, Nains, Orcs et Gobelins et Mages - un peu lassée par un scénario en toile de fond qui s'étire et qui demande qu'on se réfère aux anciens albums qu'évidemment je n'ai pas sous la main, par des histoires répétitives et par des personnages qui finissent par tous se ressembler.

Celui-ci, le tome 27 de Elfes, ne me fera pas mentir. C'est encore une histoire d'enfant qui va se retrouver seul parce que son père aura été tué dès le début de l'album, qui sera initié au combat, et qui forcément n'aura qu'une envie : se venger.
Je me sauve en courant ?
Ben non.
Parce qu'en fait, j'aime beaucoup ces histoires là !

J'ai adoré Kaënn et son sale caractère, et surtout les réparties cinglantes qu'il entretient avec son maître , le centaure Am'Rör, sacré cogneur ayant une fâcheuse tendance à picoler à longueur de journée.

Les Elfes sylvains ne sont pas toujours mes préférés car leurs conflits entre clans me paraissent souvent stériles et sans raison. C'est toujours à celui qui sera le plus fort et toujours une question d'honneur. Si j'ai bien aimé cet album, c'est parce que justement cet honneur est malmené. Je ne résiste pas à citer ici la réplique d'Am'Rör :
" L'honneur...J'ai sacrifié plus que ma propre vie pour ce mot vide de sens. L'honneur, c'est juste un joli napperon qui sert à cacher le gros tas de fumier qu'est en dessous..."

Ce que j'apprécie par contre chez les Sylvains, ce sont les décors : les immenses arbres tortueux, les maisons perchées, les racines géantes...

Ce qui est bien aussi chez les Elfes, en général, c'est l'égalité naturelle entre hommes et femmes. Ces dernières se battent, deviennent maîtres de clan parce qu'elles en ont le mérite et se font obéir par des hommes sans que cela pose souci. Ici, les discriminations sexistes n'existent pas et les femmes n'ont pas besoin d'en faire des tonnes pour s'imposer. Et ça c'est plutôt pas mal !

Et puis, une autre chose aussi que j'aime bien, je l'avoue... Les beaux p'tits mecs teigneux mal dans leur peau, ça m'a toujours fait craquer !

Finalement, tout ce que j'aime chez Elfes se retrouve dans cet album ci, alors pourquoi bouder son plaisir ?


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Les Elfes Sylvains ne sont pas des pacifistes, loin s'en faut !

Différents clans vivent dans le vieille forêt de Torunn et chacun des chefs peuvent défier un autre chef dans un combat à mort où le gagnant rafle tout : le domaine et le clan du vaincu.

Dans toute cette violence, il y a un point positif, c'est que le jeune Kaënn a été adopté par celle qui a décapité son père…

Tout est relatif, je sais…

Anybref, Kaënn est un ado tourmenté, en guerre contre le monde entier, avide de prouver ce qu'il vaut, avide de reconnaissance, de figure paternelle, maternelle…

Un ado, quoi ! Les boutons d'acné en moins et un sabre en bois pourvu d'oghams en plus.

Ogham ? Si les Nains gravent leurs épées, leurs haches, de runes magiques, les Elfes Sylvains gravent leur sabre de bois de signes magiques, appelés oghams. Ce qui rend leur sabre plus solide que le métal, sans avoir dû faire des trous dans la terre pour chercher des métaux. Tiens, on dirait des Hommes, ces Nains qui creusent partout.

Avec un petit côté samouraï pour les dojos et les combats aux sabres, avec codes d'honneur et tout et tout, cet album reste dans le classique avec un ado (Kaënn) en bute avec ce monde où seul les plus forts gagnent, se cherchant un modèle, en désaccord avec les règles ancestrales et qui possède un maître d'armes assez spécial…

Si j'avais pensé qu'entre Kaënn et son maître D'Arn'Rör allait se jouer un remake Luke/Maître Yoda, je me suis fourrée le doigt dans l'oeil. D'Arn'Rör est politiquement incorrect et boit pour oublier son passé (on ne sait pas ce qu'il s'est passé), tandis que Kaënn se triture les méninges pour se souvenir de son passé qu'il a oublié ou occulté.

Une histoire classique, donc, mais racontée autrement, avec des surprises, des personnages qui ne vont pas là où on le penserait, qui ne font pas ce que l'on croit qu'il vont faire et puis, nul n'est à l'abri d'une magouille ou d'un mensonge dans ces albums et les auteurs aiment souvent nous surprendre, ce qui est toujours agréable, même si on s'était fourvoyé.

Des personnages intéressants, surtout dans le cas de Kaënn qui, n'ayant jamais cessé de critiquer les règles de sa société, est bien obligé de les appliquer quand même, puisqu'il a promis de se venger. Tout le monde possède ses propres contrariétés en lui. Et puis, qui veut se venger doit creuser deux tombes…

Rien n'est simple dans la vie et rien n'est tout à fait blanc, ni tout à fait noir… Et il n'y pas de pire sourd que celui qui ne veut pas voir et de pire aveugle que celui qui ne veut pas entendre… Ou c'est le contraire ??

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Kaënn est une jeune elfe qui cherche son chemin. Son premier souvenir d'enfance est son père qui défie le maitre des oghams du clan sylvestre des hautes frondaisons. Ce dernier se fait décapiter et l'enfant qu'il est alors se fait adopter par la chef du clan. Entre colère et respect son coeur balance.

A l'étroit sur la carte initiale, les terres d'Arran s'agrandissent afin de laisser plus de place aux différents récits. Nous nous trouvons ici dans une forêt reculée et sauvage où le peuple des elfes sylvestres est tout sauf sage et pacifique. Rivalité entre clans, art du combat et des oghams magiques poussés à leur paroxysme, sens du sacrifice... tous les ingrédients sont là pour un récit sanglant porté sur la vengeance.
Notre personnage central Kaënn est donc un peu perdu, il se laisse aller à la colère bien souvent. Il a du mal à mettre ses sentiments au clair et à faire la différence entre ami et ennemi, entre le bien et le mal. Bref il se cherche avec pas mal d'errement en chemin. malgré son côté violent il reste attachant car au final n'est-il pas un enfant perdu?
Petite nouveauté, un des personnages de l'histoire est un centaure. En dehors des créatures types troll/orcs/gobelins et dragon, c'est la première fois que l'on voit un être plutôt issu de la mythologie gréco-romaine. Seul, on ne connait pas son histoire qui semble pourtant tourmenté. Il reste mystérieux et titille notre curiosité. J'espère que l'on en apprendra plus sur un tome ultérieur.
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Le jeune elfe Kaënn veut se venger du meurtrier de son père, même si c'est celui qui l'a en fait élevé.

Un tome sur la vengeance, mais aussi la découverte du secret de ses origines. Mais chaque secret en cache un autre, ce qui devient un peu fastidieux malgré quelques batailles.

J'ai aimé, mais le scénario est un peu trop tortueux à mon goût.

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critiques presse (1)
ActuaBD
16 septembre 2020
Une nouvelle aventure elfique pour les amateurs du genre, qui devront néanmoins déplorer un certain manque de constance dans le style graphique de Gianluca Maconi et Benoît Bertrand, faisant un peu trop la part belle aux décors ponctués de gros plans.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Remonter dans sa mémoire, c’est s’engager dans un goulet de plus en plus étroit, il y a un moment où on ne peut aller plus loin. Malgré tous nos efforts, même en s’écorchant l’âme on se retrouve coincé.
Commenter  J’apprécie          250
Remonter dans sa mémoire, c’est comme s’engager dans un goulet de plus en plus étroit, il y a un moment où on ne peut aller plus loin.
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Son âme saigne d'une blessure qui ne peut guérir, centaure... Tous les combats qu'il mène ne sont que le reflet de ses tourments intérieurs... C'est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Celui qui trouvera la faille qui se cache en lui le vaincra. Quant aux autres, ils seront impitoyablement emportés par sa fureur.
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J'aurais pu mettre fin à tout ça... mais il faut du courage pour blesser ceux que l'on aime.
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L'honneur, c'est juste un joli napperon qui sert à cacher le gros tas de fumier qu'est en dessous...
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