L'album parlera de prévention sur les outils connectés.
Et c'est un chien domestique qui nous racontera le glissement vers l'ère numérique qui le fera un peu tomber dans l'oubli avec les enfants de sa maison.
Ce qui est amusant, c'est la présentation des faits très subtile, posant un parallèle entre les deux situations par l'auteure
Amélie Javaux: l'arrivée du chien et l'arrivée du téléphone, de la tablette et de la console.
L'auteure portera habilement et sans démonstration à notre attention l'effet de nouveauté et le pauvre chien posé au même niveau d'importance que les jeux: de l'intérêt enthousiaste et puis l'affaire est reléguée dans un coin.
Et la responsabilité de toutou dans tout ça, ses besoins de jeux et de promenades, d'attention, d'écoute et d'affection?
Mais les enfants ne seront pas les seuls mis au pilori: les parents auront aussi attrapé le virus et seront absorbés par les propositions de l'écran.
L'affaire ne sera pas amenée d'une manière lourde, c'est le besoin de toutou qui amènera à se poser très justement des questions.
Et ce qui devait arriver arrivera avec un toutou délaissée.
La famille se reconnectera avec l'amour de son chien perdu, heureusement.
Pas de caricature ou de diabolisation de l'outil écran, un temps donné à chaque chose sera évoqué et le titre pourra servir de support pour éduquer, convaincre les jeunes lecteurs de l'utilité de décrocher des écrans de temps en temps ( la fin l'illustrera bien).