« Il y a des hommes dont il est glorieux d’être haï » …..
Pourquoi vouloir amasser tant de connaissances ? Et les mettre à la portée du plus grand nombre de gens possible ? Parce que nul ne peut prendre de décision dans la vie, ni faire des choix, s'il ne dispose de l'information nécessaire.
« Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander les autres. »
« Aucun homme
N’a reçu de la Nature
Le droit de commander
Aux autres » ...
« L’homme le plus heureux est celui qui fait le bonheur d’un plus grand nombre d’autres » ..
Si le monde dans lequel nous vivons offre plus de possibilités qu’auparavant, à de plus en plus de gens, des possibilités de voyager, de communiquer, de vivre mieux et plus libre, ce n’est pas uniquement grâce aux progrès des moyens de transport, de l’informatique, de la médecine. C’est avant tout grâce à la réponse que Diderot donnera à ce : Pour qui ? Une réponse qui nous paraît évidente aujourd’hui. Mais qui, en son temps, vaudra à Denis d’être tabassé et jeté en prison.
Parce que des hommes ont communiqué à d’autres ce qu’ils savaient, ce qu’ils avaient vu ou découvert. Et oui, il a bien fallu que ce jardinier apprenne son métier d’un autre. Peut-être de son père ou de son oncle. Tout comme Denis tient le peu qu’il sait de ses professeurs, de ses parents, de ses amis. Et de ceux qui écrivent des livres.
Mais Denis n’étudie pas pour apprendre un métier. Gagner sa vie. Et la passer tout entière à arroser des capucines. Ou prononcer des messes à l’église, puisque sa famille l’a inscrit au séminaire pour en faire un abbé. À dix-sept ans, il ne voit pas pourquoi il ne deviendrait pas explorateur ou corsaire, architecte ou astronome, horloger ou violoniste. Peut-être même comédien. Il a bien trop de rêves pour n’en choisir qu’un seul. Pourquoi le ferait-il ? Tout le passionne.
Denis a écrit que l’école devrait être gratuite, publique et ouverte indistinctement à tous les enfants d’une nation.
« La vie sauvage est si simple, et nos sociétés sont des machines si compliquées ! Le Tahitien touche à l'origine du monde, et l'Européen touche à sa vieillesse. » Denis Diderot , le supplément au voyage de Bougainville.
Vingt et un millions sept cent mille mots pour en vaincre un seul : l'ignorance.