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Un agréable moment de lecture mais dont l'histoire, je pense, ne me restera pas longtemps en mémoire. .

Etant dessinatrice, j'ai particulièrement savouré les passages relatifs au plaisir de dessiner et les émotions que cela procure. Son pouvoir et le danger qu'il suscite à l'époque. Magnifique !

Quant à l'histoire, il y a des moments qui paraissent vraisemblables, un contexte historique implacable, cruel, et bizarrement d'autres improbables au vue justement de ce contexte impitoyable de l'époque, qui me feraient plus penser à de l'eau de rose (c'est le cas de le dire). Peut être, un "tout est bien qui finit bien" qui ne me parait pas très plausible et qui me déçoit un peu. Difficile à expliquer... Disons qu'au vue du contexte historique très bien dépeint d'ailleurs, inconsciemment, j'ai du mal à concevoir un tel dénouement. Une fin terrible et inévitable, de la cruauté, m'aurait semblé plus plausible et plus fort. Une impression mitigée me laissant donc un impact émotionnel insuffisant pour une meilleure note. Mais ceci est purement subjectif et personnel.
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A la suite de l'assassinat d'Arbuès, des caricatures fleurissent sur les murs de la ville. Ces impressions sont assez grossières mais signées par une rose au contraire extrêmement fine qui requiert une grande maîtrise de l'art de la gravure. Furieux, le grand Inquisiteur Tomas de Torquemada promet une récompense à ceux qui trouveront qui est le graveur.

Angel de la Cruz est un mercenaire qui travaille pour la police en croquant des signalements de fugitifs, de brigands, d'hérétiques. Connaissant bien le milieu des graveurs, il décide de trouver l'auteur des affiches.

Deux familles de juifs convertis, Abraham Cuheno et ses enfants Raquel et Yéhida ainsi que Ménassé de Montesa et sa fille Léa sont inquiets des ravages de l'Inquisition et se préparent à un exil vers l'empire Ottoman. Ménassé possède une grande quantité de manuscrits et de livres, ainsi qu'une belle collection de gravures, sans doute la plus importante d'Espagne.

Les différents protagonistes vont se rencontrer, se croiser, se confronter dans un récit construit autour de l'art comme objet de déstabilisation.

Non-dit, secret ... l'intrigue et l'aventure sont au service de l'histoire de la persécution de l'inquisition, la conquête de la liberté et l'art de la gravure.

Une lecture enrichissante.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Raphael Jerusalmy nous livre ici un roman habile et efficace. La rose est belle et se laisse admirer.
Dans un contexte d'inquisition religieuse l'Espagne a peur. Les non chrétiens sont menacés, leur vie ne tient qu'à un fil mais la rébellion existe, celle de l'image plus que des mots. Celle ci est parfois plus efficace mais toute aussi dangereuse. Léa notre jeune artiste ne peut se résoudre au règne de la terreur et se joue de l'évêque Torquemada et de son émissaire brutal mais aussi artiste. Son courage lui coutera chair et au coeur d'une image parviendra-t-elle à survivre
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Un roman d'une belle prose, court et intense dans son histoire.
Lien : http://universelicec.com/
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Un bon roman sur une période dont on parle peu, la "dictature" de l'Inquisition en Espagne vers 1485 . On y trouve un peu de tout, de l'histoire (notamment l'histoire des juifs convertis) , de l'aventure, de l'art... les passions du jeu et de la gravure. Des personnages intéressants et une fin que j'ai trouvé un peu étonnante et réconfortante après une description assez noire voire angoissante de l'Espagne sous l'Inquisition. A lire.
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D'une plume poétique, Raphaël Jérusalmy met en exergue le pouvoir des images dans l'Espagne du XVème siècle. Un texte (réussi) sur la liberté...
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Tres joli livre, court, avec une écriture étonnante et subtile comme les arts graphiques et ces mystères qu'elle évoque.
Une petite histoire, presque un poème ou une ode, saupoudrée d'Histoire et de romantisme.
Coup de coeur...
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Une rose qui sent le soufre : à Saragosse en 1485, l'Inquisition souffle la persécution et certains résistent.
Pedro de Ardues, grand inquisiteur, est sauvagement assassiné. Son successeur ? le sinistre Torquemada. En Aragon, le roi d'Espagne essaie d'asseoir son pouvoir en s'aidant de l'Inquisition : combattre les hérétiques, ottomans mais aussi les juifs qui tiennent le haut du pavé. D'où les nouveaux convertis mais également les résistants. Dans les milieux juifs : Menassé de Montesa, nouveau converti, et sa fille Lea, une beauté doublée d'une âme indomptable, le riche Abraham Cuhenno, juif bon teint et son fils Yehuda, fidèle à son idéal et également amoureux. Angel de la Cruz, plutôt rustre, est chargé par Torquemada de retrouver les comploteurs contre Pedro de Ardues. Angel est aussi un fin dessinateur et il peut compter sur son chien Cerbero pour engendrer la terreur.
Raphaël Jerusalmy est un esthète dans ses descriptions : elles nous font rêver et visualiser les peintures et sculptures de la Renaissance. Que de choses, l'on apprend sur l'Inquisition, l'empire ottoman, les luttes d'hégémonie entre le pouvoir royal et le pouvoir papal.
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Le récit commençait pourtant bien : le meurtre orchestré de l'Inquisiteur de Saragosse ; des caricatures dans toute la ville oeuvres d'un mystérieux graveur ; deux jeunes filles en fleur et un personnage digne de Quasimodo.

Mais le charme n'a pas pris. le style est plat qui enchaîne les actions.

Le vocabulaire se veut d'époque (l'emploi de « familier » pour désigner un indique à la solde du plus offrant) va mal avec une histoire moderne de jeune fille rebelle. Qui peut croire qu'au 15e siècle en Espagne il était possible pour les jeunes filles de cacher leurs activités révolutionnaires à leur famille ? Se mêlaient-elles de politique ? Etaient-elles en mesure de se moquer de la religion établie ?

Je n'y ai pas cru un seul instant. Et mêmes les pages sur la composition offset ne m'ont pas passionnées.

Un rendez-vous manqué.

L'image que je retiendrai :

La dernière, celle du bâton de Moïse.
Lien : http://alexmotamots.fr/la-ro..
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