En tant que père de tes enfants,en tant qu'ami, pour ce que nous avons vécu ensemble,parce que je t'aime et que je tiens à toi. Je n'ai pas besoin d'être marié avec toi pour ça. Notre lien est bien plus fort qu'un mariage. Il est éternel.
Les histoires sont les seules choses vraies de notre monde. Le reste n’est qu’un rêve.
Quand je lis un livre, j’ai l’impression de vivre. Et quand je le termine, le rêve reprend ses droits.
Ellie lisait deux livres par semaine et, quand ils la taquinaient à ce sujet, elle leur répondait : "Quand je lis un livre, j'ai l'impression de vivre, et quand je le termine, le rêve reprend ses droits."
Est-ce que c’est ça, le deuil ? Est-ce que c’est ce qui arrive quand on enterre enfin son enfant ?
L'enfer, c'est de ne pas savoir. Ne pas pouvoir avancer. Je ne peux pas reprendre ma vie tant que je ne sais pas où elle est. Je marche dans des sables mouvants, les yeux fixés sur l'horizon, mais je ne peux jamais aller de l'avant. Je suis une morte-vivante
Laurel a machinalement posé sa main sur sa gorge, submergée par l'impression d'être le jouet du destin. Et si sa rencontre avec ce bel inconnu n'était pas le fruit du hasard comme elle le pensait, mais la réunion de deux individus aux vies trouées qui attendaient l'un comme l'autre que quelqu'un tombe du ciel pour les combler.
Elle observe sa fille se déplacer dans sa petite cuisine, ouvrir et refermer les placards, avec ce langage corporel si fermé et discret. Elle se demande si elle a déjà été proche de sa fille un jour.
Laurel la prend dans ses bras, la serre contre elle, lui embrasse les cheveux, et sent l'immense amour qu'elle a pour cette enfant s'abattre sur elle comme une violente et splendide averse d'été.
« la mère d’Ellie disait que le mois de mai était le vendredi soir de l’été, un aperçu chaud et lumineux de tous les bons moments à venir, une invitation à vivre . »