Par certains aspects, je me renfermais dans cette personnalité antisociale pour me protéger. Etre invisible, c'était être en sécurité.
Les histoires sont les seules choses vraies de notre monde. Le reste n'est qu'un rêve.
Une nouvelle chance de s'en sortir lui avait échappé, glissant entre ses doigts. Et elle n'en savait rien.
Laurel a machinalement posé sa main sur sa gorge, submergée par l'impression d'être le jouet du destin. Et si sa rencontre avec ce bel inconnu n'était pas le fruit du hasard comme elle le pensait, mais la réunion de deux individus aux vies trouées qui attendaient l'un comme l'autre que quelqu'un tombe du ciel pour les combler.
Elle s’était imposé une nouvelle routine, immuable et serrée comme une camisole. Depuis trois ans, elle gardait sa folie à l’intérieur et ne la partageait avec personne.
Je pensais que ma personnalité était fixée, que mon "moi" était immuable, que je ressentirais toujours les choses que je ressentais alors et que je croirais les mêmes choses que je croyais à l'époque. Maintenant, je sais que le "moi" est un être fluide qui se métamorphose.
Les histoires sont les seules choses vraies de notre monde. Le reste n’est qu’un rêve.
Elle achetait des plantes pour son balcon, rendait visite à des amis qu’elle n’appréciait plus vraiment pour boire un café qu’elle ne savourait pas vraiment et discuter de choses qui ne l’intéressaient pas vraiment. Elle allait à la piscine une fois par semaine, pas pour garder la forme, mais parce que c’était quelque chose qu’elle avait fait toute sa vie et qu’elle avait été incapable de trouver une bonne raison d’arrêter.
C'était le couple parfait des comédies romantiques pour ados, dans la vraie vie.
C'est toi qui aurais du disparaître. C'est elle qui devrait être à cette table.