Une nuit à Rome, tome 2

Raphaël n'est pas monté dans le train avec Sophia, sa compagne. Il la laisse partir retrouver ses parents. Lui va accomplir sa promesse faite en commun avec Marie de se revoir, 20 ans après, à Rome. Il sait que sa façon d'agir est moche et que cette décision lui coutera forcément cher.
Loin de l'attendre à l'aéroport, Marie le laisse un peu mariner dans son inquiétude ne donnant pas signe de vie. Finalement le texto arrive et les amants se retrouvent.
Mais s'il y a l'euphorie des premiers instants, il y a aussi la conscience qui est présente et bien présente et les retrouvailles ne seront pas aussi sublimes qu'elles auraient pu 'être.
Je ne suis pas entré ni dans le premier tome ni dans celui-ci. Ce dernier lu pour fermer la boucle, sans plus.
Ces amours qu'on fait et qu'on défait sans tenir compte du présent et de ceux qui l'habitent ne me siéent guère. Il y a ou aura, c'est certain, un retour de manivelle. Haut en couleurs pour d'aucuns, façon chutes du Niagara pour d'autres. Ici ce n'est ni l'un, ni l'autre. C'est du moins mon ressenti.
Malgré la qualité du graphisme je me suis ennuyé dans cet album, ce qui est rare car il y a dans une BD toujours quelque chose qui sauve la mise : texte ou dessins. Pour moi le trait était trop réaliste, les couleurs trop fondues, pas assez accrocheuses, certes du bleu, du orange à volonté et du pastel partout, mais aussi quelques teintes trop foncées pour apprécier les vignettes. Sinon la mise en page est bien faite et les bulles bien réparties.
Mais il manque quelque chose pour rehausser le tout.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

"Je ne sais pas ce que je fuis... Je ne sais pas ce que je suis venu chercher..." Dans ce second tome d'Une nuit à Rome, Raphaël atterrit en Italie après avoir laissé tomber Sophia sur un coup de tête.

Il profite pleinement de ses retrouvailles avec Marie bien qu'il soit de temps en temps sujet à un brin de culpabilité. La personnalité de Marie, véritable tentatrice, m'est apparue assez antipathique et malveillante. La bande-dessinée aborde les conséquences et les ravages de l'infidélité à travers les personnages de Sophia et de Damien.

Les dessins de Rome invitent au voyage, mais j'ai été déçue par la fin, la chute m'apparaissant un peu simpliste. J'ai moins apprécié que le premier tome.

Aimer c'est souffrir. Construire un couple durable et harmonieux est un combat de (presque) tous les instants. C'est le propos que Jim semble développer tout au long de ces deux tomes. Car il y a le désir, cet insondable et irrésistible mystère qui nous attire et nous déroute, comme des insectes dans la lumière. Si, pour Raphael, l'amour se nomme Sophia, le désir prend les traits et le corps (et quel corps) de Marie, un amour de jeunesse, qui lui en a fait baver. Il n'a jamais rien pu construire de solide avec elle, sans pouvoir s'empêcher de retourner vers elle, jusqu'à la trentaine. A 20 ans, ils se sont promis que, quoi qu'il arrive, ils passeraient la nuit de leur 40 ans ensembles (ils sont nés le même jour). A la veille de son anniversaire, Raphael reçoit la VHS sur laquelle a été immortalisé cette promesse, accompagnée d'un numéro de téléphone.

Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé. Sur la base d'un postulat assez invraisemblable, Jim met en scène une histoire où, finalement, il ne se passe pas grand chose. L'escapade romaine de nos deux héros fait un peu flop. Les personnages sont néanmoins sympathiques, un peu stéréotypés bobo quadra parisien. Marie est très réussie, aussi bien graphiquement que son caractère de fille un peu paumée, incapable de s'engager et accro à la jouissance (au sens large). Si le scénario ne laisse pas une impression impérissable, demeurent malgré tout quelques réflexions intéressantes, quoique déjà vues, sur le couple, l'amour et le désir. Ainsi, même si Arnaud (le meilleur ami de Raphael), par son refus de la tentation, nous rappelle qu'il est possible de construire un vrai couple et qu'il est également source de bonheur et de satisfaction, cette institution, lieu de l'amour (au sens social du terme) ne cesse d'être battue en brèche par le désir. C'est donc un effort quotidien que de lui résister, pour finalement souffrir de la perte de l'autre, soit par rupture, soit par la mort, comme nous le rappelle cette mama italienne qui pleure son mari après 55 de mariage. Pour autant, céder à ses désirs n'offre que des plaisirs sans lendemains et ne semble pas non plus une solution satisfaisante. C'est donc un regard désabusé que l'auteur porte sur le sentiment amoureux et le couple, un regard qui sied bien à la crise de la quarantaine de son héros. En ce qui concerne le dessin, les couleurs sont très réussies, de même que les scènes de nu, jamais vulgaires. Par contre le soin apporté à certains décors, notamment dans le premier tome, demeure sommaire et les expressions des visages parfois un peu crispées.

Bref, une bd loin d'être transcendante mais relativement sympathique. A lire, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de connaitre Marie.

Raphaël avait cru pouvoir résister mais il a planté Sophia sur le quai de la gare pour prendre un avion pour Rome afin d'aller rejoindre son amour de jeunesse, à qui il avait promis le jour de ses 20 ans de passer la nuit avec elle le jour de leurs 40 ans...
Mon sentiment concernant cette bande dessinée est mitigé. J'ai voulu lire l'histoire jusqu'au bout pour voir où ça menait mais ce que Raphaël fait à Sophia me semble impardonnable sans parler de Marie. Ce sont des caractères complexes intéressants et la fin annoncée d'entrée de jeu dès les premières planches du premier tome où l'on voit Marie se jeter du haut d'une falaise laissaient présager cette complexité mais cet aspect-là de Marie justement ne me paraît pas bien développé.

Je n'ai pas attendu longtemps avant d'attaquer ce 2ème volet du 1er cycle. Il faut dire que nous avions laissé Raphaël juste après qu'il ait décidé de rejoindre Marie à Rome. J'avais hâte d'en savoir plus.

Je ne vais pas de nouveau vous chanter les louanges du graphisme (je vous laisse plutôt relire mon avis ici), je vais me concentrée sur l'intrigue.
Nous retrouvons Raphaël là où nous l'avions laissé. Il a abandonné Sophia à la gare sans une explication et s'est envolé pour Rome. Une fois sur place, aucune trace de Marie qui finit par lui donner rendez-vous dans un hôtel directement.

Dans ce 2ème volet qui clos le 1er cycle, l'auteur aborde encore une fois le thème de la fidélité mais surtout celui de ‘amour et du désir. Raphaël est tiraillé entre 2 femmes. D'un coté, il y a Sophia sa compagne qui lui apporte la stabilité et dont il se dit amoureux, et de l'autre il y a Marie qui incarne l'insouciance e pour qui il brule de désir. La tentation est trop forte pour lui et il va succomber… sans avoir vraiment résister.

Ah la fidélité ! Une valeur qui est chère à mon coeur alors je vous laisse imaginer comme j'ai serré les dents. Après la lecture du tome 1, j'avais le fol espoir que Raphaël et Mare étaient faits pour être ensemble. Mais cette bande dessinée n'est pas une histoire d'amour.
La fidélité est par contre incarnée par Arnaud, le meilleur ami de Raphaël qui ne succombera pas à ses pulsions…lui.

Même si je ne cautionne pas l'infidélité je ne peux nier que Jim offre matière à réfléchir et explore plusieurs thèmes en plus de ceux déjà cités : la culpabilité, les regrets, la reconquête, le pardon…

Si le 1er tome se consacrait presque exclusivement à Raphaël, dans celui ci nous apprenons à connaitre Marie, un personnage assez torturé semble t-il et assez difficile à cerner. Sa personnalité est complexe et cache de nombreuses blessures. Je vais être franche, je ne l'ai pas aimé !

J'ai cependant passé un bon moment même si je ne m'attendais pas à ce que l'histoire prenne cette tournure. du coup, je suis déçue. Je lirai quand même le tome suivant (déjà parce qu'il est dans ma PAL) et parce que l'auteur nous laisse avec une fin ouverte qui présage de nouvelles aventures.

Une bonne lecture cependant en deçà du 1er tome. Je ne m'attendais pas à ça et j'ai été déstabilisée par ces valeurs que je ne partage absolument pas.
Lien : https://monjardinlitteraire...

J'avais lu, il y a quelques années, le premier livre de cette série et, à défaut d'apprécier l'histoire, j'avais beaucoup aimé les dessins de la Ville de Rome ... 

Dans ce deuxième volume, on retrouve Raphaël et Marie, 20 ans après, qui viennent tenir la promesse de leurs vingt ans, à savoir passer ensemble la nuit de leur quarante ans  aux risques de mettre leurs couples et leur vie en péril ... 

Toujours de très beaux dessins de Rome, à qui la tonalité ambrée de ce recueil convient si bien ...   
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Raphaël et Marie se retrouve à Rome. Pour eux, c'est une fin de semaine agréable, où il n'y a qu'eux. La sensualité, le sexe et la passion sont les mots que j'utiliserais pour qualifier ces instants. Ce tome montre les sentiments de tous les personnages. Il y en a beaucoup trop, mais c'est ce qui donne envie de lire toujours la bande-dessinée. le petit-ami de Marie est désespéré de ne pas savoir où elle se trouve. Il est fou d'amour et d'inquiétude. Sophie aime Raphaël, mais lui en veut de partir la tromper avec une autre femme. Il y a une vieille dame qui meurt d'amour. Elle me fait penser à Marie qui aime Raphaël. Marie le laisse partir avec une simple promesse. La vieille dame semble prophétise la vie que Marie a choisi de mener. C'est une belle histoire qui montre une palette de choix et de sentiments intéressants.
Lien : http://les-lectures-d-eden.b..

Un peu déçue par ce deuxième volet de la série . Je suis restée sur ma faim alors que le 1er volume était si dense et si mystérieux.