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"Un père à soi" est, somme toute, une histoire assez banale, mais qui va de surprise en surprise. le lecteur ne s'attend sûrement pas aux événements tels que les décrit Armel Job.

Alban Jessel est à la tête d'une entreprise paysagiste prospère. Il vit avec la femme qu'il aime, Lydie, et ses deux grands enfants qui ne tarderont plus à quitter la maison. Un bonheur banal...

... jusqu'au jour où il reçoit un coup de téléphone d'une jeune inconnue, Virginie. Elle lui raconte avoir accompagné les derniers jours d'une certaine Michelle qui, avant de mourir, lui a demandé de le contacter et de lui remettre quelques photos.

Souvenir souvenir. Alban ne se souvient d'aucune Michelle, mais il va au rendez-vous fixé par la jeune fille. Michelle est, en fait, un amour de jeunesse, mais elle se faisait appeler Carol (la faute à son prénom qui faisait penser à Michelle Martin, la femme de Dutroux et à son patronyme, Nihoul, un autre protagoniste dans l'affaire des enlèvements d'enfants qui ont défrayé la Belgique).

Michelle veut qu'Alban sache que, durant toute sa vie, elle n'a aimé que lui...et aussi qu'il est le père de sa fille...

Bouleversement total dans la vie d'Alban !

Je ne vous en dirai pas plus au cas où vous voudriez lire ce roman et ça serait dommage de connaitre les secrets et les mensonges qui sont à la base de cette histoire.
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C'est une histoire pleine de bons sentiments et de rebondissements, qui se lit agréablement. Ce qui m'a le plus intéressée, c'est le ressenti d'un homme face à ce qu'une femme amoureuse peut faire de lui, ou plus exactement de son souvenir. Cela a satisfait une curiosité féminine décuplée par le fait que j'ai moi-même écrit un roman dont l'héroïne à une propension à vivre ainsi dans ses chimères. La réponse du berger à la bergère, en quelque sorte. Il va falloir que je me procure d'autres romans d'Armel Job, car il semblerait qu'il ait fait beaucoup mieux.

L'auteur est belge et plante souvent - si pas toujours - son décor dans le pays qui est le sien (et le mien). Cela n'empêche pas que la majorité de ses romans ont été publiés par une même maison d'édition française. Jusque-là, rien de bien exceptionnel. C'est qui est plus étonnant, c'est que ce roman fait assez « placement de produits » pour spécialités belges : chicons (endives pour les Français), gaufres de Tournai fourrées à la vanille (et celles à la cassonade alors, miam !), pistolets, spéculoos et bières en tout genre, de la Piedboeuf à la Bush en passant par la Jupiler.. C'est probablement aussi le cas dans ses autres romans. J'imagine que pour non-belge, cela donne une petite touche exotique.
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On connaît bien Armel Job, cet ancien directeur de séminaire devenu un grand écrivain. Son passé de religieux se ressent dans ses romans, ses histoires sont gentiment contées et son style semble dater d'une époque révolue. Mais on l'accepte volontiers tant son talent est grand pour disséquer l'âme humaine, pour comprendre le fonctionnement de ses personnages.
Mais cette fois, il me semble que l'auteur s'est planté. L'histoire est tordue de chez tordue et semble sortir d'un roman de gare. Et sa psychologie a parfois des ratés. Je ne résumerai pas l'histoire (ce serait trop compliqué !) mais je m'arrêterai simplement à l'épouse du personnage principal. Ses réactions face aux élucubrations de son mari sont plus qu'étonnantes : ce personnage semble sortir du Grand Livre des Saint(e)s !
Peut-être ai-je lu trop de romans d'Armel Job ?
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Livre emprunté à la suite d'une critique sur Babelio.

On se doute qu'avec le titre, il va s'agir d'une histoire sur la paternité.
J'ai même eu un peu peur de m'ennuyer : je suis en général pas très fan des livres plutôt personnels.

Mais comme c'est très bien écrit, j'ai continué la lecture et finalement été emportée par l'histoire … qui pourrait s'avérer moins prévisible que ça.
Une bulle surprise.
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A chaque fois qu'on ouvre un roman d'Armel Job, on sait par avance qu'on va le savourer. Ce roman choral n'échappe pas à la règle, c'est encore un régal et je l'ai lu d'une seule traite ! Ce thriller psychologique est très réussi car l'écriture est comme toujours très soignée, ciselée et fluide. Il ne faut toutefois pas se méprendre sur les intentions de l'auteur qui nous invite à explorer des pistes avant de nous surprendre avec des rebondissements toujours délicats et amenés avec brio. Les personnages sont réellement sincères, attachants et parfaitement crédibles. Je ne veux pas dévoiler l'intrigue, mais il est question d'un secret de famille, de mensonges (ou plutôt d'arrangements avec la vérité) et de paternité. L'auteur excelle dans son univers car il sait nous surprendre, cultiver le suspense, instaurer une ambiance et magnifier une intrigue. A lire absolument.  
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Armel Job, auteur belge prolifique, ne nous déçoit pas dans cet opus. Avec toujours une belle empreinte de belgitude savoureuse dans son ambiance et décors, l'auteur nous embarque dans une histoire fluide à rebondissements où se mêlent mensonges, mélancolie, non-dits et questionnements. Je n'en dis pas plus et laisse le lecteur le plaisir de découvrir 😊
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Mon premier livre d"Armel Job et j'avoue ma légère déception par rapport aux notes de babelio....je mets néanmoins un 4 **** même si j'ai trouvé l'histoire un peu invraisemblable....en fait , rien n'est illogique mais pourtant j'ai eu du mal à trouver cela crédible...bon, il faut passer cela et garder la manière dont le héros, confronté à cette femme qui surgit dans sa vie pour lui rappeler son passé comme un bel exercice et le voir changer sa vision du monde et de la relation avec sa femme, tout cela est interessant....un bel exercice aussi sur le mensonge....
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La plume d'Armel Job affiche une qualité constante .
Le choix de ses sujets s'inscrit dans une belle diversité
L'âme humaine et ses tourments
assurent toujours le rôle principal.
Ici, il s'agira du mensonge...
Se tromper, être trompé, tromper..
L'auteur s'amuse à mettre en scène
les milles torsions de cet argument qui
torpillent une petite famille classique.
C'est passionnant,
des rebondissements inattendus
tiennent le lecteur en otage
jusqu'à la dernière ligne.
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Quand il reçoit cet appel de Virginie, Alban, la cinquantaine, heureux chef de famille et chef de son entreprise des 'Jardins de la Meuse' est loin de se douter de l'existence d'un enfant naturel dont il serait le père.

Là où Armel Job est fort, c'est comme les personnages semblent vrais. Là où il est grand, c'est, à travers l'intériorisation des pensées de Virginie et d'Alban, décortiquer comment peuvent germer ces petits mensonges, cette imposture.

Je repensais à ma rencontre avec l'auteur lors des 'Matins du livre' à Huy. Il n'avait aucun plan en commençant son roman. C'était en faisant vivre ses personnages qu'évoluait le récit.

Enchaînant avec 'La doublure' de Mélissa Da Costa, je n'ai pu que regretter l'écriture incroyablement sobre et efficace d'Armel Job.
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Ce récit nous fait une brillante démonstration de l'engrenage dans lequel nous tombons quand nous commençons à mentir. Alban paysagiste dans la quarantaine reçoit un tél d'une auxiliaire d'EMS qui doit lui transmettre un message d'une résidente décédée et qui s'avère être une ex-copine. Pourquoi ne dit-il pas à son épouse avec qui il a rendez-vous, pourquoi la jeune fille ment-elle ? rien de prémédité mais un mensonge en entraine un autre et il devient de plus en plus compliqué d'avouer la vérité. Ce livre nous tient en haleine jusqu'à la fin, car les rebondissements sont nombreux. Une fine étude psychologique sur le désir de père, des secrets de famille, le passé qui nous rattrape et bouleverse notre présent. GB
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