Après le tome « To Hell », nous en voilà sorti avec « And Back ».
70 pages d'intense lecture. Une BD bien garni pour un excellent final :-)
À peine après avoir fait la connaissance du père de Panchita dans un cachot Bouncer le voit mourir sous ses yeux dans une arène face à un ours… qui a dû être spécialement commandé pour cette foire qui ressemble à ce qui se faisait dans le Colisée. Notre héros mandaté par le shérif n'est plus qu'un prisonnier qui n'est pas près de s'en sortir, surtout enchaîné.
Nous apprenons à travers ce qu'entend Bouncer de la part de la femme d'Ugly John, l'histoire de ce pénitencier. Il y a trois ans de cela, une mutinerie éclata, les gardes ayant perdu, le directeur pactisa avec les mutins, ce qui depuis ce temps cette vie condamnée à être enfermé sous les chaines et nourris de peu à perpette, c'est transformé en une vie dans un bordel une bouteille à la main et à jouer aux cartes…
Mais curieusement ils pourraient se servir de ce retranchement pour lancer des attaques ailleurs, mails ils ne le font pas… ça doit rendre dingue… pour eux, ces hors-la-loi, de rester enfermé dans ce lieu, même si tout leur est offert pour répondre à leurs besoins.
Bouncer, n'oubliant pas sa mission qui est d'escorter Pretty John à Barro-city. Donc de l'extrader. Une mission digne d'espions d'élites, le tout fait avec un bras gauche !
Notre héro reçoit de l'aide de la part de Faucon Noir, et de Goyathly, un Indien vivant ici. Ce dernier nous éclaire de son savoir sur la survie en milieu hostile, et l'origine de ce monastère – pénitentiaire. Qui fait partie de son patri-« moine ».
La chute de cette aventure est à couper le souffle, tant par le scénario que par l'émotion ressentie.
Les couleurs par Alexandre et
François Boucq sont toujours impressionnantes. On s'y croirait, tantôt dans ces ambiances arides sous cette chaleur de plomb, tantôt dans le froid de la montagne, sans oublier ces contrastes de lumière des flammes et de la nuit.