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Sang royal tome 2 sur 4
EAN : 9782723473897
56 pages
Glénat (22/06/2011)
3.33/5   21 notes
Résumé :
Sang Royal est une histoire d'amour, mais aussi le tableau terrifiant d'un souverain trahi, déchu et maudit. Le cœur écrasé par une haine sauvage, il sème la folie et la terreur avant que sa soif de vengeance ne se retourne contre lui dans un déchaînement de larmes et de sang.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Certains pensent certainement que Jodorowsky, dans beaucoup de ses oeuvres et tout particulièrement dans « Sang Royal », flatte les bas instincts du lecteur, cherche à l'attraper grâce à son voyeurisme. Il y a peut-être un peu de ça mais ce serait très réducteur de ne voir que ça en Jodo. S'il n'est pas exempt d'une certaine complaisance, Jodo est aussi un auteur qui continue de croire en l'Homme, envers et contre tout, malgré toutes ses faiblesses et ses vices. Ainsi, très souvent chez l'auteur, et tout particulièrement dans « Sang royal » Jodo veut croire que le meilleur de l'Homme peut naître sur les cendres de l'abjection, les thèmes de la pénitence et de la rédemption sont récurrents chez lui. Donc oui, c'est gore, il y a des éléments glauques et pourtant je trouve que le fond de ce que raconte l'auteur n'est pas malsain, c'est même assez moral.

Le dessin est toujours aussi réussi, tout particulièrement la colorisation très subtile et très belle.

Bref, j'ai hâte de découvrir ce que réserve la suite.
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Alvar et Sambra ne vont pas vraiment vivre heureux, aussitôt l'ancienne reine va se venger en mutilant sa rivale.

Voila une histoire plutôt gore, faite avec plus de haine et de violence que de passion et d'amour.
En dehors du fait que les scènes de violences mettent vraiment mal à l'aise, je trouve que les personnages sonnent creux. Leur personnalité est fluctuante et leur réactions totalement disproportionnées. Prenons Alvar par exemple : tantôt monarque éclairé et mari aimant, tantôt cruel au coeur de pierre n'hésitant pas à tuer froidement. Capable d'avoir un orgueil démesuré et puis de s'émasculer juste pour se rabaisser quelques temps plus tard.
Bref on dirait que cette histoire est plus faite pour être un enchaînement de violence et de sexe qu'autre chose...
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J'avais vraiment été attiré par le tome 1 de cette série. La couverture était splendide, le dessin impeccable et une série signée Jodorowsky ça ne se refuse pas.

Pourtant dès le premier album, le malaise arriva : l'histoire était glauque voire malsaine, certaines scènes difficilement soutenables mais bon, rien de nouveau pour du Jodo.
Cependant, là avec ce tome 2, trop c'est trop. Les débauches de violence, de tortures, de mutilations, de consanguinité ne servent en rien l'histoire qui ne devient qu'un prétexte. Cet album m'a écoeuré et je ne suis pas quelqu'un de particulièrement sensible. J'en ai lues des BD trash au dessin très réaliste mais à chaque fois cela avait une utilité, servait l'histoire alors qu'ici c'est purement gratuit.

Bref, c'est vraiment vraiment pas le meilleur Jodorowsky au point que pour la première fois j'ai revendu les deux tomes, c'est dire à quel point je n'en voulait plus dans ma collection.

Pour finir sur une note positive, le travail de Dongzi Liu est quand même remarquable.
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Bon, faisons rapidement le point : Si les scènes de torture, les interdits moraux, et le langage châtié vous indisposent, mieux vaut en rester là !

Pour les autres, vous allez en avoir pour votre argent. Mieux qu'un épisode de Game of Thrones, le rythme est haletant. Et pour le coup, je dois bien dire que le scénario tient la route : c'est bien ficelé, on ne s'ennuie pas une seule seconde.

La qualité du dessin est aussi à soulever, l'image réaliste conjuguée à la cruauté de certains passages est à couper le souffle !

Bonne lecture :)
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Avouons-le, ce second tome est sublime ! Si j'ai été subjuguée par le premier volume, cette suite et fin est tout simplement à couper le souffle.
Les dessins de Dongzi Liu sont toujours aussi splendides et envoûtant et donnent une certaine dimension à cette histoire. Ils sont pleins de vie et retransmettent à merveilles les émotions des personnages. La précision des traits lors des zooms sur les visages donne presque l'effet d'une photographie.
Quant au scénario en lui-même, il risque fort de soulever bon nombres de critiques aussi bien positives que négatives. L'histoire s'assombrit et la violence, la passion et la cruauté sont maître mots de ce volume.
Le récit est puissant et touche le lecteur au plus profond de lui-même. Jodorowsky nous mène dans les plus sombres recoins de l'âme humaine et de la folie à travers des personnages tous plus monstrueux les uns que les autres.
Jodorowsky mélanges les thèmes de l'amour et de la haine, la passion et la folie avec une efficacité surprenante et nous offre un dyptique sensationnel.
Une lecture dont nous ne ressortons pas indemne !
Lien : http://fantasyae.skyrock.com..
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critiques presse (1)
Sceneario
01 juillet 2011
Il y a du Swolf et du Rosinsky dans ses tableaux et ses portraits, un dynamisme qui entraine le lecteur au cœur d’une histoire dont les moteurs principaux sont l'amour, la vengeance et le pouvoir.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Souffle, vent implacable! Toi qui sans savoir d'où tu viens ni où tu vas, avances sans jamais t'enraciner, emporte mon âme avec toi! Dilue ma mémoire dans tes labyrinthes invisibles, et que je cesse d'être moi-même! Souffle, vent, souffle!
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Souffle, vent implacable ! Toi qui, sans savoir d'où tu viens ni où tu vas, avances sans jamais t'enraciner, emporte mon âme avec toi ! Dilue ma mémoire dans tes labyrinthes invisibles, et que je cesse d'être moi-même ! Souffle, vent, souffle !
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Le vent a tout emporté ! Prenez un bâton, frappez-moi, je sonnerai creux comme un tambour ! Parlez fort, et vous me changerez en écho. De moi, il ne reste qu'une ombre.
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