C pour Champagne ; buvez-en aussi souvent que vous le pouvez, faites pétiller la vie un peu plus.
Mais avant, j'ai quelques messages à vous délivrer, et une tâche pour vous mettre en route. Tout d'abord, laissez-moi vous dire deux choses essentielles : je vous aime, et je sais que vous m'aimez. Ca paraît évident, mais le chagrin a une façon sournoise d'obscurcir ces vérités simples, en les dissimulant derrière les nuages de doute. Quand cela se produira, quand les "je me demande..." commenceront à surgir, alors étouffez-les aussitôt. Je vous aime, et je sais que vous m'aimez. Répétez-le aussi souvent que possible, jusqu'à ce que ça devienne si réel que vous n'en douterez plus. Si vous ne devez garder qu'une seule chose, c'est celle-ci.
Nos « hier » font de nous qui nous sommes, mais nos « demain » font de nous ce que nous deviendrons.
Le pardon est toujours dépeint comme un acte affreusement altruiste, débordant de vertu et de noblesse. Mais à dire vrai, le pardon est aussi crucial pour notre santé mentale qu’il l’est pour les gens auxquels nous pardonnons si noblement. Conserver une vieille amertume, de la colère, de la rancœur, eh bien, cela rend un peu fou, non ?
Pardonner à quelqu’un, ça nous fait autant de bien qu’à la personne à laquelle on accorde son pardon.
Je n'ai jamais cru aux fantômes, mais l'émotion que cette odeur suscite en moi, c'est exactement comme si maman avait flotté depuis ce plafond, en costume de spectre. (p 166)
C'est l'odeur. L'odeur de lavande et de fleurs fanées, le fantôme des puddings du passé. L'odeur de notre mère, de la vie qu'elle a construite pour nous, et de celle qu'elle a été obligée de mener sans nous. (p 166)
Pour ceux qui restent, épuisés, vidés, c'est une raclée émotionnelle d'une intensité à laquelle vous ne pouvez jamais vous préparer. C'est une épreuve indescriptible, d'attendre qu'un être aimé vous quitte, en sachant que chaque minute que vous passez avec lui pourrait être la dernière, mais aussi qu'une part de lui n'est déjà plus là. (p 83)
Comme la peine pouvait être si pure et furieuse qu'elle prenait vie à part entière, un petit animal enragé qui voulait crier à en cracher ses poumons. Hurler, hurler, hurler jusqu'à ce que vole en éclats l'univers par la seule force de sa détresse. (p 61)
Beaucoup de mes amis se lancent dans le journalisme, et évidemment, il reste toujours l’enseignement. Cette phrase est si souvent répétée qu’elle devrait comporter ds lettres capitales: Il Reste Toujours l’Enseignement. Je ne suis pas contre, mais ça ne me passionne pas non plus.