Je crois à toutes ces chansons et ces danses au bord de la tombe, aux banquets funéraires, à tout ça. Sinon, vous ne pouvez pas croire que la mort est survenue.
Tout avait été dit. L'air autour de nous était rempli de mots d'amertume ; nos têtes étaient emplies de mots d'amertume. Haine, colère, reproche, mépris, reproche.
Certains souvenirs sont si joyeux que l'on peut s'en repaître indéfiniment ; il en est d'autres que l'on aimerait repousser, loin, dans l'obscurité d'où ils ont brusquement jailli.
Leurs mots sont comme des poignées de cailloux jetés dans une rivière, ils tombent avec un ploc, se répandent un instant à la surface de l'eau, et disparaissent à jamais.