AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 1077 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un peu frustré car on me l'avait extrêmement bien vendu et, finalement, je suis loin d'avoir adhéré.

Malgré quelques envolées lyriques et passages poignants, je suis resté ultra loin de l'héroïne, comme si un mur m'empêchait d'atteindre ses émotions.

Je ne doute pas que l'auteure trouvera son public, je suis clairement une exception !
Commenter  J’apprécie          194
Histoire de violence, d'une enfance gâchée, d'un pardon impossible et du cercle infernale dans lesquelle s'enferment les victimes.
La violence d'un homme sur sa femme,
La violence d'un père sur ses filles.

Sarah Jollien-Fardel nous raconte Jeanne.
Jeanne nous raconte son histoire et celle de sa soeur.
Roman qui me laisse avec beaucoup d'interrogations comme :
Pourquoi rester alors qu'on a deux enfants protèger ?
Quelle est l'origine d'une telle haine ?

L'histoire n'apporte rien , pas de réponse , juste des coups sur le moral et une histoire qui se répète.
Malgré tout, l'auteure a un style intéressant.
Commenter  J’apprécie          181
Un de plus.
Un roman de plus sur les violences familiales, sexuelles ou autres faites aux femmes. Cela devient un genre en soi avec lequel vous êtes sûre de rentrer dans le flot continu de la parole libérée. J'ai lu Trois soeurs, puis Une vie clandestine, toute lecture à relier à celle-ci. L'homme de 66 ans que je suis a rencontré beaucoup de femmes dans sa vie, à commencer par ma mère, ma grand-mère, puis les autres, femmes des années 70, étudiantes à la féminité affirmée, dont certaines considéraient l'homme comme l'ennemi potentiel, à traiter comme tel. Un jeune homme sortant de sa campagne, élevé par des femmes travailleuses, heureuses en ménage, ne saisissait pas trop l'agressivité dont il était l'objet. J'ai survécu, comme tout homme, par une vie sentimentale chaotique, j'ai pris ma part, reçu aussi, considérant aujourd'hui, l'âge venant, que noyer la gent masculine dans un torrent de monstruosités n'est peut-être pas la meilleure manière de rééquilibrer, si besoin est, ou de panser les plaies de souffrances indicibles. L'édition est un corps professionnel très féminisé, femmes diplômées, libérées qui trouvent ici un outil formidable d'affirmation d'une lutte par ailleurs légitime. L'excès est stérile, il peut-être dérisoire et contre-productif.
De ce roman, je retiens les scènes épouvantables de violence domestique, et le crachat justifié.
Quel est le message ?
L'amour sauve, jusqu'à quand ?
Une suite reste à imaginer, fin ouverte où l'on peut détricoter jusqu'à la nausée la belle histoire en devenir, transformer la bluette en sordide vieillissement.
J'ai lu récemment Partie italienne d'Antoine Choplin, dont j'ai donné un avis ici même. Merci à lui, une fois encore, pour la promenade romantique rafraîchissante.
Je suis circonspect sur l'utilité littéraire de ce genre de texte. Mon avis n'est que le mien, à rebours de l'admiration lue un peu partout.
Commenter  J’apprécie          134
Pour ma part je n'ai absolument pas compris comment ce roman avait pu être sur plusieurs listes de présélections des prix de cet automne 2022.
Assurément il faut décrire, écrire sur la maltraitance, les malheurs des enfants. Mais je trouve que ce ne sont que des jérémiades pas vraiment dignes d'une bonne autrice.
Ce roman n'apporte rien de plus sur le sujet, d'autant moins que bien d'autres auteurs ont réussi, avant elle, à nous émouvoir intensément.
Commenter  J’apprécie          122
L'enfance de Jeanne la suit comme une ombre malsaine.
Petite, elle a connu la pauvreté dans son petit village des montagnes suisses.
Elle a aussi connu la violence quand son père s'en prenait à sa mère, à elle ou à sa soeur.
Dès qu'elle le peut, Jeanne fuit, trouvant son salut dans l'internat de l'école normale de Lausanne où elle étudie pour devenir enseignante.
Mais le passé est tenace et la rattrape bien vite…

Ce roman de Sarah Jollien-Fardel explore la reconstruction et ses difficultés, le deuil qu'il faut faire d'une enfance « normale » parfois parce que cela n'existera jamais.
Elle évoque la souffrance de Jeanne, ses difficultés à vivre, ses relations avec les autres toujours difficiles malgré le passage des années.
Jeanne avance dans la vie sans pouvoir se détacher de ce qu'elle a vécu, sans pardonner.
Si elle trouve parfois des dérivatifs à sa douleur, elle y revient toujours et gâche ce qu'elle pourrait vivre en le regardant par le biais de ce qu'il y a eu avant.
La spirale dans laquelle elle se trouve semble sans fin et donne l'impression qu'elle ne pourra pas jamais être heureuse.

Ce récit traumatique est bien écrit, le texte est soigné mais je suis malheureusement restée trop loin de ces personnages.
On suit l'histoire de Jeanne comme une spectatrice ou un spectateur des évènements sans vraiment s'impliquer.
C'est une sorte de psychothérapie publique et je dois dire que je n'apprécie pas spécialement ce genre de texte.
J'ai toujours un sentiment de voyeurisme, et je ne vois pas la finalité du processus.
J'avoue néanmoins ne pas avoir cherché à savoir si c'est l'histoire de l'autrice qui est raconté ou s'il s'agit d'une fiction mais il m'a manqué quelque chose.

J'ai également trouvé que plusieurs fils n'étaient pas assez tissés.
La narratrice, par exemple, évoque l'eau comme un lieu de repos mental, de renaissance aussi.
C'est un peu un motif récurrent de la littérature mais pourquoi pas.
Puis elle annonce soudain qu'elle ne se baignait plus et voilà, on n'en parle plus.

Heureusement, le texte est bien lu paLola Naymark qui prête sa voix pour nous conduire dans cette histoire.
Le ton est juste, sans emphase excessive.
Cela permet de suivre le récit et de l'interpréter comme on le souhaite.

Ce n'est donc pas, pour moi, un roman qui restera dans ma mémoire mais n'hésitez pas à aller voir sur les blogs de mes copines du jury Audiolib, il y en a plusieurs qui ont beaucoup aimé.
Lien : https://lirerelire.blogspot...
Commenter  J’apprécie          110
Je vais être à contre-courant de ce succès. Est parce-que je lis trop et en conséquent j'ai la possibilité de comparer ? Le(s) sujet(s) est délicat, mais il a été récemment fort bien traité par Edouard Louis et l'admirable "la vraie vie" d'Adeline Dieudonné avec un traitement - moderne, contemporain et une originalité certaine. Là, on est sur les mêmes sujets dans un récit factuel, qui rappelle un article un peu développé de magazine féminin. Dénoncer, partager sont importants, mais donner nous en plus !
Commenter  J’apprécie          70
SA PRÉFÉRÉE de Sarah Jollien-Fardel

Ça commence bien mais, l'enthousiasme chute assez rapidement. Tous les ingrédients d'un bon roman y sont mais, ça part dans tous les sens avec plein de mots à la mode qui ne font que rendre ce récit superficiel, sans personnalité, sans âme.

Sur un même sujet, (alcoolisme, violence, abus) les Irlandais me semblent être les meilleures plumes.

Commenter  J’apprécie          40
Un peu surprise des notes sur ce livre! J'en avais beaucoup d'attentes et, de ce fait, ai été bien déçue...

Premièrement le titre du livre, qui pour moi ne colle pas avec le récit que l'auteur nous propose. J'imaginais découvrir les liens qui unissent Jeanne et sa soeur, ainsi que la relation qu'entretenait leur père avec elles, ensemble et individuellement. Ça aurait apporté un semblant de contenu à ce livre qui reste un peu creux à mes yeux. Au final, à part la révélation d'Emma à soeur, révélation qui donnera son nom au livre, je n'ai pas compris le choix de l'auteur car cet événement reste globalement assez mineur face à tout ce que la narratrice évoque dans ce roman.

Deuxièmement, j'ai honnêtement eu du mal à croire tout ce que l'auteur nous raconte. Bien sûr que la violence se manifeste de différentes manières dans les foyers, cependant un homme qui bat sa femme et ses filles du matin au soir, chaque jour que Dieu fait, je peine à l'imaginer. Les hommes violents compensent en général par des excès d'amour et de générosité pour pardonner leurs coups, ici il n'en est rien à part une violence quotidienne, physique et morale.

Troisièmement, on reste quand même sur sa faim en refermant la dernière page du roman. Quel était le message qu'il fallait en retenir ? Les violences physiques que les enfants subissent dans leur enfance les marquent à jamais, ça je pense que c'était déjà un fait établi. Au final, on n'aura jamais eu d'éléments pouvant permettre de comprendre un peu plus l'histoire et les liens unissant cette famille. Au lieu de ça, on disgresse sur les relations amoureuses de Jeanne, qui m'ont rapidement lassée.


Un livre qui a su trouver son public, et c'est tant mieux mais qui, dans mon cas, ne laissera pas d'empreinte.
Commenter  J’apprécie          30
Ne cédons pas aux effets de mode. le sujet, les violences domestiques, des hommes sur les femmes évidemment, est dans l'air du temps. Si on y ajoute des amours lesbiennes, on est en plein dans la mode. Tout ceci explique certainement
A part ça, l'histoire est lassante, sans espoir ni message, et l'on n'y croit guère. le style est décousu et le vocabulaire dans l'air du temps.
Je ne pense pas que ce livre restera dans les mémoires. Dès lors, comment expliquer les notes dont il bénéficie ? Mystère... La mode, sans doute... Hélas !
Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (2089) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3680 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}