Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige

Madame Sophie Jomain, en préambule, quelques remarques de style:

Comment pouvez-vous écrire, et comment votre éditeur peut-il laisser passer, une phrase comme "Ce sont d'eux que je m'occupe".
Ne sentez-vous pas la laideur absolue de cette phrase? Vous m'écrirez dix fois: " C'est d'eux QUE je m'occupe...Ce sont eux QUI...."

Vous me corrigerez aussi ces vilaines petites scories - négligences de style, cacophonies , hiatus, rapprochements de sonorités indésirables ....
Par exemple: "Non, non non, m'ecrié-je en entendant un bruit alarmant provenant du moteur "
Ou bien : " Mon mari vous accompagnera à....".
Car enfin, on se relit que diable! Même si l'on décidé d'écrire à la va-comme-je te-pousse, avec tournures parlées et vocabulaire familier, on a le droit de corriger les lourdeurs, de débarrasser la phrase de ses gros sabots bien visibles.

Bref, ça partait mal, et je me demandais pourquoi j'étais en train de lire un récit qui sous couvert de drôlerie manquait à ce point de fluidité, de charme.
Serait-ce un roman pour enfants, pour ados? Cela expliquerait ce personnage aux allures de Père Noël et ces enfants aux frimousses de lutins.
C'est quand j'ai senti poindre un petit air de romance avec un séduisant prof de français que j'ai compris: c'est ce que qu'on appelle la chick litt. La littérature pour jeunes filles et jeunes femmes.

Merci bien.