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Citations sur La dame de Reykjavik (77)

– Bon. On vient de nous confier une nouvelle affaire. J’aimerais que tu t’en charges.
– Ah ?
– Une affaire délicate. Sacrément sinistre, même, ajouta-t-il en fronçant les sourcils. Homicide probable dans l’Est. Nous devons envoyer quelqu’un sur les lieux immédiatement, et je n’ai personne d’aussi expérimenté que toi sous la main.
Le compliment aurait pu être formulé de manière plus élégante, mais Hulda s’en contenta.
– Je veux bien y aller. Je suis prête, affirma-t-elle sans y croire. Où, exactement ?
– Dans une ferme au milieu de nulle part.
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Pendant quelque temps, elle avait douté de retourner un jour au travail. De sortir à nouveau de la maison, quitter son lit, quitter sa couette. Mais dans la
situation actuelle les choix étaient limités : c’était soit rester chez elle avec Jón, soit travailler du matin au soir, malgré ses difficultés à se concentrer.
Elle passait donc ses journées dans son bureau à ranger documents et rapports, à prétendre les consulter sans réussir à s’en convaincre. La situation s’arrangerait, tôt ou tard.
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Snorri, son supérieur, avait bien remarqué son changement d’attitude, mais il se montrait compréhensif. Elle avait tenu à revenir au travail, ne supportant plus de rester enfermée à la maison avec Jón. Même le
paysage extraordinaire de la péninsule d’Álftanes, où ils habitaient, n’avait plus d’effet sur elle. Elle n’entendait plus le murmure du ressac, ne distinguait plus les étoiles ou les aurores boréales qui illuminaient le ciel.
Et c’est à peine si Jón et elle s’adressaient encore la parole. Elle répondait à ses questions occasionnelles mais avait cessé d’amorcer le moindre échange.
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Elle contempla le paysage, un peu effrayée par cette vaste étendue dépourvue d'arbres. Tout était blanc, seuls quelques éclats noirs accrochaient son regard - des rochers peut-être ou des touffes d'herbes. Une faible lueur nimbait la cime des montagnes : la beauté était partout. Et la sérénité aussi.
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Mais après-demain, vous venez ici et vous videz votre bureau. Après, vous aurez tout le temps de vous habituer à votre retraite.
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La neige était d’une telle perfection, scintillante dans la lumière de sa lampe frontale, que la fouler et briser sa surface immaculée semblaient presque un sacrilège. Jamais elle n’avait ressenti une connexion aussi intime avec la nature. Le paysage, comme pris dans une gangue de glace, avait quelque chose de magique et de mystérieux.
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Les champs de lave noire se déployaient sous ses yeux, volaient devant les vitres de la voiture, majestueux dans leur austère simplicité et aussi monotones qu’un refrain répété en boucle. Elle avait lu quelque chose sur la façon dont ils s’étaient formés ; certains étaient bien antérieurs aux premiers habitants de l’Islande, installés durant le IXe siècle ; d’autres provenaient d’éruptions plus tardives.
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Hulda had to admit to herself that she couldn’t picture Baldur in the role of murderer; he seemed the type who wouldn’t hurt a fly. And while appearances could be deceptive, she reckoned she was quite a good judge of character after so many years in the police, dealing with all sorts of people, both on the wrong and the right side of the law. Her judgement wasn’t infallible, though. It had let her down badly in one instance… And that had been her greatest mistake, changing her life for ever.
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‘I’m Baldur Albertsson, Albert’s brother.’
Albert and Baldur: their parents obviously hadn’t leafed very far through the book of baby names before plumping for those two, Hulda thought.
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‘My wife and I made a conscious decision to put off having children – until it was too late for us to change our minds. Towards the end, we often discussed whether it had been a mistake.’ After a moment, he added: ‘I don’t believe in having regrets: life is what it is, it plays out one way or another. But having said that, I really wish I weren’t so alone at this point of mine.’
Hulda hadn’t been expecting this level of candour. She didn’t know what to say, and after a brief silence Pétur went on: ‘I don’t know how you two ended up childless, and I don’t mean to pry, but that sort of thing, decisions like that, they have a profound impact on our lives. They matter, really matter. Don’t you agree?’
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