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4,07

sur 975 notes
Comme souvent dans les romans de Ragnar Jonasson, la tension est bien présente.
Pour planter le décor, la veille de Noël une tempête de neige empêche tous déplacements, Einar et Erla, un couple habitant dans une ferme isolée en Islande, accueille un homme qui semble s'être perdu dans la tempête. Toute de suite, l'ambiance devient pesante et l'on commence à se demander si ce couple méfiant est aussi gentil qu'il en a l'air et si cet homme qui ne semble rien comprendre à ce qui se passe dans cette ferme, est si innocent que cela ?
Mais deux mois après ce Noël particulier, le couple est retrouvé mort et l'homme semble avoir disparu dans la nature.
Hulda, enquêtrice connaissant des problèmes familiaux, est désignée pour enquêter. le mal-être d'Hilda renforce cette ambiance sombre.
C'est un roman captivant, difficile à lâcher et qui conclut la trilogie «La Dame de Reykjavik».
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Notes de lecture pour les 3 tomes lus à la suite, avalés l'un après l'autre, d'une seule traite. Rien que cela devrait certifier un vrai plaisir ... pas extraordinaire en réalité...
Lecture plaisante oui car dépaysante, l'Islande ça l'est réellement pour moi, surtout le tome 3 qui se passe en hiver, en pleine tempête, dans une ferme isolée.
Lecture attractive puisque mue par l'envie de savoir qui a tué, pourquoi, surtout pour le tome 3 aussi.
Une personnage particulier : femme flic dans un milieu qu'elle nous dit misogyne, bonne enquêtrice à la criminelle, dans un pays où les meurtres sont rares, lit-on.
On fait sa connaissance à la fin de sa carrière dans le tome 1. Elle a 64 ans. On y apprend aussi les terribles blessures de sa vie de mère, de femme et de sa propre enfance. D'où son angoisse de partir à la retraite, départ imposé, imminent. Elle a quelques jours à peine pour résoudre un "cold case' : disparition d'une demandeuse d'asile russe qui ne parle que russe... Enquête bâclée par son collègue.
Dans le tome 2, Hulda a 40 ans et cherche à panser ses blessures de vie et surtout celles de son enfance en voulant connaître son père.
Idem, une enquête pour meurtre fait le lien avec un assassinat ancien. Idem, une enquête bâclée par un collègue promu à la suite de cette affaire menée par lui, tragiquement et volontairement bâclée. Une maison secondaire isolée, une source chaude, les paysages volcaniques, rudes sont bien décrits.
Dans le tome 3, elle a 30 ans et fait face aux épreuves de sa vie tout en menant une enquête sur une disparition et un double meurtre dans une ferme complètement isolée, coupée du monde par une tempête terrible le soir de Noël.
L' originalité est la succession des 3 tomes : on commence par la fin, on apprend les secrets de Hulda et on sait comment "cela" finit puis l'auteur nous fait remonter sa vie. On connaît donc le personnage auquel je me suis attachée.
Les situations de départ, disparitions ou meurtres sont bien posés mais la résolution est moins travaillée, surtout dans le 1er....
Des aller-retour intéressants entre des lieux et des temporalités differentes dans des chapitres courts, parfois très courts, trop?
Des points faibles liés à une écriture simple, trop simple - liée à la traduction ? Des répétitions voire du rabâchage sur certaines préoccupations du personnage. J'aurais aimé une écriture plus travaillée.
J'aurais aimé plus de descriptions des paysages, des modes de vies, du contexte.
Je ne sais pas grand chose de plus sur les demandeurs d'asile en Islande, ni sur les agriculteurs du fin fond de l'Islande..J'ai regretté que l'aspect social, sociétal si important pour moi dans les polars soit survolé, rapidement.
3 tomes dévorés entre Noël et la Saint Sylvestre, lecture tout à fait adaptée à ces temps repus de repos et repas, un repit avant la reprise.....
Bref, se lit vite, bien et sans deplaisir aucun. Mission attendue et remplie!
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Une tuerie, ce livre ! (c'est le cas de le dire 😅)
▪️
La dernière tempête... ou comment terminer la trilogie en beauté !
J'ai littéralement dévoré ce dernier tome, c'est un énorme coup de coeur ! ♥️
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A l'Est de l'Islande vivent un couple de fermiers. Isolés au coeur de la campagne, ils sont coupés du monde plusieurs mois par an à cause de la neige. Malgré les routes impraticables, un homme se présente chez eux la veille de Noël. Il dit s'être perdu. Ils l'accueillent chez eux. Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond. Cet homme ment. Qui est-il, et que veut-il ? Tous ne survivront pas à cette nuit.
▪️
Je suis hyper heureuse d'avoir retrouvé Hulda sur cette dernière enquête ! Ça y est, dernier tome, on connaît maintenant son histoire, et les questions que je me posais depuis le tome 1 ont trouvé réponse. Je suis toujours aussi attachée à cette enquêtrice qui a tant souffert mais qui garde malgré tout son professionnalisme et sa bienveillance.
Quant à l'histoire, je l'ai trouvée vraiment originale ! On alterne entre l'enquête avec les découvertes d'Hulda, et ce qu'il s'est réellement passé sur place, tout est merveilleusement bien amené !
Les émotions sont retransmises à la perfection, j'avoue avoir été complètement flippée en lisant certains passages, et être tombée de haut lors du dénouement !
Cette trilogie est vraiment géniale, j'en suis fan, et je la termine avec un gros coup de coeur ♥️
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Avis : 5/5

Personnages : /5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5

Enfin, notre ami Ragnar Jónasson termine sa trilogie avec Hulda Hermannsdóttir : La dame de Reykjavík, L'Île au secret et donc La dernière tempête. Trépignant d'impatience, j'ai validé avec ce dernier volet que nous avons là un auteur merveilleux, jeune et promis avec un grand avenir littéraire.

Notre héroïne est donc de retour avec un nouveau saut dans le passé. Hulda est encore mariée à Jón et leur fille Dimma fait acte de présence. Pour Hulda, cette période est complexe à plus d'un titre et, afin d'éviter de tout dévoiler, je devrai taire bien des choses. Au début, elle jongle avec deux problèmes : son rôle d'enquêtrice peu reconnue et celui de mère de famille en souffrance. On avait déjà pu discerner en elle une femme forte, réfléchie, intelligente et parfois incisive. Pourtant, cette fois-ci, elle va souffrir comme jamais.
De l'autre côté du pays, on suit le couple d'Einar et Erla. Ils habitent au milieu de nulle part dans une ferme isolée. Leur quiétude vient se troubler lorsqu'un inconnu, Leó, frappe à leur porte. Entre Erla et ce dernier se dresse immédiatement un mur de méfiance tandis qu'Einar se montre accueillant et généreux.
Ragnar Jónasson parvient encore à façonner de mystérieux personnages fort complexes. Leur petit nombre permet au lecteur de s'en faire une bonne image.

Les décors demeurent à nouveau fantastiques et affreux à la fois. Hormis la partie qui se déroule chez Hulda au sud-ouest, on passe l'essentiel des pages à l'opposé chez Erla et Einar. le roman s'écoule de deux mois en deux mois. Octobre 1987 (très court), Noël 1987 (plus long) et février 1988 (à peu près de même). Autant dire que le soleil ne brille donc pas de mille feux, en témoigne le titre. le mot "tempête" ne résonne pas pareillement pour tout le monde. Dans la lointaine contrée d'Erla et Einar, cela signifie un confinement de plusieurs semaines, des routes absolument impraticables, pas de télévision, une radio grésillante et l'électricité à temps partiel. L'ingrédient omniprésent : la neige. La neige, encore et encore. Et cette obscurité totale ou presque à cause de la latitude. Un froid mordant, assassin, se greffe à cette météo hostile.
Les descriptions enchantent le lecteur et contribuent à cette ambiance pesante durant ces 300 pages. Encore un point fort pour l'auteur !

La dernière tempête est découpée en deux parties, même si je n'en ai pas compris l'utilité. 
On commence avec Hulda qui peine dans ses enquêtes, sur celle concernant une jeune fille disparue. A la maison, toute communication avec sa fille Dimma est rompue. Et puis, on fait appel à elle pour enquêter sur un drame survenu des semaines auparavant. Ceci nous entraîne dans la seconde partie.
Avant cela, l'histoire principale déroule petit à petit. Nous nous trouvons chez Erla et Einar, à Noël, recevant ce mystérieux chasseur égaré. La lente évolution intrigue, les indices sont rares et camouflés. Que vient-il faire ici ? Raconte-t-il la vérité ? Pourquoi Einar est-il si crédule ? Erla devient-elle paranoïaque ? Les interrogations ne manquent pas et Ragnar Jónasson arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. 
Les histoires, bien que paraissant simples, sont amenées d'une certaine manière nous forçant à nous tenir sur nos gardes. Les coups peuvent pleuvoir de partout, on se méfie du moindre détail. Et au final, on a qu'une envie : applaudir l'auteur pour son efficacité redoutable.

L'émotion qui m'est le plus revenue durant cette lecture : l'oppression ! Oubliez toutes notions de joie, et acceptez les autres de vous assaillir. Mélancolie, chagrin, solitude, peine, tension, terreur, menace, frayeur, nervosité, inquiétude, anxiété. Oh oui ! Ce roman reste le plus anxiogène de l'auteur ! Pour avoir lu tous ses précédents romans, je dirais que celui-ci m'a procuré le plus d'impatience d'en voir le fin mot. 

A mes yeux, La dernière tempête marque un tournant dans les écrits de Ragnar Jónasson. Pour faire simple, c'est son meilleur roman, le plus abouti, celui auquel il ne manque aucun ingrédient. Un pur régal menant obligatoirement à un coup de coeur !
Lien : https://bmds.ch/2021/03/04/l..
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Encore une fois, conquise par Ragnar Jonasson! Troisième (ou premier, c'est selon) volet des enquêtes de Hulda Hermannsdottir, c'est aussi le plus intime. Hulda vient de reprendre le travail après la mort de sa fille (comme on a déjà lu les tomes suivants, on était au courant. Alors, Hulda, on est avec vous, on sait que allez continuer, on sait que vous allez y arriver). Et c'est calme au commissariat, une enquête à reprendre, la disparition d'une jeune file, mais pas grand chose sinon. Sauf un appel du fin fond de l'île, deux morts suspectes dans une maison isolée. Et quand on vous dit isolée, on parle de l'Islande: donc isolée par la neige, le froid et les tempêtes d'hiver. Et comme Ragnar Jonasson sait y faire, il nous laisse vivre le soir de Noël dans cette fameuse maison. Voilà, vous savez tout. Laissez-vous piéger, c'est un suspense parfait, une enquêtrice qui est devenue une amie, un bonheur de bouquin.
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Même si je trouve ce dernier opus de la triologie « La dame de Reykjavik » légèrement en dessous, cette lecture reste tout de même une réussite. En effet, on est plongé dans une enquête pleine de suspense où on se demande pourquoi cet étranger semble prêt à tout pour squatter dans cette ferme islandaise. Est-ce lié à cette tempête infernale ou cherche-il autre chose ? C'est ce que Hulda va essayer de déceler.

Dans ce tome, j'ai apprécié les descriptions sur l'isolement que connaisse les habitants de ces contrées ainsi que leurs ressentis. Ceci montre que chaque individu n'a pas les mêmes attentes sur son mode de vie et ces limites peuvent parfois entrainer des comportements excessifs. Ceci m'a rappelé l'hiver rude que j'avais subi durant mon semestre en Laponie et m'avait fait prendre conscience que cette expérience dépaysante n'aurait pas pu être plus longue pour moi!

Avec du recul, j'aurai préféré lire ces opus dans l'ordre chronologique car je trouve que la vie d'Hulda est fortement dévoilée dans « la dame de Reykjavik », ce qui a retiré du suspense dans le dernier opus selon moi. de plus, le final de cette triologie aurait été encore plus grandiose si on finissait avec le tome 1 car on aurait eu encore plus de pitié pour la vie chaotique de notre enquêtrice Hulda…
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Ce 3e et dernier tome de la trilogie consacrée à Hulda Hermannsdottir fut aussi mon préféré.
Une nouvelle fois, notre énigmatique enquêtrice n'intervient que très tard dans le roman, nous laissant tout le loisir de faire connaissance avec Erla, une femme très attachante qui a quitté Reykjavik il y a fort longtemps pour vivre et travailler à la campagne avec son futur mari. Enfin, disons que c'est une façon de voir les choses…
Mais exploiter une vieille ferme familiale dans la campagne islandaise et se battre jour après jour contre les éléments épuise l'âme, jusqu'à l'événement de trop.
Merci à l'auteur pour cette intrigue diablement bien ficelée et très addictive. le temps de quelques heures, ce roman m'a transportée dans un autre monde, et j'ai été ravie du voyage !




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La dernière tempête de Ragnar JÓnasson clôt la trilogie de l'enquêtrice Hulda Hermannsdottir rencontrée dans la Dame de Reykjavik et L'île au secret. le décor est toujours campé dans des contrées isolées et glaciales. C'est la veille de Noël. Une terrible tempête s'abat en Islande. Impossible de s'aventurer dehors, seuls les irresponsables ou les fous pourraient oser l'expérience. Alors, imaginez, quand on toque à la porte de la ferme d'Erla et d'Einar, la douce quiétude de leur foyer se fissure. L'inconnu qu'ils laissent entrer, par obligation, entraine dans son sillage des craintes et la tension s'installe. le huis-clos bascule vite dans le sombre. Trois personnages. Trois caractères. Des personnalités torturées qui vont se dévoiler et se révéler. On sent que cela pourrait vite déraper.... Et ça dérape. Deux cadavres retrouvés dans la ferme et Hulda entre en scène. Elle va devoir lutter contre ses propres démons pour comprendre et résoudre cette affaire autant suspecte qu'étrange. Et si elle était liée à cette inexplicable disparition d'adolescente.
Entre policier et psychologie, ce roman se révèle très bon car, outre l'écriture juste, l'auteur apporte constamment du souffle à son récit. Rien n'est oublié, délaissé ou contourné, les faits sont décortiqués, l'atmosphère bien ressentie et on est immergé dès les premières lignes de l'histoire.

En bref…


Genre : Thriller

Nombre de pages : 288 pages

Temps de lecture : 5 heures

Parution : Février 2022 - Points

Plaisir de lire : 8 / 10
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Mon avis complet sur la trilogie de la dame de Reykjavik en vidéo : https://youtu.be/IYO0Y_lbZcg

J'ai beaucoup aimé cette trilogie. Malgré les côtés froids de la plume et de l'héroïne, j'ai totalement adhéré à l'ambiance glacée et aux paysages incroyables !

Je me suis vraiment attachée à Hulda, l'inspectrice et je me suis laissée bernée dans toutes les enquêtes ! Bref, que demander de plus...

Les tomes sont antichronologiques : vous pouvez les lire indépendamment, ou du 3 au 1, mais perso, je conseille du 1 au 3 pour un effet maximal.
Lien : https://youtu.be/IYO0Y_lbZcg
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C'est le genre de roman qu'on lit comme un scénario de film, imaginant à chaque page la scène qui se déroule sur l'écran de la salle de cinéma. Ragnar Jonasson qui a traduit les romans d'Agatha Christie en islandais, a sans doute appris de l'auteure britannique comment créer un huis clos, coupé du monde extérieur, où n'importe quoi peut arriver. Surtout le pire. Il y a du Hitchcock dans certaines scènes, quand la peur nous envahit. Amateur de frissons, voici votre roman. Donc tout commence quand Erla et Einar, seuls dans leur ferme isolée de l'est de l'Islande, en pleine tempête de neige, entendent frapper à leur porte. Alors que personne ne leur rend jamais visite. Soudain, le téléphone cesse de fonctionner. Puis, une panne d'électricité survient… Impossible d'en dire plus.


Dans le même temps, Hulda, inspectrice de police, enquête sur la disparition d'une jeune fille partie à l'aventure, sac au dos, pour écrire un roman. Elle et son mari Jon préparent les fêtes de Noël, dans leur maison de Alftanes, dans la banlieue de Reykjavik. Mais rien ne se passe comme prévu, car leur fille Dimma, en pleine crise d'adolescence, reste enfermée dans sa chambre. La fête est gâchée. Plus tard, Hulda décide de forcer la porte de sa fille pour lui parler… Impossible d'en dire plus également.


Le roman nous distille la vérité sur ces évènements déconcertants, petit à petit, nous tenant ainsi constamment en haleine. Mais, curieusement les moments forts se situent au milieu du récit, ce qui est inhabituel. Et la fin n'est qu'une suite d'explications, sans réelle tension, ni émotion particulière. Alors que beaucoup d'auteurs de polar font l'inverse et aiment nous livrer un final rempli de suspens et de rebondissements, quitte à avoir un passage à vide au milieu du récit. Disons que cette fin m'a un peu déçu. Dommage, car c'était bien parti, dans le style thriller glaçant.
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