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Citations sur L'île au secret (97)

Dehors, c’était l’été, un été authentique : sans un souffle de vent, avec un thermomètre à presque vingt degrés. Les cytises, en fleur, s’épanouissaient en lourdes grappes dans les jardins qui bordaient la route. Dagur traversait la ville. Il s’arrêta pour respirer à pleins poumons le parfum enivrant de ce véritable été à Reykjavík. Puis il se souvint avoir lu quelque part que les fleurs de cytise étaient toxiques. Cela ne l’étonnait guère : il savait par expérience, hélas, que les apparences étaient souvent trompeuses. Et la réalité, parfois empoisonnée.
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Hulda se tenait devant la tombe de sa mère...
Même si leur relation avait été tendue, elle lui manquait - il lui fallait bien l'admettre. Elle se sentait abandonnée.
Tous ses proches étaient morts : Jon et Dimma, sa mère, et même son père, aux Etats-Unis.
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Il n'aurait pas su dire depuis combien de temps il était enfermé. Ils avaient confisqué sa montre, et il avait perdu la notion de l'heure. La matinée devait tirer à sa fin. Les gens normaux avaient certainement commencé à travailler...Il songea de nouveau à ses voisins. Comme s'ils comptaient encore malgré les événements, et pourtant...c'était le cas. Ils habitaient le quartier depuis dix ans. Leur réputation, l'impression qu'ils laissaient aux gens, tout importait. L'opinion d'autrui - ici, des voisins, même s'il ne connaissait pas leurs noms - était comme un miroir dont il avait besoin d'apprécier le reflet.
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La cruauté d’un mot peut marquer un esprit.
En présence d’une âme, se montrer délicat.

Einar Benediktsson.
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 Ni lui ni Alexandra n’ouvrirent la bouche de tout le trajet, sans doute fascinés par la beauté mystérieuse du paysage qui les entourait, par les silhouettes bleues des îlots qui se découpaient sur l’étendue grise de la mer. Il n’y avait pas un souffle de vent. L’île entière semblait plonger, comme par magie, dans un calme parfait.
Paradoxalement, au cœur de ce paysage grandiose, il se sentait gagné par un sentiment de claustrophobie. 
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‘Do you have a clear memory of that year? Of Iceland?’
‘I can’t say I do, not really. I travelled a lot in those days and my stay in Iceland was just one of many postings. But I do remember the lava fields – being surrounded by all that endless lava. The landscape was incredibly barren. Just like the moon, or what you’d imagine the moon would be like.’ Robert gave her a friendly smile.
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Even an old hand like Andrés was badly shaken by the scene that greeted them. But then you never got used to something like this.
On the floor lay the body of a girl, her eyes horrifyingly wide open, a dark pool of dried blood under her head.
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— C’est quoi cette odeur? demanda le jeune homme, abasourdi, devant l’entrée du chalet.
— Ça, mon gars… c’est l’odeur de la mort.

(La Martinière, p.56)
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De toute manière, elles ne se disputaient jamais - leurs sentiments n'étaient sans doute pas assez intenses pour ça.
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Plus octobre avançait, plus l’obscurité s’imposait - il avait l’impression qu’il faisait nuit tout le temps, même si la météo était plutôt clémente pour la saison.
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