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Citations sur Sótt (37)

Il reconnut immédiatement la femme sur la photo, avec ses cheveux bruns coupés court ; elle portait le même genre d'habits : un épais pull de laine et un manteau. La seule différence, c'est qu'ici elle souriait, alors que sur la photo elle semblait être ailleurs.
Elle me sourit, pensa Ari Thór. Il avait l'impression qu'elle voulait lui transmettre un message, ou une mission_ elle le suppliait de lever enfin le mystère sur sa mort.
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Elle se demanda s'ils ne considéraient pas tous les deux cette affaire comme un jeu fascinant, un mystère dont la résolution n'affecterait aucun des deux-une diversion amusante durant ces longs mois d'hiver. Ils semblaient oublier que ces personnes avaient vécu pour de vrai, dans la joie et la douleur.
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Avant de le suivre, Ari Thór prit le temps de contempler une dernière fois, fasciné, l’étendue du fjord sous le ciel étoilé. Quelques mois auparavant, au creux de l’hiver, il s’était rendu tout spécialement à Hédinsfjördur dans l’espoir de voir une aurore boréale. Il avait eu la chance d’assister à ce merveilleux spectacle offert par la nature, et avait passé quelques minutes à observer, éberlué, leurs splendeurs évanescentes. Il pouvait presque les visualiser maintenant.
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L’Islande n’était elle plus ce pays bienveillant et sûr qu’elle avait toujours été? cette vieille coutume islandaise qui permettait de laisser les enfants dormir dehors dans leur landau allait-elle s’éteindre?
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Il n’avait même pas jugé nécessaire d’aviser ses parents qu’il était enfin entré à l’université. Il tentait de se concentrer sur ses études, même si en ce moment ses pensées s’échappaient du côté des Westfjords. Il partageait là-bas un petit bateau avec des amis et attendait les beaux jours avec impatience. Il était si facile de tout oublier en mer, les bonheurs comme les soucis. Le bercement des flots apaisait son stress et le calme parfait des eaux libérait son esprit. Dès la fin du mois, il prendrait la route vers l’ouest pour préparer le bateau. Pour ses amis, ce voyage au milieu des fjords s’apparentait à une immense beuverie. Pas pour Róbert. Voilà deux ans qu’il était sobre – il était devenu vital pour lui de mettre un terme à la période d’abus qui avait commencé ce fameux jour, il y a huit ans.
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Ils avaient passé la soirée à paresser sur le canapé, comme d’habitude.
Ils vivaient dans un petit appartement au rez-de-chaussée d’une bâtisse mitoyenne à deux autres maisons vieillottes, datant des années 1930, rue Ljósvallagata, à l’extrême ouest de Reykjavík. Róbert se redressa, se frotta les yeux et contempla le petit jardin par la fenêtre. La nuit tombait. En mars, la météo n’en faisait qu’à sa tête – pour l’instant, il pleuvait. Le dessin régulier des gouttes sur la vitre avait quelque chose d’apaisant.
Les études, ça allait. Il attaquait à vingt-huit ans sa première année en école d’ingénieurs. Il avait toujours adoré les chiffres. Ses parents, tous deux comptables, habitaient Árbaer, plus près du centre-ville. Ils ne s’étaient jamais bien entendus, et il avait fini par rompre complètement toute relation avec eux : son style de vie semblait incompatible avec leur idée de la réussite. Ils avaient fait de leur mieux pour l’orienter vers la comptabilité lui aussi, mais en vain – il avait choisi une autre voie.
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Le bercement des flots apaisait son stress et le calme parfait des eaux libérait son esprit.
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Le dessin régulier des gouttes sur la vitre avait quelque chose d'apaisant.
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– Après toutes ces années, il est difficile de retracer avec certitude le cours des événements, expliqua Ari Thór avec humilité. Mais je crois vraiment avoir découvert ce qui s’est passé cet hiver-là à Hédinsfjördur.
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Avant de le suivre, Ari Thór prit le temps de contempler une dernière fois, fasciné, l’étendue du fjord sous le ciel étoilé. Quelques mois auparavant, au creux de l’hiver, il s’était rendu tout spécialement à Hédinsfjördur dans l’espoir de voir une aurore boréale. Il avait eu la chance d’assister à ce merveilleux spectacle offert par la nature, et avait passé quelques minutes à observer, éberlué, leurs splendeurs évanescentes. Il pouvait presque les visualiser maintenant.
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