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Dark Iceland tome 3 sur 6

Ombeline Marchon (Traducteur)
EAN : 9782757885932
360 pages
Points (04/06/2020)
3.75/5   584 notes
Résumé :
Une épidémie s'abat sur Siglufjördur. La ville est mise en quarantaine. Les premières victimes succombent, les médias s'emparent du sujet : c'est la panique. L'inspecteur Ari Thór est pris par un terrible sentiment de claustrophobie. Lorsqu'un cold case vieux de cinquante ans refait surface, il saisit l'occasion pour échapper à cette atmosphère oppressante. Mais le huis clos se referme sur ce petit village du grand nord de l'Islande.

C'est l'agent d'H... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (134) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 584 notes
Comment se faire une place au coeur des nombreux auteurs de polars islandais? Dans cette île justement réputée pour un taux de criminalité des plus réduits! Il faut des trésors d'imagination pour écrire des histoires de meurtres dans ce contexte.

Alors , comme Ragnar Jónasson, il faut multiplier les points d'accroche pour le lecteur , en déterrant une vieille affaire d'emprisonnement , qui date des années 50, tout en créant une (petite) tension autour d'un risque d'épidémie de grippe, et enfin l'affaire principale, sous forme de puzzle, dont les éléments s'imbriqueront au bon vouloir de l'auteur. Rien de très original, pour des histoires présentées avec une intensité dramatique qui ne tient pas ses promesses.

Les personnages peuvent-ils venir à la rescousse pour éviter au lecteur de s'assoupir? Avec cette activité réduite, les flics eux-même sont un peu mollassons. le personnage le plus tonique est la journaliste, souffrant d'une maladie mystérieuse, qui lui mine le moral. Difficulté supplémentaire, les noms aux résonances peu variées pour le lecteur francophone, avec un risque de s'emmêler les pinceaux entre les Gudfina, Gudmundur et autres Jórunn, auquel on hésite à attribuer un genre.

L'auteur n'a pas non plus développé de thèse à caractère sociologique, qui donnerait une peu de consistance au récit
L'écriture n'a rien de remarquable, sans être désagréable.

Tout cela forme une trame peu tendue, et il y a fort à parier que l'ensemble s'éteigne comme un feu de paille.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Isolés à cause d'un virus venu d'Afrique, les habitants de Siglufjördur sont calfeutrés chez eux et seul Ari Thór parcourt la ville, chargé de veiller au respect de la quarantaine. Heureusement, une ancienne affaire vient le distraire de son sentiment de claustrophobie exacerbé par l'ambiance anxiogène qui règne en ville. Un certain Hédinn lui soumet, en effet, une énigme remontant aux années 50. A cette époque, ses parents avaient tout quitté pour s'installer avec son oncle et sa tante, dans une ferme, seule habitation d'un fjord coupé du monde. Or, il vient de retrouver une photographie où il apparait bébé avec les deux couples et un jeune homme inconnu de tous. Ce personnage non identifié a-t-il un lien avec le décès de sa tante, morte empoisonnée à la mort aux rats ? L'enquête de l'époque avait conclu au suicide mais Hédinn a des doutes. Pour l'aider à résoudre ce cold case, Ari Thór, bloqué à Siglufjördur, s'adjoint les services d'Isrùn, une ambitieuse journaliste de la capitale. Elle-même est débordée entre le meurtre du fils d'un homme politique, l'enlèvement d'un bébé, la séparation de ses parents et la maladie héréditaire potentiellement mortelle qui la mine. Pourtant, elle n'hésite pas à prêter main forte au jeune policier.

Retour à Siglufjördur avec le policier Ari Thór pour un troisième tome un peu décevant. Avec une ville en quarantaine, il ne se passe pas grand-chose. Et d'ailleurs pourquoi cette quarantaine ? le sujet n'est pas exploité et n'apporte, en l'état, rien à l'histoire. Ensuite, à l'encontre de tous les procédés narratifs où deux enquêtes commencent en parallèle et se rejoignent à la fin, Ragnar Jónasson a choisi de ne jamais les réunir, d'où une impression un peu brouillonne de grand fourre-tout.
Malgré tout, l'Islande est suffisamment superbe pour concentrer l'intérêt du lecteur. Les montagnes, les fjords, la glace, l'isolement et la nature souvent hostile en font un cadre idéal pour un polar.
A lire pour suivre les histoires privées d'Ari Thór et de son collègue, sans perdre le fil.
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Une épidémie va conduire la ville de Siglufjördur à se confiner et Ari Thór va se retrouver à veiller sur la ville, seul au post de police. Pendant ses heures de garde, il va se pencher sur une vieille enquête, où une jeune femme a été retrouvé morte et dont les conclusions indiquent que cette jeune femme s'est suicidée.

Nous retrouvons Ari Thór dans ce troisième tome de la saga Dark Island. Nous retrouvons également Isrún, la journaliste rencontrée dans le précédent tome. J'ai retrouvé le style de Jónasson dans ce tome que j'apprécie particulièrement. Nous suivons plusieurs personnages, à des endroits et moments différents, pour qu'à la fin tout se recoupe, et que l'enquête aboutisse. Toujours ce décor islandais, très particulier, avec la ville de SIglufjördur, coincée dans les montagnes. Un roman où il n'y a pas de grand coup d'éclat, mais qui nous surprend malgré tout. J'ai découvert cette auteur cette année, et je compte bien lire la suite de cette série.
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Une série policière qui nous vient d'Islande.
Et s'il s'agit du quatrième tome publié par la maison d'édition, il est à noter qu'elle les sort dans le désordre, ce qui hérisse la lectrice que je suis …
Ari Thor commence à peine à se faire au climat extrêmement rigoureux de Siglufjördur, quand une épidémie de fièvre oblige tous les habitants de la ville à se calfeutrer chez eux , à limiter leurs déplacements afin de ne pas répandre le "Scott"... Claustrophobie, isolement , froid, neige et cold case au menu pour ce jeune inspecteur… Il sera aidé par Isrun , la journaliste aux dents longues…
Trois enquêtes et beaucoup de personnages viendront réchauffer ce tome.
Ragnar Jonasson manie à merveille l'art de nous dépayser, il nous plonge avec délectation dans le froid, l'obscurité.
Je pense que cet auteur peut être un bon tremplin pour rentrer dans le monde merveilleux des auteurs nordiques. Par rapport à ses confrères, il dilue un peu… Un cran en dessous Mankell, Läckberg, ou Indridason au niveau anxiété, suspens, ou qualité d'écriture, mais tout aussi plaisant.

Challenge Mauvais Genres 2018/19.
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Mais pourquoi les éditeurs publient-ils si souvent des séries de romans policiers dans le désordre ?
A quoi ça rime de publier un roman dans lequel le héros vient d'être papa et de publier un an plus tard une soi-disant suite dans lequel le même héros n'a pas encore de compagne et donc pas le moindre bébé à l'horizon ?
Et que dire d'un collège qui est parti vivre à l'autre bout du pays dans un volume mais qui est toujours en place dans le suivant ?
Et je ne vous parle pas des personnages qui sont soient morts soient vivants selon dans quel ordre on lit les romans….
Non seulement c'est ridicule, agaçant mais surtout ça gâche la lecture.
J'ai donc lu ce roman avec un plaisir très amoindri par rapport aux précédents.
L'intrigue est assez originale puisque la ville est totalement coupée du monde par une épidémie et que l'enquête en cours va porter sur la mort mystérieuse d'une femme il y a plus de cinquante ans.
Le personnage principal est toujours attachant mais sa vie privée m'a semblé bien embrouillée à cause de cette publication fantaisiste et cela m'a fortement agacée.

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critiques presse (1)
LeMonde
21 septembre 2018
Il est probable qu’une fois avalées ces 350 pages vous vous jetiez sur les autres livres de Jonasson. Siglufjördur, où il est censé ne rien se passer mais où tout ­arrive, risque de hanter vos nuits ­longtemps encore…
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
En l'absence de chemin, il eut du mal à rejoindre les ruines. Il circulait avec difficulté entre les touffes d'herbe et les trous creusés dans le sol.
Il n'y avait plus grand chose à voir. Les années et les forces de la nature avaient eu raison du bâtiment. Le fracas des vagues qui se brisaient au loin se mêlait au murmure des ruisseaux qui dévalaient la montagne. Il laissa son regard survoler l'eau si calme à présent. Il était difficile d'imaginer que cet endroit pût être autre chose qu'un paysage idéal, dépourvu de toute forme de brutalité.
Mais l'avait-il toujours été ?
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Il n’aperçut d’abord que de vagues formes, lesquelles ressemblaient moins à des flancs de montagnes qu’à des silhouettes inquiétantes. Il comprenait maintenant pourquoi les légendes populaires restaient à ce point ancrées dans l’âme islandaise à travers les âges.
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La vie là-bas était très dure. Elle l'a toujours été. Il tombe beaucoup de neige, de sorte qu'en hiver le village se retrouve complétement isolé - sans compter les avalanches régulières du côté des montagnes. En saison froide, le fjord se retrouve coupé du monde, (…).
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Les yeux d'Ari Thόr commençaient à se faire à l'obscurité. Il distinguait maintenant les montagnes aux sommets enneigés. En levant la tête, il se perdait dans le ciel étoilé et pouvait suivre des yeux la Voie lactée, chose plutôt extraordinaire pour un citadin confirmé.
La lumière des étoiles avait parcouru une distance inimaginable pour parvenir jusqu'à lui, perdu dans ce fjord abandonné du nord de l'Islande.
- Tout à l'heure, vous avez dit que Jorunn était morte de tristesse et d'isolement, dit-il en se tournant vers le prêtre. Qu'entendiez-vous par là ?
- De l'avis de tout le monde, elle s'est suicidée, confia Eggert à voix basse.
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Cette chambre la protégeait de tous les problèmes du monde. Sa maladie disparaissait — elle n’avait jamais existé. L’avenir ressemblait à un livre aux pages blanches qu’il lui restait à écrire.

(La Martinière, p. 264)
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Videos de Ragnar Jónasson (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ragnar Jónasson
Ragnar Jónasson vous présente son ouvrage "Reykjavik" co-écrit avec la première ministre d'Islande Katrín Jakobsdóttir, aux éditions De La Martinière .
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2941880/ragnar-jonasson-reykjavik
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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