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Citations sur Repose-toi sur moi (298)

En sentant les premiers symptômes, elle avait fait des recherches sur Internet en quête du remède miracle, elle avait trouvé des dizaines de recettes prodiges, beaucoup trop d’ailleurs, on y disait chaque fois que les fêtes étaient propices aux pics d’épidémies, non pas à cause d’une soudaine férocité des virus, mais d’une réalité sociologique, toutes ces familles qui se retrouvaient dans des environnements confinés se repassaient leurs virus.
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On est si petit au regard d'une peur qui ne finit pas de croître en nous.
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Quand d'un coup on s'embrasse, c'est que vraiment on n'en peut plus de cette distance, même collés l'un à l'autre on a la sensation d'être encore trop loin, pas assez en osmose, de là vient l'envie de se fondre, de ne plus laisser d'espace.
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A force de vadrouiller comme ça, le soir il est saturé d’avenues et d’immeubles, de pavillons et de carrefours, si bien qu’il a besoin de rejoindre la Seine pour revenir dans son périmètre, à son point d’ancrage. La présence de ce fleuve juste à côté de chez lui lui donne le sentiment de ne pas être totalement coupé de l’ordre des choses. En ville, le fleuve c’est le seul élément de nature qui s’impose, qu’on ne dévie pas, qui décide de tout.
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Sans s'en rendre compte cet homme la replongeait dans toutes ces parties d'elle-même qu'elle avait trop enfouies, cette audace, cette absence totale de civilités, ce désir violent très loin des croquis légers qui regissaient sa vie.
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Elle était là à attendre qu'il lui demande quelquechose d'autre, à espérer qu'il ait besoin d'elle, ce n'était pas si courant qu'elle puisse aider quelqu'un, comme si l'idée de pouvoir lui filer un coup de main la renforçait d'une énergie nouvelle,comme si de pouvoir l'aider la faisait revivre...Il ne l'a priverait pas de ce cadeau. Il ne priverait personne de ce cadeau.
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Il avait plus de dix minutes d'avance, il aimait mieux ça, il aimait l'idée d'attendre Aurore, d'être concentré sur cette idée- là.Depuis qu'ils de voyaient il redécouvrait l'allégresse d'avant un rendez-vous, avec la possibilité toujours qu'elle ne vienne pas, cette incertitude qui le tenaillait jusqu'au dernier moment.D'ailleurs, si elle avait du retard ou un empêchement, elle n'aurait aucun moyen de le joindre.Cette incertitude là le ravissait, voilà des années qu'il n'avait ressenti le trouble vertigineux d'attendre une femme, quand seul importe de la revoir, qu'on est exclusivement tendu vers l'instant des retrouvailles, qu'il n'y a pas d'autre projet, pas d'autre enjeu, se revoir avec le risque toujours que l'un des deux abandonne ou se désiste, que tout échoue d'une quelconque manière. Attendre l'autre, c'est déjà partager quelque chose.
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Depuis deux ans elle passait ses journées dans son fauteuil à regarder par les fenêtres, elle fixait le dehors comme une télé allumée. C'est quelque chose, quand même, de passer comme ça des journées entières évaporées dans le silence. (...)
Ils lui allumaient à partir du journal de treize heures, ça l'attirait le journal de treize heures, c'était un peu comme de partir en balade hors du canton, là où l'exotisme est fait des mêmes fleurs qu'ici, mais avec d'autres toitures, d'autres paysages. (p.61-62)
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Quand d'un coup on s'embrasse, c'est que vraiment on n'en peut plus de cette distance, même collés l'un à l'autre on a la sensation d'être encore trop loin, pas assez en osmose, de là vient l'envie de se fondre, de ne plus laisser d'espace.
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Cette femme représentait bien tout ce qu’il détestait de Paris, tout ce qui le rejetait, tout ce qu’il aurait dû fuir, et pourtant elle l’attirait. Tout d’elle l’attirait.
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