La Roue du Temps, Tome 4 : La Bannière du Dragon

Ce tome, La Bannière du Dragon, est encore plus indissociable de son binôme original (avis encore contre le découpage français des tomes originaux) que ne peuvent l'être les autres. Ici, tout se met en place par rapport aux événements du Cor de Valère, alors impossible de louper le précédent pour pouvoir y comprendre quelque chose. Chaque personnage se voit légitimé dans sa quête personnelle et Tar Valon prend davantage encore d'importance. Ce tome pose bien plus de questions qu'il n'apporte de réponses, ce qui, au fur et à mesure de la lecture de cette saga, donne l'impression que ce sera désormais la marque de fabrique de la Roue du Temps. Mais ce tome se finit en apothéose avec des événements très importants et capitaux pour la suite. L'intérêt est ainsi complètement présent et on ne s'ennuie pas, l'épopée est en marche !

J'ai particulièrement bien apprécié ce tome. Est-ce dû au fait que j'ai repris mon visionnage de la série ? Dû au fait que je n'ai pas laissé passé un an entre le précédent tome et celui-ci ? Ou tout simplement il y a moins de longueurs. Je pense que c'est un peu tout ça mélangé.
En plus de la menace du ténébreux, une nouvelle menace venant de l'ouest, qui vient de traverser les océans est présente. de nouveaux personnages très haut en couleur, violents, esclavagistes, conquérants et volontaires annoncent une confrontation explosive. Et ce fut le cas.

Nos personnages disséminés un peu partout dans le monde vont se retrouver tous à Falme même s'il ne font que se croiser.

J'ai beaucoup aimé le fait que Robert Jordan joue avec eux en les amenant tous au même endroit pour des raisons différentes. C'est comme un jeu d'échec, on avance une pièce et calculant les coups d'avance. Cette nouvelle approche ne m'était pas apparue précédemment et cela donne une nouvelle énergie au roman.

Et moi, qui depuis le début n'apprécie par exactement Rand, j'ai trouvé qu'il prenait une nouvelle dimension dans ce tome et sa présence m'est devenue agréable.

Une très bonne surprise donc et hâte de découvrir la suite.
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Un opus palpitant, où les personnages se dévoilent et se dépassent alors que la chasse au cor de Valere est menée tambour battant. Alors que Rand peine à accepter sa destinée, son petit groupe d'amis est traversé de tensions. Egwene et Nynaeve ne sont pas en reste, vivant leurs propres défis. Seul bémol : Lan et Moiraine sont très peu présents dans ce roman.

Relecture de ce tome presque 20 ans après ma première lecture. le plaisir de la découverte reste entier, et il y a bien sur quelques mystères qui m'apparaissent à présent plus clairement comme la nature de la mystérieuse Sélène qui s'intéresse tant à Rand.
Deuxième partie de la quête du Cor de Valère qui commence bien piteusement avec le cor et la dague perdus, et du côté de Tar Valon une grave trahison qui laisse les héroïnes en très fâcheuse posture.
Cette deuxième moitié du deuxième tome "intégrale" voit Rand perdre définitivement sa naïveté et commencer à assumer son héritage, au point de se décider à souffler le cor pour la bataille finale de cette aventure, orchestrée de main de maître par la convergence de nombreux ennemis (Seanchans, capes blanches, alliés de Rand, petit groupe valeureux d'apprenties Aes Sedaï talentueuses, héros du Cor) et Rand se battant à la vue de tous contre une apparition du ténébreux.
Il y a de sacré longueurs dans la Roue du Temps, mais les scènes finales sont vraiment imposantes. C'est, si mes souvenirs sont exacts, à partir de ce moment que nos héros sont vraiment dégrossis par leurs épreuves, et par les signes évidents de la prophétie, et qu'ils cessent d'être d'innocents villageois héros malgré eux de batailles ou de romances "young adult" pour devenir les instruments de la destinée, et de redoutables protagonistes d'une longue et épique bataille.

j'ai critiqué les quatre premiers tomes dans un même article (assez long), ma conclusion :

Un cycle avec ses qualités et ses défauts, sa principale qualité étant de varier les points de vues et de ne pas se contenter d'un blanc ou noir classique (c'est aussi blanc contre blanc et noir contre noir suivant les objectifs de chacun !). Il semble s'améliorer avec le temps, le troisième tome étant de loin celui qui m'a le plus accroché (vu qu'en plus il commence comme un nouveau départ, nous redonnant les éléments importants du 1, je pense même que l'on peut commencer par ce tome là. Presque je vous le conseille d'ailleurs, les deux premiers tomes ayant été une torture pour moi -ou pas loin).

Je crois que cela vaut la peine de creuser un peu plus loin, histoire de voir si le Dragon va bel et bien sauver le monde ou le détruire... et comprendre un peu mieux cette grande toile d'araignée emmelée. Sans parler que c'est une lecture rapide et plutot distrayante, alors pourquoi se priver ?

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Suite et fin du second diptyque de la Roue du Temps, un roman dans la droite ligne du précédent qui ne peut se lire sans avoir pris connaissance des trois premiers tomes. Là où le premier diptyque mettait en place les lieux et les personnages, le second rentre plus dans le vif du sujet avec notamment un 4e tome plus rythmé, plus intense, où se mêlent les intrigues politiques et l'action grâce à l'introduction de nouveaux protagonistes et aux pérégrinations des différents héros. Les rebondissements sont nombreux et on évite les niaiseries propres à certains romans initiatiques. Un tome qui donne donc vraiment envie de connaître la suite des aventures des héros et d'en voir d'avantage de ce monde riche de complots, d'ennemis et où la psychologie des personnages s'étoffent progressivement.

L'un des tomes les plus palpitants jusqu'à présent. L'action amorcée dans le tome précédent donne un résultat en terme d'aventure, d'intrigue et de bataille qui m'a happée jusqu'à la dernière page.