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Citations sur La roue du temps - Intégrale, tome 3 : Le Dragon réincarné (10)

— On peut s’opposer au mal sans recourir à la violence, répondit Leya comme si cette réflexion tombait sous le sens.
Perrin ne put s’empêcher de ricaner, mais il se reprit et s’en excusa aussitôt.
— J’aimerais tant qu’il en soit ainsi, maîtresse Leya.
— Celui qui frappe se fait autant de mal qu’à sa victime… C’est pour épargner nos agresseurs que nous fuyons devant eux, tu dois le savoir. Si nous devenons violents afin de combattre le mal, nous ressemblerons très vite à nos adversaires. Mon peuple mobilise contre les Ténèbres la force de ses croyances…
Une fois encore, Perrin ricana.
— Maîtresse, j’espère que tu ne devras jamais brandir la force de tes croyances face à des Trollocs. Parce que la puissance de leurs épées serait prompte à te couper en deux.
— Il vaut mieux mourir que…, commença Leya.
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L'homme est l'animal le plus facile à capturer, et le plus difficile à tenir en laisse.
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Les hommes se battent alors qu'ils devraient détaler, et les idiots se battent lorsqu'ils devraient détaler.
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Les hommes oublient mais ne pardonnent jamais. Les femmes, en revanche, pardonnent mais n'oublient jamais.
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Une jolie fille, gigue gentille ! Deux jolies filles, et la maison vacille ! Trois jolies filles, et il vaut mieux que tu files !
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Sur une enclume plus dure que toutes celles que Perrin connaissait, ces gaillards avaient été martelés jusqu’à ce qu’il ne reste plus de fragilité en eux. Une nécessité pour ces soldats du Shienar, un pays sans cesse exposé à des raids de Trollocs venus de la Flétrissure. Dans les Terres Frontalières, même les fermiers et les marchands savaient manier une arme, si ça s’imposait. Et ces types n’étaient pas des paysans, mais des militaires de métier entraînés pratiquement depuis le jour de leur naissance.
Perrin s’étonnait parfois qu’ils lui montrent tant de respect et ne rechignent pas à lui obéir. À croire qu’il avait des droits spéciaux ou des connaissances qui ne leur étaient pas accessibles.
Ou alors, c’est par pure amitié, qui sait
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La femme en habits d’homme détourna les yeux de Leya au moment où elle entrait dans la cabane de Moiraine.
— Que vois-tu à son sujet, Min ? demanda Perrin.
La jeune femme vint s’asseoir à côté de lui, ses yeux noirs mélancoliques. Comme souvent, l’apprenti forgeron se demanda pourquoi elle continuait à se déguiser. C’était peut-être une idée fausse, parce qu’il la connaissait, mais il ne voyait pas comment on pouvait prendre cette beauté pour un homme, même quelque peu efféminé.
— La Zingara n’a plus longtemps à vivre…, souffla Min en jetant un coup d’œil aux hommes accroupis autour d’un autre feu.
Aucun n’était assez près pour l’entendre.
Perrin ne réagit pas, mais le visage avenant de Leya dansa devant son œil mental.
Au nom de la Lumière ! Les Gens de la Route ne font jamais de mal à personne…
Malgré la chaleur des flammes, le jeune homme frissonna.
Fichu crétin, je n’aurais pas dû demander !
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À la lueur des flammes, les deux-pattes se battaient de leur mieux. Jeune Taureau s’inquiéta néanmoins de voir que plusieurs d’entre eux gisaient sur le sol.
Ses frères et ses sœurs combattaient par groupes de trois ou quatre. Évitant les coups d’épée et de hache, ils déchiquetaient les jarrets et les gorges. Quand on luttait pour la survie, il n’était question ni de gloire, ni d’honneur ni de pitié. Les loups étaient là pour tuer, pas pour guerroyer. Sa hache lui tenant lieu de crocs, Jeune Taureau prit sa place dans un des groupes.
Aussitôt, il perdit toute notion globale de la bataille. Il n’y avait plus que les Trollocs, lui et les loups – les frères coupés du reste du monde et résolus à éliminer les Contrefaits. Les uns après les autres, méthodiquement, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul. Dans la cuvette, d’abord, puis dans le monde entier. Comme ses frères, Jeune Taureau ne vivait plus que pour utiliser ses crocs – sa hache, dans son cas – et courir à la vitesse du vent.
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— Les hommes refusent toujours d’admettre qu’ils sont malades. Et quand ils doivent s’y résigner, ça fait deux fois plus de travail aux femmes… Puis ils se proclament guéris beaucoup trop tôt, et tout recommence !
La Gardienne des Chroniques jeta un coup d’œil à Mat et acquiesça.
— C’est vrai, mère, mais celui-là ne peut pas prétendre qu’il est en pleine forme, puisqu’il tient à peine debout. Au moins, il n’a rien laissé sur son plateau.
— J’aurais été étonnée qu’il reste assez de miettes pour rassasier un moineau… Et je parie qu’il meurt encore de faim.
— Je peux lui faire apporter une tourte, mère. Ou un gâteau.
— Non, je crois qu’il faut lui laisser le temps de digérer. S’il venait à restituer son repas, ça ne lui ferait aucun bien…
Mat fulmina intérieurement. Quand un homme était malade, les femmes parlaient de lui comme s’il n’était pas là – ou comme s’il était retombé en enfance. Sa mère, ses sœurs, Nynaeve, la Chaire d’Amyrlin : sur ce point-là, elles se ressemblaient toutes.
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Une épée apparut dans la mains du Dragon Réincarné .Sa lame légèrement incurvée et gravée d'un héron évoquait irrésistiblement une flamme solidifiée.
-Ma mère m'a donné du pain d'épice qui empestait le poison et mon père cachait un couteau qu'il voulait m'enfoncer entre les côtes.L'autre femme voulait m'offrir un baiser , et beaucoup plus encore...et toi, que m'apportes-tu?
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