J'étais très motivée en achetant ce roman de
Lídia Jorge car je souhaitais en savoir plus sur la révolution des oeillets de 1974 avant d'aller passer un week-end à Lisbonne. Car je pense effectivement que ceux qui ont participé à cet évènement sont des êtres mémorables.
Le titre «
Les mémorables » qui a une connotation historique (il fait référence à la mémoire et au temps) est donc très bien trouvé et le magazine de Transfuge a annoncé « une grande voix de la littérature portugaise ».
Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché et je n'ai pas pu terminer ce roman. Je n'aime pas le style lourd et redondant alors qu'en temps normal j'aime les répétitions de mots. Mais là, il s'agit de redites. On trouve sur la même page « comme je vous l'ai dit. », «Comme je l'ai dit » et « je m'étais redit que » etc.
L'histoire est pourtant très intéressante. C'est celle d'une jeune journaliste portugaise vivant aux Etats-Unis,
Ana Maria Machado. Elle retourne au Portugal pour interroger les fameux capitaines et généraux putschistes de la révolution des oeillets du 25 avril 1974.
Elle va être accompagnée de deux anciens amis de fac et retrouver son père. Elle lui subtilisera une photo réunissant les principaux acteurs du coup d'État pour tourner un documentaire pour la CBS, premier reportage d'une série intitulée « L'Histoire réveillée ».
Et bien, malgré cette histoire qui avait tout pour plaire, j'ai attendu ce documentaire avec impatience et je n‘ai toujours pas compris ce qui c'était passé en 1974 (à part ce que je connaissais déjà). Quand on arrive enfin à rencontrer un protagoniste (il faut plus de 100 pages) ses propos sont passionnants mais c'est déjà fini en quelques pages et il faut attendre encore 50 pages pour en rencontrer un autre. J'ai craqué avant la fin et je n'ai pu lire qu'un peu plus de la moitié de ce roman pourtant prometteur.