1er acte : Espagne
Dans ce tome 12, après la prise miraculeuse de Carthagène Scipion continue de faire des misères aux armées puniques en Espagne... Et si Bandus et le régiment de Nola le sauvent de l'anéantissement, il n'hésite aucun instant de rendre la monnaie de leur pièce aux Carthaginois en faisant à le Hasdrubal Gisco le coup de la Trébie à la Bataille d'Ilipa ! ^^
2e acte : Afrique
Bloqués sur les fronts italiens et espagnols, Romains et Carthaginois essayent tous les deux de remporter l'alliance de Syphax le roi de Numidie Occidentale.
3e acte : Italie
Au Sénat, Scipion débat avec Fabius pour obtenir le consulat et porter la guerre en Afrique... Et devant les arguments stratégiques de Scipion, Fabius prédit que le non respect des lois constitutionnelles pourrait bien conduire Rome à la monarchie donc à sa perte...
4e acte : Afrique
Scipion a obtenu ce qu'il voulait, et il est prêt à tout et au reste pour mettre fin à la guerre... Y compris à profiter d'une trêve pour parler de la paix, afin de mettre le feu au camp adverse et de l'attaquer pour faire périr dans les flammes tous les ennemis de Rome !
On y est : depuis le départ le mangaka mettait à égalité Romains et Carthaginois en évitant les clichés mensonger véhiculés par le vainqueur, mais ici il a choisit son camp : les Romains tous nobles et courageux multiplient les poses héroïques face à un Hannibal sombre et boudeur, un Hasdrubal brutal et vicieux, et un Syphax lâche et libidineux... Même le retournement de veste de Massinissa est expliqué par une histoire d'amour tragique et la trahison des perfides puniques... Vade Retro Manicheas certes, mais il faut se rendre à l'évidence : Zama is coming ! ^^
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Comment Scipion passe de l'Espagne à l'Afrique, comment le prince de Numidie orientale Massinissa passe des Carthaginois aux Romains, comment Scipion devient réellement l'Hannibal romain, c'est ce que vous découvrirez dans ce tome au scénario bien construit et bien équilibré, avec son lot des scènes de combat palpitantes et de stratégies de renard...
On sent que l'affrontement final approche, ça monte en tension ! C'est bon !
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Le temps passe et l'avantage des Romains se confirme. Malgré tout, Hannibal ne manque pas d'alliés. Nous suivons notamment Hadrusbal Giscon et ses alliances avec les princes numides, Manissina d'abord puis Syphax.
De son côté, Scipion devient consul et obtient une dérogation pour aller défier Carthage sur ses terres, l'Afrique...
Ce tome se termine sur la promesse de l'affrontement final des deux personnes principaux.
Un bon volume où la stratégie tient une place importante: rôle des éléphants, alliance maritale ou utilisation de la ruse...
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L’approche complète de l’auteur donne une bande dessinée très complète et, comme toujours, riche en personnages charismatiques. C’est une des forces du livre, contrairement à d’autres ouvrages historiques qui négligent cet aspect.
Lire la critique sur le site : Sceneario
La guerre est comme une rivière... L'issue d'une bataille mineure suffit parfois à ouvrir une brèche qui en détourne le cours !
Dans un monde en guerre, les femmes sont à la merci des puissants !
L'emploi d'éléphants de guerre présente plus d'inconvénients que d'avantages.
Quand ils tendent un présent de la main droite, ils cachent une dague de l'autre... Voilà comment procèdent les Romains !
Enfermer une souris dans un sac ne suffit pas à s'en débarrasser... Tôt au tard, elle finit par ronger la toile et se sauver pour reprendre ses méfaits !
Bande annonce du manga "Ad Astra" de Mihichi Kagano.