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Bestiarius tome 1 sur 7
EAN : 9782820322562
Kazé-Crunchyroll (07/10/2015)
3.88/5   94 notes
Résumé :
Ier siècle après Jésus-Christ, l'Empire romain est à son apogée et ses légions soumettent une à une les dernières contrées où monstres et humains vivent encore en paix. Criminels, innocents, orphelins, demi-humains, wyvernes... Tous constituent les rangs d'esclaves guerriers jetés dans l'arène et forcés de entre-tuer pour divertir l'empereur Domitien et les Romains avides de sang. Parmi ces combattants se trouvent des gladiateurs qui affrontent fauves et créatures l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai eu la puce à l'oreille en lisant la critique d'Alfaric. Babelio et les éditions Kazé m'ont permis de confirmer un a priori positif. Ce manga de Masasumi Karizaki, que je découvre pour l'occasion, c'est de la très bonne fantasy, sur fond d'antiquité romaine.

Le monde proposé par l'auteur est celui de l'empire Romain, au faîte de sa gloire (Ier siècle après JC), mais dans lequel les créatures mythologiques et/ou fantastiques (wyvernes, minotaures, gobelins, orcs...) existent bel et bien. Progressivement, les légions romaines ont conquis leurs territoires, les réduisant à l'état de gladiateurs, obligées de se battre contre des hommes (esclaves ou prisonniers). Si certaines d'entre elles nous sont présentées comme étant des monstres sanguinaires (la manticore), d'autres sont des êtres sensibles (wyvernes et minotaures). Les deux premier chapitres constituent une sorte de préquel, écrit quelque temps avant les quatre chapitres suivants. On a donc deux histoires autonomes, situées dans le même univers, la seconde étant chronologiquement antérieure.

Les deux récits présentent des points communs évidents : les liens de fraternité (ou filiaux) entre un humain et une créature, une évocation, sans doute un brin caricaturale par rapport à la véracité historique mais tellement conforme aux canons du shonen, d'une société cruelle, dirigée par des élites sans scrupules et préoccupées par leurs seuls intérêts, des combats sanguinolents et super bien rendus... On peut y voir une ode à la tolérance et à la diversité face à une société uniformisante et intolérante : est-ce l'actualité qui me monte à la tête mais on est finalement pas si loin, dans le worbuilding, de "Star Wars", si ce n'est que la résistance n'existe pas encore (existera-t-elle d'ailleurs un jour ?)

Les personnages sont un peu simplistes à mon goût mais quand même relativement efficaces pour du shonen. J'ai quand même hésité à classer ce manga dans seinen, à cause d'une certaine noirceur et de la violence relativement explicite, mais l'éthique de loyauté et de surpassement des deux héros principaux (Finn et Zénon) m'a fait penché du côté shonen. Les dessins sont vraiment classes, très lisibles, de chouettes décors et des combats vraiment agréables à regarder (c'est sur que ça change de "The Lost Canvas").

Vraiment je ne regrette pas cette lecture mais une question demeure : Karizaki s'est-il lancé dans une successions de récits autonomes, prenant place dans le même univers, ou ne sont-ce là que les prémices d'un peplum fantasy au long cours ? J'avoue que la première option serait propice à générer chez moi une lassitude précoce et un sentiment de frustration quand on imagine les possibilités d'un univers relativement originale (en tout cas pour moi qui n'est pas trop de références en matière de fantasy antiquisante).



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Je ne sais pas si au Japon il existe un équivalent de "La Dernière Séance" d’Eddy Mitchell ou du "Cinéma de Quartier" de Jean-Pierre Dionnet, mais une chose est sûre le très bon et très sympathique Masasumi Kakizaki est un populares qui kiffe la culture populaire car après l’horreur et le western il s’attaque avec "Bestiarius" au peplum ! Yeah !!!
Le mangaka avait une envie de Rome antique, et au vu des succès de Fairy Tail, Monster Hunter et Seven Deadly Sins on lui a conseillé de faire dans le shonen fantasy… Mais il s’est dit, « moi je kiffe la saga Spartacus » et c’est donc tout naturellement qu’il nous livre une uchronie fantasy où les créatures mythologiques existent pour de bon et sont envoyées combattre dans les arènes de Rome, les fameux gladiateurs étant remplacés par de fameux tueurs de monstres appelés bestiarii… (d’où le titre de la série)
Le projet est carrément protéiforme mais au final on est plutôt dans la série d’histoires courtes (donc, honte sur eux aux prescripteurs d’opinion qui se ragent contre le manque de développement d’histoires courtes mais qu’ont aucun problème avec le manque de développement des séries à rallonge qui dépassent les 50 tomes… Très peu crédibles ils sont !). L’auteur n’est pas aussi bon scénariste que dessinateur, mais il a beaucoup appris de sa collaboration sur le gekida "Rainbow" avec l’excellent George Abe (que vous recommande chaudement malgré se dureté), donc malgré les étiquettes on est plus dans le seinen que dans le shonen tant on fait appel à part égales à ce qu’il y a de meilleur et de pire en l’Homme !


Episode 1 :
70 après J.-C., le guerrier wyvern Durandal jure de transmettre à Finn les dernières volontés de son père, auxiliaire breton de la puissante romaine…
85 après J.-C., le brillant Bestiarius Finn doit affronter son mentor Durandal pour le plaisir de l’Empereur Domitien : le jeune esclave breton apprend que son père adoptif Durandal est responsable de la mort de son père de sang, et que le vainqueur de ce combat à mort obtiendra sa liberté… Quelle maxime va triompher, celle des élites, « diviser pour régner », ou celle du peuple, « s’unir ou périr » ?
88 après J.-C, la vallée d’Hebden en Albion résiste encore et toujours à l’envahisseur… Rome est obligée d’envoyer 250000 soldats écraser la résistance menée par deux renégats légendaires : un homme et une wyverne…

Episode 2 :
Le centurion Sextus abat Minotaure, dernier représentant de la résistance crétoise. Dans son butin, son fils Talos qu’il destine à une grande carrière dans l’arène et le petit humain Zénon adopté par ce dernier.
73 après J.-C., le puissant mais pacifiste Talos est cantonné dans les cuisines d’un ludus dont Zénon est le champion en tant que bestiarius adulé par les foules (on t’a reconnu Gannicus ! ^^)
Manipulée par dame Arianna, l’épouse du sénateur Crassus, il obtient fortune et gloire en vainquant la terrible Manticore. Désormais libre, Zénon est engagé comme escorte par sa sénatrice alors que Talos est emmené aux arènes pour amuser les homines crevarices. Entre sa carrière et son frère, il n’hésite même pas une seconde !
« Je me nomme Zénon ! Frère de Talos le minotaure. Pour l’honneur de mon peuple, je me battrai contre Rome ! »
Combat epicness to the max contre une centaine de guerriers romains avec le recours au combo fétiche de Colossus/Wolverine contre le boss de fin de niveau… C’est la victoire ou la mort !!!


L’ensemble est certes classique pour les habitués de la Fantasy, mais diablement efficace ! Les valeurs humanistes héritées de George Abe se marient très bien aux valeurs positives des shonens de type nekketsu (l’amitié, la fraternité, le courage et l’espoir d’un monde meilleur pour lequel on se bat envers et contre tout). Les dessins de Masami Kakizaki sont toujours autant réussis à tous les niveaux malgré un charadesign un peu en deçà de tout le reste qui lui déchire sa race, notamment les décors de toute beauté, du coup c’est pitié qu’ils soient servis par un format aussi limité alors que des mangakas graphiquement moyens ont droit eux à des éditions deluxe en grand format… (Bon après j’ai un peu de mal avec les wyverns qui sont le cul entre deux chaises, à savoir le bon vieux dragon et le dragonien humanoïde)
Sinon arènes, notables pourris, foules complices, doctore intransigeant, domina dominatrice, camaraderie à la vie à la mort, coups spéciaux de derrière les fagots… Impossible de ne pas voir l’héritage de la série télé "Spartacus" !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Un premier tome plutôt sympa, même si un cran en dessous du premier tome de Green Blood, à mon avis.

Ce manga fantasy se passe dans l'antiquité romaine et est plutôt bien ficelé, avec des dessins géniaux, et une ambiance gladiateur. On comprend d'emblée le titre, car le "bestiaire" de ce tome est déjà assez étendu et impressionnant...

Il offre la propre vision de Kakizaki sur les wyvernes, les trolls, les orcs et autres minotaures, qui lui est très personnelle, et qui m'a plutôt amusée, surtout concernant la famille "minotaure" !

J'ai aimé les personnages (y compris les fantastiques), qui sont bien posés et bien brossés, et ce sont eux qui, malgré la rapidité des nouvelles (deux dans ce tome), font la substance du manga !

Cet auteur est en passe de devenir une de mes références en la matière... J'ai quand même lu ce tome d'une traite hier après-midi, ce qui est assez rare pour être signalé.
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Coup de coeur pour ce premier tome offert gratuitement sur ma plateforme numérique. J'ai bien l'intention de lire les 7 tomes de la série mais plutôt en version papier.

J'ai été éblouie par les graphismes, ils sont sublimes. J'ai surtout aimé les passages en noir et blanc.

L'auteur nous emmène dans les arènes de l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. On y retrouve des gladiateurs qui combattent dans l'arène. Ce sont bien sûr des esclaves, des orphelins, ... Leurs adversaires ne sont pas toujours humains mais des monstres, des créatures de légende.

Finn été élevé par une wyverne (créature qui s'apparente à un dragon) et Zénon par un minotaure. Cela change la donne.

Ils vont briser leurs chaînes pour reprendre leur liberté et m'est avis que l'Empire romain peut commencer à trembler!



Challenge BD 2020
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Bestiarius est un manga qui m'a bien surpris... La couverture laissait présager une histoire sous l'Empire romain mais je n'imaginais pas celui-ci peuplé de bêtes imaginaires. A l'Histoire, celles-ci s'ajoutent et sont faites prisonnières comme tant d'autres hommes. Ils deviennent des esclaves et doivent combattre contre des hommes dans des arènes.
Deux histoires composent ce tome de Bestiarius : la première raconte l'amitié entre un Wyvern, Durandal et un jeune homme, Finn, très doué dans le combat en arène. Un jour, l'empereur Domitien décide d'opposer Finn et Durandel dans un duel à mort dont le vainqueur aura la liberté.
La seconde histoire, une fraternité très forte entre Zénon et Talos, le fils du Minotaure, tué par les romains. Les deux sont capturés et tandis que Talos reste cloitré en cuisine, Zénon enchaine les combats pour parvenir à les sortir de leur état de prisonniers.
Un manga qui me sort clairement de mes habitudes, des créatures mythologiques qui prennent vie et qui vont développer des liens très forts avec les humains. Alors, il y a pas mal de combats, les dessins montrent bien la force qui se dégage des adversaires, avec les cris qui prennent une bonne place de la page, des gouttes de sang qui fusent pour montrer la portée des coups...
J'ai beaucoup aimé mais je me demande si Bestiarius se poursuivrait dans une continuité ou une somme d'histoires courtes... ? En tout cas, si le mangaka Masasumi Kakizaki arrive à se renouveler, je pense que ça continuera de me plaire.
(disait-on vraiment "frangin" à l'époque ?)
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Dans l'arène, les combats avaient lieu tous les jours. Y prenaient part des créatures dépossédées de leurs terres par Rome...Des criminels...Et des esclaves...Orphelins depuis l'enfance. Les gladiateurs n'avaient que deux choix possibles...Vaincre et recevoir leur pitance journalière...Ou périr et rejoindre la poussière de l'arène.
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[Durandal] Rome vous poursuivra sans relâche. Vous n’obtiendrez jamais la liberté que vous désirez. Vous aurez beau résister, la puissance de l’empire vous écrasera tôt ou tard. Et vous comptez persévérez malgré tout ?
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Une seule terre avait résisté jusqu’au bout à l’hégémonie romaine… La vallée d’Hebden en Albion, une île au nord-ouest du continent européen. Rome avait consacré trois ans et 250000 hommes à s’en emparer… Uniquement à cause de la résistance acharnée d’une wyverne et d’un jeune homme. On raconte que ce père et son fils étaient restés fiers jusqu’à la fin…
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[Talos] Que les choses soient claires Doctore Sextus. Nous les minotaures, n’aimons pas le combat par nature, mais s’il faut en passer par là pour protéger ceux qui nous sont chers, nous n’hésitons pas. Je me battrai pour protéger ma famille, comme mon père avant moi !
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Ce qu'ils redoutaient par-dessus tout, c'était de voir un proche blessé...d'être séparé de lui...ou de le perdre. Quelqu'un pour qui on ressent ça est de la famille, que le même sang coule dans nos veines ou non.
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Videos de Masasumi Kakizaki (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Masasumi Kakizaki
Masasumi KAKIZAKI ("Hideout", "Green Blood") signe son grand retour au sein du catalogue Ki-oon avec une magnifique romance historique : Les Amants sacrifiés !
Adaptation du film de Kiyoshi Kurosawa, célébré à la Mostra de Venise 2020 (Lion d'argent de la mise en scène), ce manga en 2 volumes interroge sur un thème intemporel : face à la menace, jusqu'où iriez-vous pour rester fidèle à vos idéaux ?
Si toute l'horreur de la Seconde Guerre mondiale se dessine en arrière-plan de ce thriller psychologique, le récit se concentre sur l'histoire d'amour des deux protagonistes, tiraillés entre les sentiments qu'ils se portent, leur patriotisme et leurs desseins respectifs...
Afin de profiter pleinement du superbe coup de crayon de l'auteur, le titre vous sera proposé dans une édition grand format (15 x 21 cm) !
"Les Amants sacrifiés", le 6 octobre en librairie.
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