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Ad Astra tome 4 sur 13
EAN : 9782355927522
224 pages
Editions Ki-oon (11/12/2014)
4.28/5   37 notes
Résumé :
Présentation de l'éditeur

Rome est en effervescence : Carthage, que tous croyaient vaincue après la défaite d'Hamilcar, renaît de ses cendres sous l'égide d'Hannibal... Le jeune général lance ses hommes contre Sagonte, avant de se diriger vers Massilia : pour contrer la menace, le sénat décide alors d'y envoyer Publius Cornelius Scipion avec ses troupes. Hélas, le consul est pris de vitesse lorsque son ennemi, contre toute attente, traverse les Alpes ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a urgence. Naaaaannnnn pas à valider un point bonus (j'ai lâché l'affaire même le peloton de fin m'a mis un vent) mais bien à boucler mes lectures des cinq premiers tomes de la saga Ad Astra en ma possession. Tu vois où je veux en venir ? Ouaip, dans le mille, j'ai reçu un rappel à l'ordre de la Doc'. Enfin pas tout à fait car techniquement Madame faisait office d'intermédiaire mais nul doute possible, l'injonction venait du sommet. Et on ne rigole pas avec la Doc'. En selle.

Ce quatrième volet de l'odyssée du grand Hannibal en contrées romaines confirme la ligne directrice tracée depuis le début par Mihachi Kagano. Nulle place pour les sentiments, son épopée fait le parti pris de l'Art de la guerre sous son jour le plus pur et froid, sans fioriture aucune. Des manipulations de la plèbe par le cauteleux Sénat en passant par d'éminentes stratégies de batailles lâchées à une cadence infernale, l'immersion dans les heures sanglantes de la Rome antique est non seulement totale, mais électrisante.

Graphiquement le bilan est identique. le mangaka fait preuve d'un coup de crayon à la fois épuré mais suffisamment précis et étoffé pour remplir ses planches de vie, en particulier pendant les scènes d'affrontements. Nul besoin d'épiloguer, le verdict est sans appel : les aventures du redoutable Hannibal à la sauce Mihachi Kagano sont aussi savoureuses qu'un succulent plat de jiǎozi accompagné d'un fantastique grand cru Saint-Emilion (je vous recommande le 2016 de la Porte du Roy ndlr). Bah quoi, cocorico non ?

PS : dédicace à LA Doc' de Babelio, cette fois-ci j'ai tout bien fait (*fier*)
PS bis : pour les dédicaces pensez à réserver c'est tendu y a du délai
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Quoi, un manga historique sur les guerres puniques ? Mais quelle bonne idée, surtout pour moi qui adore les mangas et les peplum, mais aussi pour tout le monde vu que l’establishment culturel français semble avoir décidé, après avoir guillotiné la culture grecque, d’euthanasier la culture romaine au nom d’un égalitarisme à la George Orwell (vous savez, celui où certains sont plus égaux que d’autres…)




Grisé par son succès le dictateur nouvellement nommé Minucius marche sur le Mont Gérunium défendu par les frondeurs des Baléares de Giscon... pour mieux tomber dans le piège tendu par Hannibal qui compte appliquer sa philosophie de la guerre : encercler et anéantir !
Lors de la Première Guerre Punique, Aemilius et ses camarades patriciens avaient abandonné Minucius et ses camarades plébéiens à leur triste sort… Mais cette fois-ci Aemilius prend son courage à deux mains pour défier les ordres du dictateur Fabius et porter secours à son ancien ami, forçant Hannibal à faire sonner la retraite pour éviter une victoire à la Pyrrhus. C’est une belle histoire d’amitié que le mangaka nous conte là, toutefois préparez vos mouchoirs pour le tome suivant ! blink
A Rome, c’est la confusion, et les crevards comme Varron sortent du bois pour tirer les marrons du feu : les patriciens s’opposent aux plébéiens, les partisans de Fabius à ceux de Minucius, chacun s’accusant d’antipatriotisme voire de collusion avec l’ennemi… Et alors que les feux de la guerre s’étendent en Sicile, en Gaule, en Espagne… on décide d’envoyer 86000 soldats écraser Hannibal à Cannes ! Alea Jacta Est !!!

Les dessins sont top niveau donc c’est coolissime ! ^^
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Nouveau wagon du train de la deuxième guerre punique. Une fois lancé, on n'a pas envie de descendre aux arrêts (moi en tout cas…). Ça vaut la peine que je précise que c'est encore du tout bon ?

Alors Minucius le bagarreur a fichu un peu la honte au dictateur Fabius l'attentiste. Il est à présent co-directeur (heu co-dicTAteur) et lance ses légions à l'assaut d'une colline qui ressemble au mont Ventoux point de vue végétation, c'est-à-dire qu'il n'a en a pas. En haut il y a les frondeurs (armés de fronde, pas des rebelles de l'époque Louis XIV, suivez quoi !) qui balancent des cailloux. En bon romain, les assaillants font le gros dos (la tortue chez eux).
Minucius se croit malin. Mais Hannibal, c'est Kasparov et Bobby Fisher réunis ; il a vingt-cinq coups d'avance. Ça fait un peu peur.
Alors, nouveau désastre pour les Romains ? Ben on va dire qu'ils auront connus pire, grâce à l'intervention entre autres de Scipion auprès de Fabius.

Puis on retourne à Rome pour de nouvelles élections au consulat après la dictature de Fabius. Et un nouveau candidat très sûr de lui et beau parleur fait son apparition. Il manipule bien l'opinion en jouant sur la carte offerte par Hannibal : le soupçon induit par l'absence d'attaque de ce dernier sur les terres de Fabius. Il est conscient du génie tactique d'Hannibal et veut l'écraser simplement sous le nombre.
On découvre aussi la fiancée de Scipion… une gamine. Fiançailles de raison plus que d'amour dirait-on.

Et voilà. Je deviens accroc. C'est grave ?
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Les tomes de cette série se suivent et se ressemblent... mais vu la qualité d'ensemble, c'est un compliment - c'est juste que c'est un peu compliqué de trouver quoi dire de plus que précédemment... - !
Toujours un scénario dynamique et bien construit mettant en évidence les différentes stratégies, et un dessin complètement immersif, en particulier dans les batailles.
Deux petits bémols : encore une fois, le tome est centré sur une grande étape / bataille (cette fois-ci, c'est Geronium, fin 217 av. J.-C., qui oppose Hannibal aux troupes de Minucius, qui partage les pouvoirs de dictateur avec Fabius "le Temporisateur" et qui a des vues bien différentes de la stratégie à adopter face aux troupes carthaginoises - bisbilles en perspective ! avec un Hannibal à l'esprit toujours affûté, ça ne manque pas d'actions palpitantes !) : on est à fond dedans ; ça se termine, on est rassasié, mais l'auteur nous fait repartir pour un dernier épisode, de retour à Rome, qui sert en fait à introduire le tome suivant avec l'apparition d'un nouvel adversaire dans le camp des Romains... On peut concéder qu'il s'agit d'une transition entre les deux tomes plutôt que d'une introduction pour le suivant mais j'ai encore eu cette impression de finir bancale, qu'on me demande de finir la bûche alors que j'ai déjà l'estomac plein.
Deuxième bémol qui me gêne encore davantage : un non respect des sources concernant une action de Fabius vis-à-vis de Minucius (vérification dans Tite-Live, Plutarque et Polybe) et cela met un coup de canif à l'image de Fabius alors que c'est vraisemblablement seulement pour agrémenter le scénario. En l'occurrence, il s'agit Je sais bien que c'est le jeu des fictions historiques de distordre les faits avérés mais à ce point, je trouve qu'on tombe dans la désinformation... ce n'est pas la même chose que de s'immiscer dans les blancs de l'histoire et d'imaginer par exemple, dans le tome 3
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La confrontation entre Fabius et Minucius continue dans ce tome 4 et atteint son paroxysme au point que l'armée romaine se scinde en deux, que même Scipion et Caius suivent chacun l'un des leaders. Cette fois, Hannibal est de nouveau en mouvement et choisit son terrain, mettant ainsi à l'épreuve l'intelligence de l'irascible Minucius qui tombe dans le panneau… Tout semble perdu pour le Romain, surtout que Fabius refuse d'emblée de lui venir en aide.
Retour à la stratégie et à l'action ici, surtout pour mettre en avant le résultat de la scission entre les chefs de guerre romains. Scipion semble toujours très effacé, ne servant qu'à expliquer la stratégie de Fabius. Son coup d'éclat sera de tenter de le convaincre d'aller aider Minucius en passe d'être vaincu pour de bon. Les dessins sont toujours aussi clairs et agréables, la mise en scène efficace et les explications du pourquoi du comment des choix stratégiques des personnages tout à fait compréhensibles. de même, la politique interne romaine est clairement démontée, si bien qu'on saisit rapidement les tenants et aboutissants… Tout comme sont expliquées les manoeuvres de déstabilisation à travers les yeux clairvoyants de Scipion…
Le rythme se maintient donc, sans réel temps mort et on ne s'ennuie pas du tout, même si on peut pressentir une certaine redondance dans la construction scénaristique : Hannibal est une menace, les Romains tentent une stratégie qui échoue face au génie du carthaginois, discussion au Sénat, nouvelle tentative, nouvel échec, mouvement… Mais au-delà de ces répétitions, on retrouve aussi un certain plaisir à voir ces confrontations multiples et la mise en oeuvre de cette intelligence redoutable capable de prévoir les réactions adverses avec autant d'avance et de précision. J'attends donc la suite avec impatience.
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critiques presse (1)
Sceneario
30 décembre 2014
Tout est réuni ici pour accrocher le lecteur : manoeuvres stratégiques, complots internes, batailles spectaculaires, amitiés et même amours, le tout très bien raconté. Le suspense est toujours de mise, pages après pages. Mieux, l’auteur a réussi à raconter les faits historiques tout en travaillant ses personnages. Les hommes trônent en bonne place dans le scénario. Le manga n’en est que plus vivant et ne se résume pas à un récit encyclopédique, loin s’en faut.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Il n'existe qu'un seul et unique monde, mais chacun d'entre nous le regarde à sa manière. Qu'est-ce que vous voyez devant vous ?
- Je ne vois qu'une simple colline
- Et pas un seul arbre pour se mettre à l'ombre
- Moi je trouve que tes cheveux ont drôlement poussé.
- Laisse mes cheveux en dehors de ça.
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- Sais-tu pourquoi les patriciens combattent à cheval Scipion ?
- Quelle question… C’est parce qu’ils disposent de la fortune nécessaire non ? Pour apprendre à monter, mais aussi pour acquérir une bête et tout l’équipement…
- C’est en effet une des raisons… Néanmoins, il y en a un autre bien moins glorieuse : c’est à dos de cheval qu’on a le plus de chance d’échapper au danger !
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On dit qu’un sculpteur de talent sait voir dans la pierre brute l’œuvre qui naîtra d’elle, et qu’il s’attache ensuite à la révéler aux yeux d’autrui… Et bien le champ de bataille est à Hannibal ce que la pierre est au sculpteur… Il a le don de deviner la silhouette de la victoire !
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- Le vélite Manius subvient aux besoins de ses cadets depuis la mort de ses parents… Taurea, un de nos alliés capouans, n’a même pas encore rencontré son premier-né… Chacun de nos hommes à son histoire… Nous n’avons pas le droit de les sacrifier !
- Cette manie de connaître en détail la vie de tes soldats ne t’a toujours pas quitté ? Faire trop cas de leur sort finira pas causer ta perte, Aemilius… On ne dirige pas une armée avec des sentiments !
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[Hannibal] Je ne veux pas d’une victoire à la Pyrrhus…
- C’est qui ce Papyrus ?
- Pyrrhus était un grand stratège… Hannibal le tient en très haute estime ! Il le considère comme l’un des meilleurs tacticiens de l’histoire, juste après Alexandre le Grand ! Il y a une cinquantaine d’année, Pyrrhus a vaincu les légions romaines à deux reprises grâce à ses éléphants… Mais les lourdes pertes qu’il a subies au cours de ses affrontements l’on finalement empêché de gagner la guerre ! Hannibal a voulu éviter de reproduire l’erreur de son modèle…
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Video de Mihachi Kagano (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mihachi Kagano
Bande annonce du manga "Ad Astra" de Mihichi Kagano.
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