Un type bien ne fait pas ça...

Reproduire par clonage un être humain contreviendrait à l'autonomie de la personne, serait une atteinte aux droit de l'homme.

Comment répondre à l'inquiétude sociale face aux progrès scientifiques ?
Plus que jamais, des garde-fous sont indispensables pour préserver la vie et respecter l'homme. Inquiet de toutes les dérives possibles et imaginables dans ce domaine, il conviendrait de compléter la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : - Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits. -

Dans un monde chamboulé, en danger de perdre ses repères, je redoute une certaine forme de déshumanisation de l'homme. Comment répondre à l'inquiétude sociale face aux progrès scientifiques ?

L'éthique est au fils des ans, devenue une composante essentielle de ma vie.

La valeur scientifique d'une innovation ne la justifie pas sur le plan moral Aucune science n'est bonne en elle-même. Seule, elle ne peut pas garantir un progrès social et moral.

Ma ligne de conduite a toujours été et sera toujours celle d'un indécrottable humaniste. - Sois raisonnable et humain -, m'avait enjoint mon père avant de mettre fin à ses jours. L'ai-je-été ? Mon credo tient en peu de mots.

Ne comptez pas sur moi pour renier mes engagements d'hier, ils sont ancrés au plus profond de ma personne. Ce sont les mêmes valeurs qui soutiennent ma réflexion depuis ma jeunesse jusqu'à aujourd'hui où j'ai blanchi sous le harnais. Mon combat, c'est l'homme.

Si je jette un regard en arrière, je dois me rendre à l'évidence : l'éthique, c'est ma seconde nature. Aussi loin que je m'en souvienne, j'en ai toujours fait, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, et avant que ce fut à la mode.

À l'univers que j'aime, à ceux qui la font et à ceux qui y sont.

La philosophie morale, référence incontournable de la réflexion éthique, est une science humaine, elle ne peut être dissociée de la subjectivité du locuteur ou de l'auteur qui s'en réclame.