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Citations sur Hiver (52)

Malin. Elle est en tout point l'enquêtrice idéale. Instinctive, entêtée, presque maniaque. intelligente ? sûrement. Mais de la bonne manière. Elle débusque des pistes et n’hésite pas à prendre des risques pour en trouver d'autres. Elle n'est pas casse-cou. En tout cas pas souvent.
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Et malgré l'horreur des fait qu'il décrit, Malin sent comme une chaleur dans son coeur. C'est comme ça que ça doit être. Zeke n'a absolument peur de rien et tire dans le nid de guêpes. Se faire respecter. Je l'oublie parfois, mais je sais pourquoi je l'admire.
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-Le sacrifice du solstice d'hiver, dit le professeur. Savez-cous ce que c'est ?
-Vaguement, répond Malin.
Zeke opine du chef, et le professeur poursuit :
-Un rituel païen. Ceux que vous appelleriez les Vikings le pratiquaient une fois par an, à cette époque de l'année. Il s'agit de se sacrifier aux dieux pour s'assurer chance et succès ainsi que les bonnes grâces des morts. Une autre contrepartie espérée est celle d'avoir le sang pur. On ne connait pas très bien tout ça. La recherche, enfin ce que nous savons sur ce rituel, est très limitée, mais nous sommes sûrs que des sacrifices d'animaux comme des sacrifices humains ont été pratiqués.
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Ce n'est qu'au cours de l'après-midi que Malin reçoit l'appel du médecin légiste.
- Il a d'abord fallu qu'il décongèle pour que je puisse travailler, explique Karin au téléphone. Mais quand j'ai pu commencer, ça a été un véritable jeu d'enfant.
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Lorsqu'on est vraiment refroidi; une sorte de chaleur se répand soudain dans tout le corps. C'est une sensation trompeuse : les poumons ne peuvent plus alimenter le sang en oxygène et l'on étouffe tout en s'endormant, mais on a chaud. Les personnes qui ont survécu à cet état le racontent comme ceux qui ont échappé à la noyade : ils ont commencé par s'enfoncer toujours plus profond dans l'eau puis ont eu l'impression de se trouver sur un nuage qui leur apparaissait si doux, blanc et chaud, que toutes les peurs s'envolaient. Cette douceur est une invention du corps, pense Malin. C'est en fait la mort qui vient nous caresser pour qu'on accepte sa venue.
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Je sais qui a fait ça, j’ai pu le voir du coin de l’œil, j’ai vu venir la mort, lente, rapide et noire à la fois.
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Il fait froid là-dedans, mais pas aussi froid que dans l’arbre. Que m’importe le froid. Ici, pas de vent, pas de tempête ni de neige, peut-être même cela me manque-t-il, mais je préfère malgré tout la vision claire des choses que j’ai aujourd’hui. Je sais tout. Je suis capable de tout. Pour la première fois, j’emploie des mots que je ne connaissais pas jusqu’ici.
Et n’est-il pas amusant de les voir tous s’affairer autour de moi. A présent, ils veulent connaître mon visage. Avant, ils m’évitaient lorsque je me promenais dans la rue. Ils faisaient des détours pour m’éviter. Ils prétendaient que mes vêtements étaient sales, qu’ils puaient la sueur et l’urine.
Angoissant et détestable.
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C'est comme si tout s'aggravait, au fil du temps. Comme si les limites de la violence étaient sans cesse repoussées. Emportés par la peur, la colère ou le desespoir, les hommes semblent prêts à commettre les choses les plus inimaginables.
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En ouvrant la portière de la voiture, Malin pense :
Que se passe-t-il quand on ment à son enfant ? Quand on lui fait du mal ? Est-ce qu'une étoile s'éteint dans le ciel ?
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Malin boit la dernière gorgée de son café. […] À côté de son lit se trouve aussi une photo de Jan. […] Jan a toujours été volontaire et l’est encore. Volontaires, ils l’avaient été tous les deux au départ.
En résumé:
Une jeune fille de dix-sept ans et un garçon de vingt ans se rencontrent dans une discothèque quelconque d’une petite ville quelconque. Deux personnes sans grand projet, qui se ressemblent sans être vraiment pareilles, mais avec des odeurs et des sentiments qui sont en harmonie. Et au bout de deux ans, il arrive ce qui doit arriver. Un bout de latex se déchire et un enfant commence à grandir.
- Il ne faut pas le garder.
- Si, c’est ce que j’ai toujours voulu.
Les mots sont lancés de l’un à l’autre jusqu’à ce qu’il soit trop tard, et un enfant vient au monde, rayon de soleil de tous les rayons de soleil. Ils jouent à la petite famille et deux ans passent encore, avant que quelque chose entre eux ne se casse. Leur relation n’avait pas éclaté du jour au lendemain, c’était plutôt comme un pneu qui se dégonfle peu à peu laissant à la fin un grand vide. À l’époque, leur séparation lui avait laissé un goût doux amer.
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