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Une enquête de Malin Fors tome 1 sur 6
EAN : 9782757821459
490 pages
Points (08/09/2011)
  Existe en édition audio
3.48/5   504 notes
Résumé :
Malin Förs 01
Mardi 31 janvier, 7h22 du matin, il fait encore nuit à Ostergötland. Ce mois de février est l’un des plus froids qu’on ait connu en Suède. Ce matin-là, la jeune Malin Fors et ses collègues de la Criminelle découvrent un cadavre, nu et gelé, attaché à une branche d’arbre, une corde autour du cou. Qui est cet homme ? Comment a-t-il fait pour se pendre ainsi ? Meurtre ? Suicide ? D’où viennent les blessures qui recouvrent son corps ?
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Critiques, Analyses et Avis (108) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 504 notes
Ca caille sa mère hein ? Début octobre et déjà les feuilles s'accumulent de froid sur mon pare brise gelé, on dirait l'hiver tiens, je fous le contact et les gun's résonnent dans l'habitacle et moi je gratouille derrières les essuies glace en me caillant le cul dehors, je m'active le zizi pour aller me réchauffer les mains au plus vite, et cette putain de cicatrice qui me chatouille de douleur une fois l'humidité revenue, me rappelant les 7 points de suture à cause d'un coup de cutter mal négocié, ça date mais ca douille encore… allez au taf trou de balle… Ouais je m'appelle trou de balle, mon côté trou duc certainement…

En fait je m'en branle un peu des feuilles mortes et du froid, je veux du cul, un truc de ouf, un truc d'enculé qui mériterait une thérapie tout nu au feu de bois…

Oh putain, mais imaginez le truc, allongés là tout doux sur le canapé, avec cette couverture en pilou pilou, douce à chatouiller, ça crépite pépère dans la cheminée, et cette flamme qui se reflèterait incandescente et romantique à en baiser, qui brillerait dans tes yeux, toi cette femme aux attentes libertines, tu pincerais tes lèvres d'envies levretesques, fellationnesques, Mais que dis-je pauvre de moi, perdu dans cet égoïsme machiste qui ne me ressemble pas…

laisse moi occuper mes doigts, explorateurs sur tes courbes délicieuses, aventureux sur ta peau douce, élevés à la menuiserie, à la porosité du bois, au tanin du chêne, laisse moi te caresser, pénétrer, je t'en prie ferme les yeux, respire ma belle nudité, frisonne de plaisir, et ma langue qui adore se promener partout, se glisser dans toute ton intimité, laisse toi aller, et que si j'y mets des deux à la fois, la chaleur qui monte, monte et qui s'accumule, ce qui me pousse à ralentir, avec cette tendresse sauvage…

À poil ya plus rien à se cacher, ya plus rien à se timidiser, juste la communion entre consentements lubriques, lâcher prise, sourire jusqu'à en jouir de folie , se parler avec les yeux, nos bouches entrouvertes, le contact passionné de nos langues et de nos lèvres, l'échange intime et sans tabou, plus de limite, nos corps emmêlés qui bougent au rythme de cette musique qui se partitionne juste entre nous, un partage unique, magique, euphorique à en kiffer sa putain de race, et ce moment particulier ou les regards gueulent de plaisir inconditionnel, ou plus rien ne compte à part cette baise à deux….

Ouais je sais, je me suis fait le film entre le boulot et chez moi, yavait une chanson romantique qui m'a inspiré ce truc, ça me fait une belle jambe tiens, là tout seul dans la bagnole, et la nuit noire, et tous ces phares à la con qui m'éclairent la gueule, et ce bus qui croise sont pote bus pour se taper la pollution à deux… Alors moi direct, pour sortir de là je m'échappe dans mes pensées à la perversité romantique et assumée, alors si peu qu'une nana pointe son joli minois au coin de la rue, et j'embraye comme un obsédé sur un fantasme à la con…

Mais quelle bite je fais pas, t'as pas autre chose à foutre partout sa tronche, allez hop c'est reparti et merde :

Imaginez maintenant deux animaux, toi et moi, sans la musique et les papillons à la con, dans les yeux on s'est déjà tout dit, faut baiser point barre, comme des acharnés, faut tout niquer putain, arracher, tripoter, enfoncer, mélanger, faut que ça se cogne, avec la maladresse, les fous rires, pas besoin de causer, c'est naturel, évident, passionné, dans cette complicité exacerbée par nos pulsions d'enculés... mets y un E s'il te plait et vas y doucement aussi hein...

Tout ça pour dire que c'est ça la baise, peu importe les façons, peu importe la manière, il faut juste garder à l'esprit que l'on est deux et pas tout seul, que les regards en disent long et que la jouissance d'une complicité partagée suffira à nous fait gueuler de plaisir…

Pour le livre mon libraire a osé comparer ce roman à Millénium... N'importe quoi, non mais franchement.

Fan de Millénium j'attendais avec impatience que l'agent Malin FORS se tape une nana (un peu limité sur ce coup là), qu'elle pète le nez et les genoux aux méchants, qu'elle pirate le FBI etc etc (Et ben oui en Suède il connaisse aussi le FBI)... Bon c'est clair on en est loin :

elle a couché trop tôt, se retrouve avec une ado sans souci, un ex inexistant, un partenaire choriste mais balèze des biceps quand même, un papa des années 30, bref il se passe pas grand chose.

C'est bien écrit, les personnages sont attachants mais ça manque sérieusement de poings dans la gueule...Le roman se veut glauque mais ne l'est pas, le seul point commun avec millénium c'est l'aspect plus réaliste des tueurs.

En résumé c'est moyen parce que ce n'est pas mon genre hein...

Bonne baise les copains
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Midvinterblod
Traduction : Max Stadler & Lucille Clauss

ISBN : 9782757821459

Personnages


Désolée de devoir le faire mais j'endosse une nouvelle fois mon rôle d'empêcheuse de tourner en rond. "Hiver" a obtenu nombre de critiques dithyrambiques mais il n'aura pas la mienne. J'irai même plutôt à contre courant.

Tout d'abord, l'intrigue, bien que se laissant lire - le corps d'un homme entièrement nu et ayant subi d'importants sévices est retrouvé pendu à un arbre dans la campagne suédoise - présente trop de défauts. Comment l'assassin a-t-il réussi à survivre à son enfance reste pour moi une énigme : compte tenu des tortures qu'il a endurées très jeune, il n'aurait pas dû - à mon sens - atteindre l'âge adulte. La fin constitue en outre une sorte de plongeon dans le vide : vlan ! voilà, on s'arrête là, quinze lignes pour évacuer les questions et les reproches que ses proches doivent fatalement adresser à la responsable de tout ce gâchis cruel, pas une de plus, aucune indication sur l'identité du violeur de l'assistante sociale, y a plus rien à voir, circulez, m'sieurs-dames.

Mais le pire, c'est sans doute le style et la composition. Notre cadavre - un brave et honnête cadavre, sympa et tout, qui a eu une vie bien triste, le pauvre, et pour lequel on est plein de compassion - n'arrête pas de s'adresser à Malin Fors, l'inspectrice responsable de l'enquête. Quand Malin n'est pas là, il parle à la seconde victime et même au meurtrier. Il faut ajouter à ces interruptions les moments où les protagonistes se mettent à penser à la première personne au beau milieu d'un récit à la troisième - mais sans les tirets et guillemets d'usage. Une variante timide et scandinave du flux de conscience anglo-saxon peut-être ?

Ca pourrait fonctionner si l'ensemble du discours n'était pas aussi plan-plan. On n'est pas loin du "Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil". Personnellement, toute cette douceur à la guimauve bien-pensante, ça m'écoeure. Surtout quand on martèle en sus - la plaie des polars suédois depuis Henning Mankell Bad - une ou deux leçons faussement humanistes.

Enfin, quand je dis : "Tout le monde ...", il y a une ou deux exceptions. Les odieux païens adeptes des anciens cultes nordiques par exemple : Kallentoft les dépeint de manière si caricaturale qu'on comprend que, pour lui, ils ne peuvent être qu'odieux. de manière générale d'ailleurs, les personnages manquent de profondeur - sauf Malin Fors et son équipier.

Cerise sur le gâteau si j'ose dire, qui me reste sur l'estomac parce que je ne sais si c'est de la responsabilité de l'auteur ou de celle des traducteurs : quand les policiers prennent conscience que la victime pourrait avoir été sacrifiée, ils associent automatiquement ce sacrifice au solstice d'hiver. Or, le solstice d'hiver se produit vers le 21 décembre et non ... au mois de février, mois durant lequel se déroule l'action de cet "Hiver". On prête aux anciens Scandinaves des fêtes rituelles comparables à celles des Celtes. Effectivement, les Celtes célébraient, le 1er février, un rituel marquant la fin de l'hiver, qu'ils appelaient "Imbolc." Mais, comme on le voit, ça n'a rien à voir avec le solstice d'hiver. Alors, pourquoi nous mettre celui-ci à toutes les sauces ?

Vous l'avez compris : je n'ai pas vraiment aimé "Hiver." J'ai pourtant fait des efforts car si je m'étais écoutée, je n'aurais pas dépassé les dix premières pages. Mais la recette n'a pas pris. Dommage. ;o)
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Mons Kallentoft débute sa série des saisons avec l'Hiver. Et à travers les pages, on ressent très bien la froidure implacable qui sévit dans la région de Linköping, au centre de la Suède. L'hiver est quasiment un personnage à part entière tant il occupe une place prépondérante dans l'histoire. J'en frissonne encore rien que d'y repenser...

J'ai testé cette première enquête de Malin Fors un peu par hasard. Celui-ci fit en l'occurrence bien les choses. J'avoue cependant avoir été légèrement déroutée en début de lecture par le style particulier de l'auteur et sa propension à offrir une voix audible aux morts. Passée la première surprise (c'est bien le mort qui cause?!?), on s'habitue très vite et l'envoûtement se crée. Car tout concourt chez Kallentoft pour assurer une lecture intensive et immersive. L'intrigue policière est captivante à suivre. le cadre contextuel apporte d'autres atouts, permettant de découvrir de l'intérieur le quotidien suédois. Et puis les personnages sont bien construits et taillés en profondeur. A commencer par Malin Fors. Femme flic forte et pourtant si fragile. Avec des failles qui menacent de l'engloutir. Et un certain penchant pour la bouteille qui occasionne quelques problèmes. Séparée et élevant seule sa fille Tove, elle s'efforce de concilier sa vocation d'enquêtrice à celle de mère célibataire aux prises avec ses démons. Pas facile tous les jours... Mais voilà qui donne une héroïne attachante qu'on a envie de remettre sur les rails pour qu'elle retrouve un semblant d'équilibre.

Un premier opus très réussi qui fait la part belle à la réflexion et à la psychologie de ses personnages. A suivre avec l'Été.
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Un polar qui se lit d'une traite !
Tout ou presque m'a plu dans ce roman policier scandinave.
J'ai aimé l'ambiance d'un hiver suédois où l'on ressent bien le froid mordant tout au long de l'enquête, j'ai aimé Malin, cette femme commissaire de police qui élève seule sa fille adolescente, j'ai aimé le fait que l'auteur s'attache à chacun des personnages, policiers, victimes ou suspects, j'ai aimé l'écriture, qui accorde une place importante aux sentiments des uns et des autres et déborde de compassion pour tous, hommes ou animaux et enfin, j'ai trouvé l'enquête policière passionnante.
Comme c'est le premier tome de cette série, je me réjouis d'avoir les quatre autres à lire et de pouvoir retrouver des personnages qui me sont devenus familiers en l'espace de 400 et quelques pages.
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Quelle belle surprise que cette lecture qui commence rapidement avec un cadavre retrouvé pendu à un arbre, en plein hiver.

J'ai aimé rencontré Marlin et son coéquipier Zeke, j'ai beaucoup aimé les passages en italiques qui narrent la vie de la victime et comme au début nous ne savons pas qui est celle-ci, cela fait comment si nous entrons dans les pensées et la vie du cadavre.

J'ai trouvé cela vraiment original du coup et différent des autres thrillers donnant pour moi du relief et la profondeur au récit et redonnant du coup "une voie" à la victime.

Je trouve également innovant le fait de situer l'action selon des saisons, j'ai hâte de lire les autres bouquins de l'auteur car c'est une bonne découverte et pourtant j'avoue aller à reculons dans les polars nordiques dont je trouve très souvent le rythme trop lent à mon goût, mais j'arrive à trouver certains auteurs qui pour moi sortent du lot et la c'est le cas à mes yeux.
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Mais Malin remarque que son thorax se soulève et redescend faiblement, qu'elle chancelle dans le vent.
Malin sent la froidure du solstice d'hiver lui mordre le visage quand elle descend de sa voiture. La saison commande les sens, éteint les corps et raccourcit l'écart entre impression , pensée et action. Une femme nue dans un champ. Cette affaire est de plus en plus délirante.
La porte de la voiture se ferme avec fracas, mais c'est comme si sa propre force n'avait pas provoqué ce bruit. Cette femme doit avoir froid.
Malin s'approche sans un mot, elle n'est bientôt plus qu'à quelques mètres d'elle. Son visage est complètement paralysé et ses cheveux noirs de jais sont noués en natte dans son dos.
La plaine s'étend autour d'elle à perte de vue. Cela ne fait même pas une semaine qu'ils ont retrouvé le corps de Bengt le Ballon à cet endroit, mais le cordon de sécurité est déchiré, et la neige tombée depuis n'a pu recouvrir tous les déchets qu'ont laissés es curieux: mégots de cigarette, bouteilles vides, boîtes de hamburgers.
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Il y a quelque chose de plaisant à être suspendu là-haut.
La vue est splendide et mon corps gelé se balance agréablement au gré du vent. Je peux laisser voguer mes pensées dans toutes les directions. Ici règne un calme que je n'ai jamais connu auparavant et que je n'imaginais même pas pouvoir exister.Ma voix a changé, mon regard aussi. Je suis devenu la personne que je voulais être.
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Elle pense tout à coup qu’elle a déjà vu ce regard sur de nombreuses personnes assassinées. Tout revient à l’origine lorsque l’on se retrouve face à la mort. On revient à l’état de nouveau-né, apeuré, affamé, mais capable de s’étonner.
C’est ce qu’elle fait toujours lorsqu’elle est confrontée à de telles scènes. elle s’échappe en pensée, se souvient d’articles qu’elle a lus et tente de rapprocher ce qu’elle voit de la théorie.
Les yeux.
Elle y distingue avant tout de la colère.
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Pour tous les enfants que personne ne voit, qui sont livrés à eux-mêmes et dont les parents ne s'occupent pas, le monde qui les a abandonnés devra en assumer les conséquences, pense Malin.
C 'est si facile pourtant. Occupez-vous de ceux qui sont petits et faibles. Donnez-leur de l'amour. On ne naît pas méchant. On le devient. La bonté de l'homme, elle existe, je le crois vraiment. Pas maintenant, pas ici, dans cette forêt où le Bien s'en est allé depuis belle lurette. Ici, il ne s'agit plus que de survie.
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Les pauvres, les fous, les immigrés, les handicapés. Tout le monde se fiche d'eux. Sauf quand il s'agit de se prouver à quel point sa propre vie est normale. Et qui sommes-nous pour juger la vie des autres ?
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Vidéo de Mons Kallentoft
Mons Kallentoft - Zack .Mons Kallentoft vous présente son ouvrage "Zack" aux éditions Gallimard. Auteur Mons Kallentoft et Markus Lutteman. Traduit du suédois par Frédéric Fourreau. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/kallentoft-mons-zack-9782070145850.html Notes de Musique : Sex audio & video by Asian Women on the Telephone. Free Musique archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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