Dictatorial Grimoire, tome 1

Dans ce premier tome de Dictatorial Grimoire, Grimm fait la découverte d'un livre étrange, d'où s'échappent les personnages des contes écrits par ses ancêtres, et en échange desquels ils ont promis l'âme de leurs descendants, que ces créatures maléfiques sont venues chercher. Grimm ne sera cependant pas tout seul pour les affronter.

On part donc sur un crossover entre Ludwig revolution et Im : Great Priest Imhotep, sans les qualités du premier, mais avec tous les défauts du second. Là où l'auteur de Ludwig revolution réécrit les contes de manière originale, ici ils ne sont qu'un prétexte à « l'intrigue ». Intrigue qui, comme j'en garde le souvenir de Im : Great Priest Imhotep, consiste à se faire attaquer par de viles créatures qui sont vaincues dans la foulée (et dans les deux cas, qu'il s'agisse de démons égyptiens ou de personnages tirés des oeuvres des frères Grimm, ça ne fait guère de différence, tant l'ensemble est survolé).

Il en va de même pour les protagonistes. Grimm n'est rien de plus qu'une tête à claques, et Cendrillon, à l'instar de Dorothea dans Ludwig revolution, est le larbin maso qui aime se faire maltraiter par son maître (et faire le ménage). Oh, et il y a une fille, aussi, dont le nom ne m'a pas marquée tellement elle est dispensable. Seul Yûma remonte un peu le niveau en offrant à cette histoire un cliffhanger qui pourrait presque me donner envie de lire la suite.

Car en l'état, ce ne sont que Märchens, affrontements, encore des Märchens, de nouveaux affrontements… Pas de profondeur, pas d'enjeux (la survie de Grimm ? Il est si attachant que je m'en soucie comme d'une guigne !). Rien, en somme, qui vaille le détour, à part un peu cette fin.

Me laisserai-je pour autant tenter par le prochain tome ? Probablement pas. Parce qu'il n'y en a que trois en tout, que je ne m'attends pas à ce que les deux restants soient plus creusés que celui-ci, et que ce genre de scénario n'est de toute façon pas ma tasse de thé.
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L'idée de départ est originale : les frères Grimm ont raconté des histoires réellement arrivés aux Märchen (les personnages des contes) en échange des l'âmes de leurs descendants. Pour ne pas mourir, Otogi va devoir les combattre et les renfermer dans le vieux grimoire. On découvre ainsi qu'en réalité Cendrillon est un homme et que tous ces personnages ont des pouvoirs spéciaux.

Je viens de refermer dictatorial grimoire et mes sentiments sont plutôt mitigés. L'idée de départ me plaisait bien, un descendant de Grimm vient s'installer dans le manoir familial dans des conditions assez mystérieuses, il découvre un grimoire qui lui ouvre les portes du monde des contes...
Par contre, je trouve le récit assez confus et les différentes aventures trop vite traitées, l'auteur semble se précipiter et égare un peu son lecteur. Les relations entre les personnages sont un peu particulières notamment entre le héros et Cendrillon qui se met à son service par obligation, les autres élèves que Grimm rencontrent sont peu détaillés mis à part Hiyori, une jeune fille de sa classe.
J'ai trouvé que ce manga ressemblait plus à un shojo qu'à un shonen, la niaiserie n'est jamais très loin et les costumes des märchen sont assez ridicules ( mention spéciale à celui de blanche-neige). Bref, ce premier tome n'est guère intéressant et la lecture m'a paru bien ennuyeuse, notons cependant que la fin inattendue de ce premier tome peut réserver des surprises dans le second.