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Citations sur Les progrès de la métaphysique en Allemagne depuis Leibni.. (25)

seul le moi qui pense et intuitionne est la personne, alors que le moi de l’objet qui est intuitionné est, tout comme les autres objets hors de moi, la chose
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Nous ne pouvons pas, à partir de concepts, dire qu'un être a les propriétés sans lesquelles je ne pourrais pas connaître son existence comme nécessaire, même si ces propriétés ne sont pas admises comme des produits constitutifs du premier concept, mais seulement à titre de conditio sine qua none.

p174
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La possibilité et l'impossibilité inconditionnées du non-être d'une chose sont toutes les deux des représentations transcendantes qui ne se laissent pas du tout penser, parce que sans condition nous n'avons aucune raison ni de poser ni supprimer quelque chose. Ainsi la proposition selon laquelle une chose ou existe d'une manière absolument contingente ou est absolument nécessaire est-elle entièrement dépourvue de raison des deux côtés. La proposition disjonctive n'a donc pas d'objet.

p170
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Mais avant même d'en arriver à faire cette distinction [entre sensible et suprasensible], la métaphysique a mélangé des idées qui ne peuvent avoir que le suprasensible pour objet et des concepts a priori auxquels les objets de l'expérience sont cette fois appropriés, parce qu'il ne lui vint pas du tout à l'esprit que l'origine des premières pût être différente de celle des autres concepts a priori purs ; c'est pourquoi il s'est produit quelque chose de particulièrement remarquable dans l'histoire des erreurs de la raison humaine : puisque cette dernière se sent capable d'acquérir un grand domaine de connaissances a priori au sujet des choses de la nature et en général de ce qui peut être l'objet d'une expérience possible (pas simplement en science de la nature, mais aussi en mathématique), et puisqu'elle a prouvé la réalité de ces progrès par le fait, elle ne peut pas du tout prévoir pourquoi elle ne pourrait pas aller plus loin encore avec ses concepts a priori, c'est-à-dire réussir une percée jusqu'aux choses ou qualités de ces dernières qui ne relèvent pas des objets de l'expérience. Il fallait nécessairement qu'elle tînt les concepts relevant des deux champs pour des concepts de même espèce, dès lors que quant à leur origine ils ont effectivement ceci de semblable qu'ils sont fondés a priori dans notre pouvoir de connaître et ne sont pas tirés de l'expérience, de sorte qu'ils semblent légitimer la même attente d'une possession réelle et de son extension.

p156-157
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Ce qui est impossible d'un point de vue théorique, à
savoir le progrès de la raison vers le suprasensible du monde dans lequel nous vivons (mundus noumenon), c'est-à-dire vers le Souverain Bien dérivé, c'est donc effectif du point de vue pratique, à savoir pour présenter la conduite de l'homme ici sur terre comme s'il s'agissait d'une conduite au Ciel, c'est-à-dire que l'on peut et doit admettre selon l'analogie avec la téléologie physique que la nature nous laisse percevoir, et ce, a priori et indépendamment même de cette perception, que le monde est déterminé à s'accorder avec l'objet de la téléologie morale, à savoir la fin ultime de toutes choses d'après des lois de la liberté, et ce, afin de tendre vers l'idée du Souverain Bien, lequel, comme produit moral, exige d'avoir pour auteur l'homme lui-même (pour autant qu'il est en son pouvoir), ce dont la possibilité, du point de vue théorique, et contrairement à ce que prétend la philosophie leibnizo-wolffienne, est un concept indéfendable - ni par la création qui prend pour fondement un auteur extérieur, ni par l'intelligence du pouvoir qu'aurait la nature humaine d'être appropriée à une telle fin - et exorbitant, alors qu'il est question, du point de vue pratico-dogmatique, d'un concept pratique pour notre devoir.

p145
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La stérilité de tous les essais tentés en la matière jusqu’à la fin de l'époque leibnizo-wolfienne, et de même le nécessaire échec de tous les essais qui sont encore à venir, doit maintenant prouver qu’à accéder à sa fin utile sur le chemin théorico-dogmatique, il n’est aucun salut pour la métaphysique, et que toute prétendue connaissance de ce champ est transcendante, et par conséquent entièrement vide.

p137
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A propos du Souverain Bien.

Cet objet de la raison est suprasensible ; progresser jusqu'à lui comme fin ultime, c'est un devoir ; qu'il faille donc qu'il y ait un stade de la métaphysique pour ce dépassement et pour la progression dans ce dépassement, c'est indibutable. Mais sans aucune théorie, c'est toutefois impossible, car la fin ultime n'est pas entièrement en notre pouvoir, de sorte qu'il nous faut nous faire un concept théorique de la source dont elle peut provenir.

p127
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Les deux antinomies dynamiques affirment moins que ce qui est requis pour l'opposition comme deux thèses particulières. C'est pourquoi les deux peuvent être vraies. Dans les antinomies dynamiques, quelque chose d'hétérogène peut être admis comme condition.

p125
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Penser comme inconditionné le concept d'un tout absolu de simple conditionné, cela renferme une contradiction.
p118
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Du suprasensible, en ce qui concerne le pouvoir spéculatif de la raison, aucune connaissance n'est possible.
p103
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