La structure de l'humanité est marquée par le sceau de l'inégalité. A l'heure actuelle, nous n'avons pas les moyens - et nous ne sommes pas près de les avoir - de vaincre cette inégalité. Même si personne ne le reconnaît, les hommes ne croient pas que chacun pourrait avoir un niveau de vie relativement convenable. Notre expérience historique montre que seule une partie de l'humanité peut vivre convenablement. Par conséquent, nous savons que nous entrons dans le XXIe siècle avec l'injustice. Et j'estime que celui qui voyage et voit les deux côtés de la médaille a le devoir d'écrire à ce sujet.
Pour pratiquer le journalisme, il faut avant tout être bon. Les gens mauvais ne peuvent pas être de bons journalistes. Seul un homme bon essaie de comprendre les autres, leurs intentions, leur foi, leurs intérêts, leurs difficultés, leurs tragédies. Et immédiatement, dès le premier instant, de s'identifier à leur vie.
Un livre qui m'a plonger dans le monde réel d'un reporter. Des les premières pages nous sommes transporter dans un autre monde.
Les média ont toutefois créé une vision du monde très politique, chaotique et totalement déconnectée de la "longue durée", autrement dit des institutions sociales, des attitudes, des mentalités et des préoccupations des gens simples qui constituent quatre-vingt-dix pour cent de toute société.
La curiosité est un trait de caractère du reporter. Il y a des gens que le monde n'intéresse pas du tout. Ils considèrent leur univers comme le centre de la Terre. C'est une vision comme une autre. Confucius dit bien que la meilleure façon de connaître le monde consiste à ne pas sortir de chez soi. Il y a une part de vérité dans ce postulat. Il ne faut pas nécessairement voyager dans l'espace.. On peut voyager à l'intérieur de son âme. le voyage est un concept extensible et varié.
Il existe toutefois des gens qui ont besoin de connaître le monde dans sa diversité ; cela fait partie de leur nature. Ces gens sont peu nombreux.
Confusion n'est pas Confucius