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Je ne connaissais pas ce caricaturiste. Journal inquiet d'Istanbul m'a attirée parce qu'il relatait l'histoire moderne de la Turquie.
Ersin Karabulut raconte dans son roman graphique, Journal inquiet d'Istanbul, son cheminement en tant que dessinateur depuis son enfance jusqu'à son arrivée comme rédacteur en chef d'un journal satirique. Il met en perspective son évolution avec celle de son pays, la Turquie, passant de la démocratie à un régime autocrate islamiste.

A travers son histoire, Ersin Karabulut montre la venue du parti AKP au pouvoir depuis vingt ans et les restrictions des libertés opérées au fil des jours par le chef du parti. Puis, à partir de 2007, il montre les menaces sur la presse et l'abandon de la liberté d'expression. En même temps s'installe en Turquie un régime de terreur où toute opposition, même seulement pressentie, est muselée, emprisonnée,torturée sans respect d'une justice de base.

Prévue en trois volumes, cette autobiographie s'arrête avec ce tome 1 au moment où le chef de l'État interdit les dessins d'Ersin, le représentant en animal. On attend la suite bien qu'on la pressent !

Les dessins sont pleins d'émotions avec ces yeux globuleux qui expriment tant ! La précision du dessin fait de Journal inquiet d'Istanbul un récit presque photographique, courageux et nécessaire pour montrer la réalité de la Turquie moderne. Une galerie de photos en fin de volume montre la réalité de cette biographie.

Sûre, je vais attendre la sortie du prochain avec impatience !
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Né au début des années 1980 à Istanbul au sein d'une famille modeste d'instituteurs, Ersin grandit entouré de crayons car son père dessine pour boucler les fins de mois.

Dessiner est rapidement une évidence pour le jeune garçon qui désire en faire son métier en dépit du refus de ses parents qui souhaitent qu'il devienne ingénieur. Déterminé à réaliser son rêve, Ersin finira par faire des études d'arts graphiques et se faire publier. 

Alors que le pays est la proie des extrémistes et s'enfonce peu à peu, Ersin Karabulut nous restitue sa jeunesse et ses premiers pas dans le milieu de la bande dessinée en Turquie. Mais faire du dessin politique n'est pas sans danger avec l'arrivée d'Erdogan au pouvoir dans un pays où la liberté d'expression est une lutte permanente.

Premier tome d'une trilogie, ce récit autobiographique, qui parvient ici jusqu'au 24 ans du dessinateur, est une belle réussite. Auteur renommé en Turquie, Ersin Karabulut jongle entre des anecdotes de sa jeunesse et des détails nous décrivant son pays en pleine mutation politique. le tout avec humour. 

Comme dans l'excellent Jusqu'ici tout allait bien, j'ai retrouvé son savoureux coup de crayon dans de superbes planches oscillant entre caricature et des illustrations plus réalistes.

Une lecture éclairante et passionnante. Je serai au rendez-vous du prochain opus.
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Un peu septique au départ, j'ai vraiment pris du plaisir à la lecture de ce roman graphique.
La lecture est très fluide et on ne s'ennuie pas une seule seconde.
C'est très rythmé et beaucoup d'émotions se mélange.
Il y a de l'humour mais aussi de forts témoignages de la vie en Turquie. Cette BD permet de mieux comprendre son histoire et la dictature qui s'y est installée.
Le style graphique est assez particulier notamment au niveau du visage ce qui l'a vraiment mais petit à petit on s'habitue surtout que ça en fait des personnages fort sympathiques. Les photos à la fin de l'album est une très bonne idée apportant encore plus de réalisme à ce récit.
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Dans Journal inquiet d'Istanbul qui vient de paraître aux Éditions Dargaud, Ersin Karabalut, dessinateur de presse et caricaturiste, rédacteur en chef d'un magazine satirique et auteur de bandes dessinées turc, nous raconte deux histoires : la sienne et celle de son pays, la Turquie. Autobiographie, analyse socio-politique, réflexion sur l'engagement de l'artiste et le rôle de la presse s'entremêlent pour nous livrer un formidable témoignage où la gravité du propos n'exclut ni humour ni autodérision. Une pépite à ne manquer sous aucun prétexte !

ITINÉRAIRE D'UN ENFANT DOUÉ
Né en 1981, le petit Ersin grandit dans une banlieue défavorisée d'Istanbul entre deux parents enseignants laïcs, ouverts à la culture occidentale. Qu'est-ce qui passionne l'enfant ? le dessin. Il faut dire qu'il a sous les yeux l'exemple d'un père qui, le soir, pour boucler ses fins de mois, quitte son habit d'enseignant pour enfiler celui de peintre amateur. de là à s'imaginer que toutes les personnes qu'il croise se penchent sur leur table de dessin une fois rentrés chez eux, il n'y a qu'un pas. Ajoutez à cela que, sur la table du salon, feuilles, crayons, pinceaux lui tendent les bras. Alors, donnant vie à des super-héros de son invention l'homme langue, l'homme grenouille, l'homme cigogne, Ersin se rêve dessinateur.
Oui mais … Ses parents inquiets en raison du contexte politique voient cela d'un mauvais oeil et désirent le voir embrasser un métier moins exposé. Il se résout alors, conformément à leur souhait, à entreprendre des études d'ingénieur sans toutefois renier sa passion et continuer à dessiner et dévorer les journaux satiriques. le jour, où il mettra les pieds à Beyoğlu, quartier de centre ville situé sur la rive européenne du Bosphore, où gravitent artistes et siègent les principaux journaux satiriques, Ersin va se remettre à rêver ...

JOURNAL : UNE AUTOBIOGRAPHIE
Dans le premier opus de cette autobiographie prévue en trois volumes, le caricaturiste, co-fondateur et rédacteur en chef du magazine satirique Uykusuz (« Insomniaque »), qui présente de nombreux points communs avec notre Charlie Hebdo national, raconte sa jeunesse depuis ses 8 ans jusqu'à ses 24 ans au moment où il est devenu un dessinateur connu et reconnu dans son pays. le volume s'achève en 2004 quand Erdoğan fait un procès au journal satirique auquel il collabore pour l'avoir caricaturé en animal.
Contrairement à ses deux précédents albums publiés en France chez Fluide glacial « Contes ordinaires d'une société résignée » et « Jusqu'ici tout allait bien » deux anthologies de courts récits dystopiques, fantastiques et métaphoriques dénonçant les dérives de la société turque que l'on pourrait aisément transposer dans notre société, dans Journal d'Istanbul, l'auteur ancre le récit dans le réel, la seule petite touche de fantastique étant apportée par la présence des héros de son enfance Tintin, Astérix, Superman, le fantôme du Bengale … qui, tels Jiminy Criquet, se penchent sur son épaule lors des périodes de doute.
Il partage avec nous ses espoirs mais également ses faiblesses ce qui ne le rend que plus touchant.

L'INQUIÉTUDE : UNE ANALYSE SOCIO-POLITIQUE
« Un pays complexe, avec des gens désorientés, perdus. Un endroit intéressant, coincé entre l'Ouest et l'Est. Les Turcs sont fatigués et, pour la plupart, sans espoir. La situation économique est très mauvaise. La politique ne marche plus vraiment. Cela pourrait devenir compliqué de vivre là-bas. », ainsi définit-il son pays.
L'autre intérêt de cet ouvrage est de dresser un portrait de la Turquie d'hier et d'aujourd'hui, son islamisation et son glissement de la démocratie d'Atatürk au régime autoritaire d'Erdoğan à travers son vécu et le récit de son père.
Les anecdotes ne sont jamais anodines mais a contrario révélatrices du climat, de la pression qui s'accentue. La tension est palpable tout au long de l'album. L'angoisse atteint son paroxysme lorsqu'il s'aperçoit que des islamistes l'attendent devant chez lui. Il ne saura jamais quelles en étaient les raisons.

LES BANDES DESSINÉES ET LA PRESSE EN TURQUIE
Outre l'histoire et la politique, la lecture de cet opus nous éclaire sur la place de la bande dessinée et la presse satirique en Turquie. le petit Ersin a découvert la bande dessinée franco belge à travers des ouvrages souvent décalqués et dans lesquels, format oblige, on n'hésitait pas à prolonger certaines cases. Étonnant ! La bd était très prisée dans les cours de récréation mais là aussi il y a de quoi être surpris.

UN DESSINATEUR INVENTIF
Quand j'ai découvert les magazines satiriques turcs, je suis tombé amoureux du style de vie qu'ils véhiculent et de l'enthousiasme qu'ils suscitent quand on prend l'habitude de les suivre.
L'auteur qui a grandi avec Tintin et Obélix, a découvert les comics underground américains, et s'est plongé avec délectation dans les magazines satiriques turcs. Cette triple influence se retrouve dans ses dessins.
Son identité graphique s'exprime à travers le mélange des styles qu'il utilise. Et ici, mêlant caricature et réalisme, il va exploiter toute l'étendue de sa palette graphique.
Pour les enfants, grands yeux, petits nez, têtes rondes, le trait est simplifié. Les adultes de son entourage sont croqués dans un style semi-réaliste. Quant aux personnages historiques et hommes politiques, tels Mustafa Kemal Atatürk, ils semblent tout droit sortis d'une gravure à la précision photographique. Les différents quartiers d'Istanbul, les bâtiments sont quant à eux minutieusement reconstitués.
Mais surtout, ce qui rend le graphisme d'Ersin Karabut si vivant, c'est l'extrême expressivité de son trait et son aptitude à faire jaillir les émotions, à travers notamment ses personnages aux yeux un peu globuleux, le tout renforcé par la forme des cases et l'utilisation de couleur subjective.

Journal inquiet d'Istanbul est un témoignage passionnant, courageux et émouvant et néanmoins truffé d'humour sur lui-même et la Turquie d'hier et d'aujourd'hui. Défenseur de la liberté d'expression et de la presse, son auteur nous rappelle que rien n'est acquis et qu'il nous faut rester vigilants. Aussi laissons lui le mot de la fin :
« Encore aujourd'hui, le fait que mon dessin soit politique n'est pas ma première préoccupation, mais je crois fermement que, quand on a quelque chose à dire, il faut le dire, quel qu'en soit le moyen. Je vois la BD comme un moyen de communication. Et raconter une histoire en BD est le meilleur moyen d'expression, le plus efficace en tout cas, que j'aie trouvé, en tant qu'être humain. »

Retrouvez la chronique augmentée sur le site "Bulles de Dupondt"
Lien : https://bulles2dupondt.fr/20..
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J'aime beaucoup ce genre de BD, qui mêle la "simple" autobiographie avec une expérience d'un pays et de son évolution politique.

Une fois dis ça, on a à peu près fait le tour de ce qui se trouve dans la BD : le début de la carrière d'Ersin Karabulut, l'évolution de la Turquie et l'arrivée au pouvoir d'Erdogan. L'intérêt ici est surtout la vision que Karabulut donne de la Turquie pré-Erdogan et surtout l'arrivée au pouvoir de celui qui est considéré aujourd'hui comme un dictateur en puissance. L'histoire est assez saisissante, car en plus de la découverte du métier de dessinateur dans laquelle l'auteur ne se présente pas toujours sous son meilleur jour, c'est surtout l'inquiétude d'une Turquie en proie aux troubles sociaux qui se verront violemment pacifier par Erdogan. Je comprends mieux la façon dont ce dictateur à pu s'imposer dans un tel pays, mais vu de l'intérieur c'est effrayant. La période où l'extrême droite tue dans les rues à de quoi faire accepter n'importe quel dirigeant légèrement autocratique.

J'aime beaucoup le déroulé de l'histoire, où Ersin comprend petit à petit la réalité de son pays tandis qu'il présente la bande-dessinée comme un art subversif qui lui permets à la fois de parler de ses névroses et ses peurs (ce qui se sent très bien dans Les Contes ordinaires d'Ersin Karabulut) mais aussi de se moquer d'un pouvoir et de s'affirmer, en tant qu'auteur et en tant que personne. La scène de la maman d'un petit garçon qui veut faire auteur est vraiment émouvante et montre bien que l'auteur parle ici de ce qui le touche dans son métier.

Le dessin est plus précis que ce que j'avais vu de l'auteur, notamment parce que le style semble avoir été désormais fixé. J'aime beaucoup la façon dont il représente les personnages, laissant une belle place aux expressions et au ressenti. le déploiement des cadrages renforce les impressions, entre la peur constante, le poids des mouchards, les moments de gloire personnel. Ersin fixe son trait et l'exploite à bon escient.

Je suis intéressé de voir la suite, le premier tome étant déjà bien fourni en lui-même et presque lisible comme un tome indépendant. Je suis en attente de la suite, sans être d'un enthousiasme débordant mais très vivement intéressé. C'est le genre de BD qui n'apporte pas grand chose sur la questions des auteurs de BD, mais qui surtout est intéressante sur la question de la Turquie contemporaine. Un pays qui mérite bien ce genre de BD !
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(LX971) - J'ai beaucoup aimé cet album d'un auteur que j'ai découvert par la même occasion. Un excellent moyen de découvrir son univers à travers cette autobiographie, depuis sa plus tendre jeunesse jusqu'à ses débuts dans la bande-dessinée satirique, avec un parallèle constant avec l'histoire de son pays, la Turquie, et l'ascension au pouvoir d'Erdogan. Son double en BD est un anti-héros parfait, en proie avec ses doutes et ses peurs dans un climat politique "délicat" pour un laïc "occidentalisé" comme lui. J'aime beaucoup ses dessins, particulièrement les scènes en extérieur ou celles mettant en scène plusieurs personnages. Son trait est singulier et il sait saisir à merveille l'atmosphère d'Istanbul et les attitudes de chacun. Les traits caricaturaux et un peu enfantins des personnages peuvent déplaire mais j'y trouve personnellement une grande dose d'humanité. J'attends avec impatience le tome 2 pour suivre les aventures et les dessins d'Ersin. A voir par contre pour la sélection du Prix BDz'îles car j'ai un doute sur l'intérêt de l'album pour le jeune public. Chaude recommandation a minima pour moi.
(EL971) Je partage complètement ton avis. J'ai beaucoup aimé cette BD que j'ai lue il y a quelques mois. Beaucoup d'humour dans cette BD autobiographique qui raconte aussi la Turquie actuelle. Cependant, je ne suis pas certain que cela intéresse des élèves... Plutôt non pour BD Z'Iles.
(SCO971) La petite histoire de l'auteur mêlée à L Histoire avec un grand H de son pays la Turquie, pour nous raconter ses débuts en tant que dessinateur parallèlement aux débuts de l'ère Erdogan. Un album qui m'a également beaucoup plû et que j'ai trouvé intéressant, instructif et très drôle. Je pense qu'en fonction du reste de la sélection il pourrait peut-être trouvé sa place en sélection Lycée. En tout cas assurément en recommandation !
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Ersin Karabulut naît à Istanbul au début des années 80, de parents instituteurs, ce qui ne garantit pas l'aisance financière. Son père réalise de petites peintures pour boucler les fins de mois. C'est peut-être de le voir dessiner qui donne l'envie à Ersin de devenir dessinateur.

Mais en Turquie, il n'est pas bien vu de faire du dessin surtout si celui-ci égratigne le pouvoir. le père d'Ersin lui conseille de faire des études d'ingénieur et de laisser tomber le dessin. Ersin obéit quelque temps, puis n'en peut plus et se dirige vers le dessin et la bande dessinée.

C'est un album biographique qui décrit les envies, les doutes, les peurs de l'auteur et celles de ses proches, le pays qui change, qui, après avoir été une démocratie tend de plus en plus vers un pouvoir autoritaire et religieux. Lorsque Recep Erdogan est caricaturé en animal sur des couvertures de journaux satiriques, il les attaque et même s'il perd ses premiers procès, la censure est quand même proche.

Ersin Karabulut dessine ses jeunes années, avec tout ce que cela suppose de faits pas glorieux, de situations adolescentes pas flatteuses. C'est drôle, parce qu'il n'hésite pas à se moquer de lui-même et que le dessin parfois un peu naïf renforce l'humour. Mais paradoxalement, le même dessin renforce également la tension lorsque la situation devient plus tragique.

Bref, Ersin Karabulut est un auteur de BD à suivre, je l'ai déjà lu grâce à Contes ordinaires d'une société résignée, un recueil de nouvelles futuristes et Jusqu'ici tout allait bien..., une critique virulente du capitalisme et du repli sur soi. Et ce Journal inquiet d'Istanbul est un premier tome, qui devrait donc, logiquement voir des suites.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Ersin Karabulut est un auteur turc de bande dessinée. Il a choisi de nous raconter sa vie.

Ses deux parents étaient instituteurs, leur situation financière n'étant pas florissante, la famille vivait dans une banlieue plutôt déshéritée d'Istanbul, il a eu très tôt le désir de devenir dessinateur.

Son père lui-même s'était intéressé à l'art graphique mais la situation politique chaotique de la Turquie l'avait fait renoncer.

Ersin, lui, fera tout pour parvenir à intégrer la rédaction de ces magazines pratiquant la satire politique.

Il décrit de façon claire les bouleversements et l'agitation politique de la Turquie qui est passée de la démocratie à un régime autoritaire qui ne dit pas encore son nom.

J'ai adoré parcourir avec cet auteur les rues de cette belle ville et suis admirative de sa détermination à pratiquer ce métier envers et contre tout.

J'attends avec impatience la suite.
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Dans le même thème que l arabe du futur, avec un dessin plus fin et en couleur, cette bd raconte l enfance en turquie de son auteur. En un tome, on a directement toute son histoire, ici (et non en 6 tomes comme l'arabe du futur).
Un peu moins piquant ou amusant que son homologue, j'ai passé un très bon moment, et beaucoup appris sur la turquie durant les années 80/90. C'est bien raconté, et amusant.
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Chroniques d'Istamboul

Journal Inquiet d'Istambul nous raconte le quotidien d'un gamin se rêvant dessinateur dans une Turquie en pleine mutation…

A travers son histoire, c'est un pan de celle de la Turquie que nous livre Ersin Karabulut, d'abord vue à hauteur d'enfant, puis à hauteur de l'adulte qu'il devient… Cet album est ainsi un témoignage poignant d'une société qui glisse peu à peu vers l'autoritarisme théocratique… Oscillant entre réalisme et carricature, le dessin de l'auteur turc s'avère tout juste parfait pour nous donner à voir Istamboul avec des yeux d'enfant, à la fois émerveillés par tout ce qui lui arrive et inquiet de voir la ville qu'il a connu se transformer au fil des élections, alors que la religion s'immiscé peu à peu jusqu'à la sphère privée.

Tout à la fois drôle et édifiant, ce premier tome s'avère captivant et montre, une fois de plus, que la bande-dessinée s'avère être un formidable média pour raconter le monde tel qu'il est…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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