Histoire policière qui se place dans un contexte d'une France en crise. Histoire de ce qui se passe quand un groupe d'ouvriers (Téo, Rachid, Gérard et Jean-Pierre) décident que trop c'est trop et se mettent, à proprement parler, à "emmerder" ceux au pouvoir. La F-A-R-C-E est lancée!
Quand ces attaques au purin commencent à proliférer, comment distinguer les imitateurs des initiateurs?
Et quand quelqu'un profite de l'occasion pour se débarrasser de personnes gênantes en faisant passer le meurtre pour une énième attaque de la F-A-R-C-E, alors, pour Téo et ses amis, ce qui était à la base une plaisanterie, devient une histoire dangereuse qu'ils vont devoir vivre jusqu'au bout, au péril de leurs vies.
Récit qui se lit sans problème. le style est sympathique et la maîtrise des différents niveaux de langue est vraiment géniale (beaucoup de jeux de sens, de mot, de tournures presque poétiques).
Le sujet abordé (politique, réactionnaire pro social, etc.) n'est pas vraiment mon sujet de prédilection, mais malgré cela, j'ai vraiment apprécié ma lecture et ne regrette pas d'être tombé sur ce petite livre.
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Drôle, très drôle !
Sur un fond de crise sociale criant d'une vérité que la Lorraine que je suis a reconnue sans difficulté, un polar potache peu sérieux... et pourtant si quand même.
Les patrons voyous, ça existe. Les politiques plein de belles promesses ça existe. Les ouvriers exploités, quand ils ont du boulot, ça existe aussi. La colère, la rage de ceux ci existent bel et bien.
Jouissif.
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Un thriller à la française, tellement français qu'on s'y croirait... Accoudé au zinc tout en sirotant son picon bière en train, non de refaire le monde, mais juste de râler et d'essayer de trouver le grain de sable pour enrayer le système !
Bien rythmé, une histoire qui tient la route, moderne sur le fond et dans la forme, qui manque peut-être d'un peu de poésie et de belles lettres pour figurer dans le top dix !
Pas mal du tout quand même... Même si c'est pas ma tasse de thé, il y a trop de vomi :-p
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Tout les quatre. Unis comme les doigts de la main à laquelle il manquerait le pouce. Pourquoi le pouce? Parce que c'est le seul doigt opposable, et on a pas besoin d'opposition entre nous pour le moment.
Devant moi, un panneau indicateur nous indique - comme quoi il y a dans ce monde des objets qui font correctement le travail qu'on leur demande
Aujourd'hui, pour être, il ne faut plus faire, mais avoir, et pour avoir, il faut du blé. Alors, ils veulent tous être 'pétés de thunes'.