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3,94

sur 254 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après la trilogie le puits des mémoires, roman dans la catégorie "adulte" qui l'a fait connaître et qui a obtenu le prix des imaginales 2013, l'auteur se lance dans un roman jeunesse. Lu et critiqué dans le cadre d'une Masse critique. Qu'en soient remerciés Babelio et les éditions Scrineo.


Kaelyn, jeune et belle femme de 20 ans, sommairement formée aux métiers des armes par feu son père, s'est engagée dans l'armée de libération en route vers le sultanat d'Azman pour libérer les esclaves de ces barbares (et au passage, piller, violer et tuer en toute impunité, c'est la guerre non ?).
Mais après un premier combat particulièrement foireux, elle se retrouve capturée et réduite en esclavage. Par chance son maitre n'est autre que le maître de guerre d'Azman, un peuple bien moins sous-développé que ce qu'on en disait et qui par un heureux concours de circonstances va accepter de la former.


Avant toute chose, il est important de considérer que c'est un roman jeunesse. On est loin des David Gemmell et G.R.R Martin. C'est plutôt du Collins (Hunger Games) ou du Roth (Divergente) au pays de la fantasy.
Une héroïne, c'est la mode en ce moment. Est-ce à dire que le lectorat visé serait plutôt ces demoiselles YA plus assidues et acheteuses que ces jeunes messieurs ?
Ceci étant, elle est jolie et forte notre héroïne, et à part son côté parfois midinette, un tantinet pénible, elle va nous offrir une belle aventure guerrière dans des contrées moyen orientales (le côté fantasy est quasi absent et on aurait pu situer l'action au XIIième ou XIIIième siècle en dehors du côté assez incongru d'une femme soldat).
Le style est fluide et adapté au lectorat visé, le background est un peu anémique et les personnages un peu caricaturaux, mais nous avons une belle initiation, de l'action et de l'aventure, et bien sûr l'amour au rendez-vous. Un cocktail classique mais qui fonctionne.


Ne faisons pas la fine bouche, oui, c'est mignon et rafraichissant et j'ai vraiment apprécié ma lecture.
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J'ai beaucoup apprécié se roman qui présente Kaelyn ( que l'on retrouve dans la part des ombres). Jeune femme , guerrière , fille d'un maitre de guerre, qui apprend que la vie et les gens ne sont pas toujours comme on les voit au premier abord.

D'une certaine façon ce roman est une quête initiatique , qui va forger le caractère de la belle jeune femme.
J'ai trouvé Gabriel Katz assez talentueux dans cet exercice. Avec de nombreux combats, des retournements de situations, des complots, de trahison.

Et puis pour mon plus grand bonheur l'auteur fait la part belle aux femmes… que j'avais trouvé assez absente dans les puits de mémoires

Après l'auteur (a pour moi) une vision assez simpliste de la dualité noblesse/ esclave.

J'ai donc passé un très bon moment de lecture.
Mais malgré tout il reste plein de questions autour de Kaelyn et de Hadrian. et puis il y a aussi un immense trou entre ce roman et la part des ombres.. que j'espère que Gabriel Katz comblera un jour
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Après avoir lu La part des ombres, je me devais de lire La maîtresse de guerre et Aeternia.
C'est chose faite avec La maîtresse de guerre.
Ce roman présente le parcours initiatique de Kaelyn, cette jeune femme aux talents combattifs indéniables, à la fois farouche, fière, déterminée et sans peur. Ce sont surtout ces traits de caractère qui ressortent dans La part des ombres. Ce roman initial présentant la belle guerrière nous montre également une certaine sensibilité, ce qui la rend certainement plus touchante.

J'ai beaucoup aimé ce roman jusqu'aux trois-quarts du livre, puis je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé, mais la fin m'a beaucoup moins passionnée. Je m'attendais sans doute à une fin plus tragique et moins convenue. Un peu frustrée aussi peut-être de ne pas avoir de deuxième tome sous la main. Que se passe-t-il entre ce tome-ci et La part des ombres ?? Mystère..

Un bilan en demi-teinte, donc, pour cette lecture. J'espère qu' Aeternia me réservera plus de surprises et de plaisir !

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Dans le même univers que le - très bon - Puits des Mémoires dit la 4eme de couverture.
Peut-être bien, même si ça n'est pas tout à fait évident à vrai dire. Ce qui l'est en revanche c'est que ce livre n'a ni la qualité ni la profondeur du Puits des Mémoires.

On retrouve la fluidité d'écriture et le rythme de la narration de Gabriel Katz mais la trame dramatique, l'histoire et les personnages sont insuffisamment développés.
Ça manque un peu de chair et nous sacrifie à une lecture trop manichéenne des rapports humains.
Quand tant d'auteurs font souvent beaucoup trop long, Gabriel Katz fait ici un peu trop court pour donner la pleine mesure de son talent.
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N'étant pas une grande lectrice de fantasy, je suis pourtant attirée par ce genre en principe, car je l'apprécie assez au cinéma ou à la télévision. Il y a de nombreuses sagas de fantasy dans ma PAL et d'autres qui me font de l'oeil quand je vais à la librairie. Mais je me jette plus facilement sur du fantastique, des thrillers ou de la S-F. Donc, peu de fantasy à mon actif.

Ayant rencontré Gabriel Katz sur un salon (auteur très sympathique au demeurant), je me suis décidée à lui faire dédicacer ce one-shot en me disant que si je n'adhérais pas à son univers, je ne m'engageais pas à grand-chose (j'ai toujours un petit blocage au moment de commencer une série). Le pitch plutôt féministe a achevé de me convaincre. Bref, j'ai commencé ma lecture et j'ai assez vite compris où l'auteur voulait en venir : il met en scène une jeune femme qui ambitionne de devenir une grande guerrière comme son père et que personne ne prend au sérieux, mais qui progresse au point de dépasser toutes les espérances.

C'est bien écrit, assez pour visualiser parfaitement les décors et les personnages. Pas de prouesse, mais le style est efficace, fluide, sans accroc. Les personnages sont intéressants même si je ne me suis pas beaucoup attachée à eux. J'ai été un peu déçue de voir la systématique romance s'intégrer dans l'histoire alors que j'espérais y échapper, surtout pour une fois que je lis un roman qui peut très bien s'en passer. Car je n'ai pas trouvé que c'était ce qui était le mieux exécuté et ça n'apportait même pas grand-chose au tout, ramenant au contraire l'héroïne au cliché de la femme jalouse et un peu capricieuse qui plombe souvent les personnages féminins (surtout quand ils sont écrits par des hommes, étrangement).

L'univers est riche, mais fortement inspiré de territoires similaires dans le monde réel (Scandinavie vs Perse Antique dans ma tête). Pas d'animaux fantastiques et peu de magie, l'histoire se focalise principalement sur la stratégie militaire et les progrès de notre guerrière en herbe. J'avoue ne pas être avide de récits de guerre, les descriptions de batailles me lassent quelque peu en général, mais là c'est bien passé, il y a même des scènes un peu jubilatoires. Il faut dire que j'ai par contre un faible pour les histoires de femmes qui s'en sortent brillamment dans un monde d'hommes. J'ai donc particulièrement aimé les passages où Kaelyn prend du galon et commence à se faire respecter.

Je retiendrai de cette incursion en milieu fantasy une sérieuse envie de recommencer et de m'intéresser davantage à ce genre qui me réserve, j'en suis sûre, d'excellentes surprises.

Ma note : 3,5
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Cela se laisse lire avec pas mal de bonheur.

Considérant que c'est un livre jeunesse, cela offre un bon divertissement, fort bien écrit.

C'est un brin gnangnan par moments, et le fait que tous les hommes sont fous de Moiselle Kaelyn trop "collection arlequin" à mon goût, mais à part ça, je dois bien avouer que j'ai pas boudé mon plaisir.

Ce n'est pas inoubliable mais c'est un très bon moment de lecture.
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Gabriel Katz est un auteur que j'ai ne n'ai découvert que très récemment, un peu par hasard, avec sa trilogie "Le Puits des mémoires" , que j'ai beaucoup apprécié.
Ma bonne impression se poursuit à la lecture de "La Maîtresse de guerre", roman dans lequel nous retrouvons tous les bons ingrédients qui promettent de passer un bon moment de lecture.
Et on ne s'ennuie pas aux côtés de la belle Kaelyn, qui revendique ici à la fois sa féminité mais également son statut de guerrière. Il s'agit avant tout d'un roman initiatique, la belle s'échinant à se faire reconnaître dans ce monde de mâles dominants. Quelques répliques féministes bien cinglantes, nous ramènent indéniablement vers notre propre société....
Les personnages sont on ne peut plus classiques, et les relations entre eux basiques, en témoigne cette idylle entre la belle et son mentor, qui soit dit au passage et hors mis quelques lourdeurs romantico niaiseuses, se laisse suivre avec plaisir. Le scénario est lui aussi quelque peu classique, car il ne se passe réellement pas grand chose...
Il n'y a rien d'extraordinaire donc dans ce roman, mais, l'écriture fluide et dynamique de l'auteur aidant, j'ai fini par m'attacher au destin de Kaelyn, et me laisser prendre au jeu de son aventure, pour finir le bouquin en deux temps trois mouvements.
Et c'est bien là le constat final que je ferai, la lecture se fait vite, trop vite, on reste sur sa faim, il nous manque quelque chose, sans doute une fin digne de ce nom. On en redemande.
Je poursuivrais donc ma découverte de l'oeuvre de Gabriel Katz avec "La Marche du prophète", puisqu'il se déroule dans le même univers que "La Maîtresse de guerre" et " le Puits des mémoires".
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Après avoir lu la trilogie du Puits des mémoires et Aeternia, j'étais impatiente de lire La Maîtresse de Guerre.

Je dois avouer que c'était une lecture agréable et que j'étais ravie de retrouver l'univers de Gabriel Katz. L'intrigue est prenante et chaque chapitre achevé donne envie d'entamer le suivant. Les personnages sont intéressants bien que parfois caricaturaux : la femme trompée et humiliée qui n'hésite pas à orchestrer la mise à mort de son mari et de "sa pute" pour reprendre ses termes ; la femme mariée et courtisane qui couche avec tous les hommes sauf peut-être le sien, les jeunes soldats sont souvent cons, arrivistes ou poltrons voire les trois simultanément, etc.

Ce qui m'a le plus dérangée concerne davantage notre héroïne qui tout au long du texte a besoin d'un homme pour l'aider et la guider : son père, son amant Davvian puis le maître de guerre Hadrian.
Ce dernier entreprend de la former afin d'en faire une véritable guerrière (technique, maniement des armes, diplomatie, stratégie militaire, etc.).
Leur relation démarre assez rapidement et seule Kaelyn semble éprouver des sentiments pour lui et du respect. Lui, reste froid même s'il couche avec elle et veut bien lui lancer deux trois oeillades avant de la rabrouer ou de s'envoyer en l'air devant elle dans le but de la former, de lui apprendre à ne compter que sur elle et à ne pas dépendre de lui... Ah si c'est pour le bien de la formation ! Allons-y allègrement !
Je trouve l'évolution de Kaelyn intéressante mais très souvent éclipsée par l'excellence du maître de guerre Hadrian. Elle est son élève et, de ce fait, il est normal qu'elle soit moins expérimentée, je n'en disconviens pas. Mais parfois elle manque de dignité, d'amour-propre et ne semble plus être aussi désireuse de poursuivre son objectif et préférer couler des jours heureux avec son cher et (pas vraiment) tendre. Et, moi, je trouve ça dommage !

En somme, j'ai beaucoup aimé lire ce roman mais je n'ai pas eu le coup de coeur qui me fait regretter de quitter ses personnages.
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Nous sommes dans le même univers que le puits des Mémoires ou encore Aeternia. le monde dans lequel nous plonge l'auteur est typiquement médiéval fantastique. Nous rencontrons des références à Woltan, la géographie qui nous est connue par les romans précédents, continue de se dessiner gentillement. Pour autant, nul besoin de lire les romans dans l'ordre de publication, et le lecteur novice (en Katz) peut parfaitement se glisser dans l'histoire sans pré-requis.

Qualifier cette fantasy est assez délicat, car nous sommes loin de la High, pas assez nuancé pour de la Dark, et pas assez loufoque pour de la Light. Il s'agit d'un équilibre propre aux récit de Gabriel Katz, qui parvient à maintenir un rythme enlevé, un humour à bon escient (sans être potache) et de l'ambivalence sans tomber dans le crime organisé.

En fait, le roman flirte avec le Young Adult sans cette naîveté et un style d'écriture simplifié qui me fait frémir. En effet, nous suivons les aventures de Kaelyn, une jeune femme de 20 ans qui s'est engagée sur un coup de tête (ou du sort), connaît un fiasco retentissant dès sa première mission et finit esclave.
Une histoire sans dichotomie

Au niveau de l'intrigue, j'ai également noté l'absence de la dichotomie que le lecteur retrouve dans les récits destinés à un jeune public (car l'on sait bien que ces jeunes gens ne connaissent pas les valeurs morales universelles, hein). Kaelyn fait partie d'une force d'invasion de libération dont le but affiché est de mettre un terme à l'esclavage en prélevant un lourd tribu pour compenser l'effort glorieux et humaniste d'une telle entreprise. Damnas est une contrée dirigée par un sultan où l'esclavage est un lieu commun, les femmes asservies au rang d'épouse ou de bonne (employée ou esclave).

L'auteur nous brosse rapidement un tableau bien plus contrasté.

Kaelyn découvre les us et coutumes de ce nouveau pays au bord du désert, très riche en effluves, en relation, avec une harmonie qui se dessine au fil de son séjour. Un fait lui octroie une reconnaissance de son Maître, qui l'affranchie et accepte de la prendre sous son aile. Certes, l'homme est un étranger, mais il a épousé la nièce du sultan ce qui en fait un personnage éminent, surtout qu'il a un rôle clé dans la guerre contre les Rouges. Notre jeune femme parvient à tisser des relations affectives avec une vieille employée, ainsi qu'avec une des amies de la maison. La perfection n'existe pas toutefois, elle doit faire ses preuves...

Du côté des Rouges, le balancier est imperturbable, et ils prennent un retour de manivelle en plein dans la trogne. Leur "Libération" se solde par une succession de défaites, car malgré un nombre d'homme conséquent, aucun stratège ne parvient à égaler le Maître de Guerre des armées de Damnas (et non, ce n'est pas la tribu de Dana). Ces hommes, entre rancoeur et dépit, vilipendent, torturent, violent le peuple qu'ils étaient venus libérer... se transformant en ogre véniel et brutal.

critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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Un roman auquel j'ai trouvé de nombreux défauts. Mais que j'ai quand même apprécié. le scénario est un peu facile, et les personnages bien trop lisses. Mais le rythme et le suspens sont tout de même au rendez-vous, alors on lit avidement. Au final, malgré quelques récriminations, un excellent titre.
Lien : http://encresetcalames.wordp..
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