Le Café du temps retrouvé

Après avoir été plutôt enchantée à la lecture du premier tome de la trilogie Tant que le café est encore chaud, je me réjouissais de retrouver la petite famille et les habitués du Funiculi Funicula en ouvrant le café du Temps Retrouvé.

Découvrir ce qu'étaient devenus Kazu Tokita, la gentille serveuse d'apparence impassible, Nagaré Tokita, son patron et cousin, Miki, 6 ans : fille de ce dernier, et bien entendu, la dame en blanc le fantôme assis sur sa sempiternelle chaise au centre du café...
On sait déjà depuis la fin du premier tome que Kei n'a pas survécu à son accouchement

Ce volume se présente encore une fois tel un recueil de nouvelles.

Il en contient quatre :
- le meilleur ami
- Mère et fils
- Les amants
- le couple marié.

La saveur du premier opus s'est estompée, mais je me souviens très bien des règles incontournables à respecter pour voyager dans le temps.
L'auteur doit néanmoins me prendre pour une crétine (oui, oui, vous aussi), puisque lesdites règles sont répétées sans cesse, jusqu'à plusieurs fois par nouvelle.

Beaucoup trop de redondances en général d'ailleurs, puisqu'il éprouve aussi le besoin de rappeler à plusieurs reprises pourquoi le client effectue le voyage.
Je l'avais déjà constaté dans le tome précédent, mais là c'est encore pire et difficilement supportable.

Par contre, entre deux répétitions de paragraphes ou de situation, les histoires sont émouvantes et j'avoue avoir presque eu les larmes aux yeux.

Mais bon voilà, le style ça compte aussi et les montagnes russes en cours de lecture, ça gâche tout.
Déjà que les phrases sont bancales, ce qu'on pourrait éventuellement attribuer à la traduction, le reste vient de l'auteur. du moins je le suppose.

Alors je ne sais pas, on va dire qu'une petite centaine de pages auraient suffi, une fois le texte dégraissé.

Cette fois, je suis sûre de ne pas lire le troisième volume.
Aucun conseil à donner, dépatouillez-vous avec ça. J'ai dit que j'avais été émue quand même... :)
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Je suis arrivée au café "Funiculi funicula" sans avoir lu le premier tome.
D'où quelques difficultés à intégrer les noms du patron, de sa fille , de la serveuse, le rôle de la dame en blanc.
Ce petit travail effectué, je suis entrée dans les quatre histoires proposées.
Chaque visiteur entre au café pour y rencontrer ,dans le passé, une personne qui lui est précieuse.
Il doit d'abord remplir toutes les conditions dont le fameux café qui doit se boire tant qu'il est chaud...
- Son meilleur ami : Gôtarô veut retrouver son meilleur ami pour lui avouer un mensonge.
- Mère et fils : Yukio voudrait revoir sa mère dont il a raté les derniers instants.
- Les amants : petit changement, une personne du passé arrive dans le présent. Il cherche une jeune femme avec laquelle il devait se marier.
- le couple marié : l'inspecteur de police Kioshi voudrait changer un moment du passé pour offrir un cadeau à sa femme à un moment de sa vie où il était trop absorbé par son travail.
4 histoires, 4 personnages principaux, le décor du café, le propriétaire, la serveuse à la franchise désarmante, la fille du propriétaire, la petite Miki à la langue bien déliée, la dame blanche , la plume délicate et presque poétique de l'auteur, les émotions ressenties font de cette lecture un beau moment paisible à l'ambiance enveloppante comme dans un rêve bienveillant.

Seriez-vous prêt à tenter l'expérience ? A Tokyo, tout près de la gare de Jinbôchô, on dit que le petit café Funiculi Funicula permet à ses clients, dans certaines conditions, de voyager dans le passé ou le futur, le temps que leur tasse de café refroidisse. Mais il est bien précisé que ce voyage ne pourra en aucun cas modifier le présent.
Attirés par cette promesse, quatre voyageurs du temps vont se présenter au café : quatre hommes qui ont tous en commun le désir vif de retrouver un proche. Que ce soit un ami, une mère, la femme de leur vie ou leur femme, ils souhaitent pouvoir échanger quelques mots, remettre un cadeau. Un sentiment les ronge, les coupe de la vie. Culpabilité, quelque chose d'inachevé ?

J'attendais depuis longtemps la traduction de la suite de Tant que le café est encore chaud, pour retrouver le cadre original du café en sous-sol, ses trois pendules dont une seule marque la bonne heure, la serveuse Kazu Tokita le patron, Nogare et sa fille la petite Miki, la dame en blanc qui occupe quasiment tout le temps le siège permettant le voyage dans le temps.

Au terme du voyage dans le temps, si rien n'a changé, en fait tout a changé pour le voyageur qui va pouvoir retourner dans la vie et continuer à vivre, le coeur plus léger, conforté dans ses choix, ou rendu plus fort par l'amour qu'on lui porte. "Les saisons se succèdent, inlassablement. La vie même connaît des hivers rudes. Mais à chaque hiver succède le printemps. Ici aussi le printemps était arrivé...".

Le café du temps retrouvé m'a procuré de beaux moments de lecture, un monde du fantastique à la japonaise, une cérémonie du café qui rappelle étrangement celle du thé..., le livre terminé, j'ai eu le sentiment, en dehors de tout propos religieux, que ceux que nous avons aimé et qui nous ont quittés ne sont jamais vraiment très loin...

J'ai lu ce livre à l'heure de la sieste et j'ai failli m'endormir. Alors j'ai bu un café pour pouvoir le finir.
Je n'avais pas lu le premier tome mais c'est inutile pour comprendre le tome 2. Tout est expliqué dans le premier chapitre. Cela se passe dans un café de Tokyo. Des clients s'installent sur un siège à la place d'une dame en blanc quand celle-ci part aux toilettes. Il boivent un café. Et tournicoti tournicota les voilà dans le passé. Mais ce voyage ne pourra en aucun cas modifier leur présent. En plus c'est trèèèès important, ils ne peuvent pas quitter leur siège sous peine de devenir à leur tour le fantôme qui va au petit coin. Ils doivent aussi revenir dare dare avant que le café ne refroidisse.
Bon le premier chapitre est bien, j'ai fait connaissance avec des gens sympathiques et j'étais curieuse de savoir ce qui allait se passer pour les gentils candidats et la pauvre fantômette bloquée au petit coin. Et puis au deuxième chapitre, ça recommence sur le même principe. j'ai commencé à piquer du nez au milieu d'un dialogue qui n'en finissait pas. C'est plein de miel, de larmes et de sirop. Je préfère le café noir.

LE CAFE A TIEDI...

"Le café du temps retrouvé" est la suite de "Tant que le café est encore chaud". Suite, c'est bien vite dit, aucune surprise dans ce deuxième opus qui est en tout point pareil que le premier.

Pour ceux qui ne connaissent pas le pitch, le voici :
Un café de Tokyo permet à certaines personnes de remonter dans le passé ou l'avenir. Pour ce faire ils doivent s'asseoir à la place d'un fantôme quand ce fantôme est parti aux toilettes. Ils ne peuvent pas changer le passé, ile ne peuvent pas quitter leur place, et ils sont obligés de revenir tant que le café qu'on leur a servi est chaud. Se succèdent donc là des gens qui veulent soulager leur culpabilité présente en s'expliquant à leurs proches ou en défaisant les gestes qu'ils estiment être à l'origine de leur malheur...

C'est très simple à lire.. qui plus est on nous raconte souvent la même chose. C'est mignon tout plein, mais c'est juste la resucée su premier opus.

Dans le premier, on avait encore la joie de la découverte des capacités de cette tasse de café, mais là non... pas de nouveauté. Restent les histoire personnelles des gens qui veulent s'assoir là, et ce sont de jolies histoires d'amour.

Bref pour moi le café est bien froid (Zut ! Je ne suis pas rentrée à temps... voilà que je me retrouve en fantôme à hanter les pages de Babelio !!!).

Allez zou, je file poser mes mirettes sur la rentrée littéraire qui fait déjà un petit train de 8 romans sur ma PAL.

Ce deuxième épisode du roman "tant que le café est encore chaud" qui se passe au Funiculi funicula, petit café de Tokyo où l'on peut le temps d'un café renouer avec un moment précis de son passé, est aussi agréable à lire que le premier épisode. Emotions, délicatesse, bienveillance sont au rendez-vous. Les personnages sont touchants, sensibles, empathiques.
Il m'a juste manqué le plaisir de la découverte, et le côté mystérieux, ressentis à la lecture du premier livre.

Le café du temps retrouvé est un roman grâce auquel j'ai passé un moment sympathique.

Un petit café presque secret est caché dans une ruelle sombre de Tokyo. le cafetier, sa petite fille, une serveuse, et une femme en blanc vivent et font vivre ce lieu étrange.
Étrange car les personnes qui connaissent cet endroit peuvent,sous certaines conditions, y venir pour faire un voyage dans le passé.

Tous motivés par le désir de revoir un être cher, les personnages n'hésitent pas à affronter le grand vertige pour retrouver quelques instants de bonheur et faire le deuil de la culpabilité qui les ronge.

Certains personnages du bar ont des comportements curieux, d'autres sont chaleureux et "accompagnent" les clients pour une virée dans le temps.

Ce roman japonais relevant du genre fantastique procure un petit plaisir de lecture, en tout cas on passe par toute une gamme d'émotions lorsque les retrouvailles ont lieu.

Il se lit bien et vite car chaque chapitre est comme une nouvelle aventure, un saut dans le temps, une nouvelle histoire toujours basée sur le même schéma cependant.

On s'attache pourtant aux personnages et on a envie de découvrir le voyage suivant.

Un conseil : comme le font les personnages, buvons le café tant qu'il est encore chaud !

Sans avoir lu le premier tome, j'ai très vite compris de quoi il en retournait: Dans ce café plutôt spécial, les clients peuvent retourner dans le passé retrouver une personne chère, à condition que cette rencontre se soit déroulée au même endroit. Il y a tout une liste de règles à respecter comme s'asseoir à la place de la femme fantôme lorsqu'elle va aux toilettes ou bien revenir dans le présent avant que le café ne soit froid. C'est assez terre à terre, et j'ai trouvé ces règles fastidieuses.
Quant aux personnages qui se croisent ou se retrouvent, ils n'ont pas beaucoup de personnalité.
Ces quatre histoires illustrent les regrets et la nostalgie, c'est plein de bons sentiments. Si l'intention est louable, le résultat est d'une mièvrerie à bailler d'ennui.
L'écriture est quelconque et les dialogues parfois trop longs.
Je n'ai pas du tout été convaincue ni charmée par ce voyage dans le passé et le café était trop sucré.
Finalement, je préfère une tasse de bon thé!

« Vous m'en mettrez un deuxième ? ».
Assise à ce bar à la décoration passe-partout, un peu démodée mais pas trop, je m'adonne à la boisson de ce breuvage sombre, odorant et un peu fort. de la Guinness ? Non, du café pardi, il est trop tôt ! Perdue dans les volutes argentées s'élevant de ma tasse, je ne distingue bientôt plus ce qui m'entoure, et je me sens glisser…

Quand je rouvre les yeux, un peu tremblante, je me rends compte que le malaise a dû être bien passager, puisque je suis à la même place, au même endroit. Même jour, même heure, même pommes ?

Un vague sentiment de déjà vu me gagne, alors que je repense à ces histoires japonaises étranges de voyage dans le temps : un homme qui a élevé la fille d'un autre sans lui révéler qui est son vrai père, et qui voyage dans le passé pour avoir le courage de le faire ; un jeune homme qui vient revoir sa mère pour lui avouer qu'il n'a pas été à la hauteur de ses attentes, loin de là ; un autre jeune homme qui lui se balade dans le futur vérifier que sa fiancée, qu'il n'a pu épouser, est bien heureuse ; enfin un vieil homme qui revient offrir un cadeau d'anniversaire à sa femme le jour de sa disparition tragique… Les regrets ne seraient-ils que l'apanage des hommes nippons ?

Étranges ces voyages dans le temps, qui ont lieu le temps qu'un café soit servi et soit chaud, car ils me font penser à un autre livre que j'ai lu il y a quelques temps. Parfois, on ne sait plus bien distinguer les romans qu'on lit quand on lit trop, ça doit être ça, on tend à les confondre. Mais tout de même, il m'a bien semblé que j'avais lu un premier roman se passant dans un café, narrant de courtes histoires sur des gens qui ont un deuil à faire, et dont le message, en filigrane, est qu'il faut savoir profiter de la vie comme elle vient, au moment présent, parce que le bonheur est si fugace qu'alors qu'on pense le tenir pour de bon, il s'enfuit et ne laisse plus que des souvenirs à raviver par des lampées de café magique. Même odeur, même saveur, pas grand-chose ne les distingue l'un de l'autre. C'est pas mal fichu, c'est parfois touchant, malheureusement parfois un peu répétitif, surtout dans les explications quand on a compris le concept. Bref, si on a aimé l'un on aimera l'autre.
Mais peut-être après tout vois-je double, et il n'y avait pas que du café dans ma tasse…

Alors que j'attendais beaucoup du tome 1, il m'a manqué ce je-ne-sais-quoi. Alors que je m'attendais à avoir juste une lecture plaisante avec le tome 2, j'ai été bouleversée. Allez comprendre. Est-ce parce que je n'ai pas lu le tome 1 au bon moment? Est-ce parce que j'étais plus sensible au fonctionnement du café et à ses personnages?
Quoiqu'il en soit ce tome 2 m'a énormément touchée.

On retrouve la même composition que le tome 1 : 4 chapitres, chacun pour un voyage dans le temps. Chacune des 4 histoires m'a tiré des larmes. Emouvantes pour des raisons diverses, on éprouve beaucoup d'empathie pour ces personnes qui doivent faire leur deuil et pour la pureté de leur intention. On dit dans la quatrième de couverture que ce titre est une invitation à savourer la vie au présent. Quels mots justes!

En filigrane de ces 4 aventures, on retrouve les tenanciers du café, des années après le tome 1. On constate ainsi leur évolution, celle de Kazu notamment qui est un personnage très mystérieux. On découvre la petite Miki, petit Soleil dans cette histoire. Enfin, on en apprend encore plus sur le fonctionnement de ce lieu, sa magie si particulière, ses mystères notamment son fameux fantôme.

La fin clôture à la perfection ce récit. Je sais que l'auteur peut continuer à rester sur ce schéma, la porte n'étant pas tout à fait fermée. Néanmoins, je trouve cette fin idéale et n'en demande pas plus. Si ce n'est savourer à nouveau ce récit avec une tasse de café à portée de main dans les années à venir.

ERRATA : il y en a un 3e. A voir!