Je me suis intéressé à ce shôjo à cause de sa mangaka, Kayano qui a été au coeur d'un énorme scandale au Japon pour avoir plagié sur un nombre incalculable d'oeuvres de ses confrères mais également sur des affiches publicitaires de grandes marques. Une lourde image de Copy Cat lui colle à la peau sur le web et lui vaut la haine de beaucoup de lecteurs. J'étais donc curieux de découvrir son travail au travers de Royal 17, un manga d'amour qui reprend les stéréotypes et les codes des shôjos traditionnels. Ce manga ne rivalise pas d'originalité sur son histoire, ça sent d'entrée le réchauffé, on y découvre la vie d'une jeune héritière qui ne supporte plus son existence de vie de château. Entre millions qui coulent à flots, fréquentations de lycéens bourgeois, et serviteurs qui l'étouffent, la petite Lumina Hanaki rêve d'une Simple Life. C'est après avoir réchappé à une tentative de viol dans son lycée privé qu'elle va faire la rencontre de son bodyguard, un américain blanc, viril et puissant qui va la suivre partout et chambouler le quotidien de la frêle petite fille riche de millionnaires. Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis. Une liaison dangereuse va naître de cette rencontre, entre chantage et tentations, humour et dérision, le manga s'avère intéressant dans l'évolution de la narration. Contrairement à l'innocence de sa couverture, Il contient quelques scènes explicites de sexualité pour faire monter la température. Premier tome d'une trilogie qui sème les graines d'une passion torride.
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Le bonheur d'une femme dépend de son homme.