AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3

sur 100 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
9 avis
2
8 avis
1
4 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ouf...

Je quitte - enfin - Que la bête s'éveille, de Jonathan & Jesse Kellermann, peu mécontent d'en avoir terminé.

Non que ce livre ne soit pas intéressant. Mais quelles longueurs inutiles ! Car c'est typiquement le genre de livres qui à force de multiplier les angles, finit par se perdre dans chacun d'entre eux, un peu comme un vin qui à force de cumuler les saveurs, finirait par toutes les éventer pour n'en conserver aucune en bouche ou en mémoire (ça c'est de la métaphore, coco !).

Thriller oblige, on a bien sûr en toile de fond un assassinat mystérieux - et bientôt d'autres qui refont surface -, avec une décollation exsangue suturée au vomi... Oui, je sais, il fallait l'inventer : les Kellerman l'ont fait !

Sur l'enquête, on colle un bon et brave vieux flic, un peu désabusé et totalement alcoolo, Jacob Lev, qui de LA à Prague en passant par Oxford va remonter le fil de l'intrigue, souvent aidé par de précieuses et fort-à-propos coïncidences.

Mais parallèlement, il est placé sous la responsabilité et le contrôle d'un mystérieux service intérieur du Los Angeles Police District, consacré au "Projets Spéciaux", dont je me demande encore l'intérêt dans cette aventure une fois le livre refermé. À moins qu'il ne faille chercher du côté de la théorie du complot...

Ensuite, notre ami Jacob va être confronté à d'étonnantes manifestations surréalistes ou fantastiques, notamment lorsqu'il cherche à s'unir à de jolies poupées. Pas de bol, Jacob. Lui qui a souvent le bourdon, voilà qu'il chope le scarabée !

Mais tout cela s'explique, en revisitant l'histoire du Golem - pensée au passage pour Assouline qui s'y est collé l'an passé - de manière ma foi assez libre mais plaisante, noeud de cette histoire et du dénouement de cette enquête au long cours. C'est ma partie coup de coeur du livre !

Je ne serai pas complet sans évoquer la relation au judaïsme, à son histoire, à ses pratiques, à ses valeurs et à ses symboles, fil rouge qui relie l'enquête à l'histoire du Golem.

Et enfin, les relations père-fils entre Jacob et Sam (sans parler du twist final) sont omniprésentes tout au long du livre, décodant les deux précédents angles. Métaphore de celles des auteurs ayant oeuvré à quatre mains ?

Mais j'arrête là. Toutes ces facettes sont passionnantes, mais une fois additionnées, elles fonctionnent plutôt mal. Très humblement, et avec beaucoup de respect pour l'oeuvre des Kellermann, le livre aurait gagné à en abandonner une ou deux pour se recentrer sur son sujet, ce qui aurait sans doute permis de l'alléger de quelques pages (650 en poche, quand même...) et d'en rendre sa lecture moins laborieuse...

Commenter  J’apprécie          90
Dans une maison abandonnée d'Hollywood, est retrouvée une tête d'homme sans corps à côté d'un petit tas de vomis. Comble de l'étrangeté, aucune tache de sang nulle part. Les artères ont été soigneusement suturées et la peau recousue. Manifestement la décapitation ne s'est pas faite sur les lieux et la mise en scène semble avoir une signification très particulière. L'inspecteur Jacob Lev de l'étrange section des « Projets spéciaux » du LAPD (« Los Angeles Police Department ») se retrouve chargé d'une enquête qui va le mener en Grande-Bretagne et jusqu'à Prague et lui causer bien du souci.
« Que la bête s'éveille », roman écrit à quatre mains et en famille, est présenté comme un thriller « plein de suspense et de mystère surnaturel » alors que c'est surtout un roman fantastique, d'épouvante et même d'horreur, assez invraisemblable, très lent et d'une lecture plutôt laborieuse. le lecteur navigue entre toutes sortes d'histoires du folklore yiddish et en particulier le mythe du Golem, ce monstre créé de main humaine à partir d'un peu d'argile qui servi de modèle à la célèbre créature de Frankenstein. La narration manque cruellement de rythme. Elle s'essouffle très vite sur une distance de 643 pages qui semblent interminables et se perd dans toutes sortes d'histoires annexes d'inspiration biblique dont on se demande ce qu'elles ont à voir avec l'intrigue principale. le seul intérêt de cet ouvrage est peut-être ses descriptions des moeurs juives américaines. En conclusion, malgré une citation laudative du maître Stephen King sur un bandeau qui peut tromper le chaland, cette histoire improbable laisse plutôt de marbre le lecteur surtout s'il est friand de bons thrillers bien péchus à la française ou à l'américaine !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          40
Une déception.

Un roman qui aurait vraiment pu être sympa car l'intrigue et l'enquête sont intéressantes.

Pourtant j'ai eu du mal à le terminer en raison de trop nombreuses longueurs qui n'apporte pas grand-chose et du côté fantastique qui frôle parfois le n'importe quoi.
Commenter  J’apprécie          30
Deux auteurs de polars, père et fils pour le prix d'un.
Un corps sans tête, oui mais ce n'est pas du Simenon et je le regrette.
Le malade qui décapite est un maniaque du ménage il laisse "tout propre" derrière lui.
Le plus agréable c'est la ballade d'Hollywood en passant par la Grande-Bretagne et Prague.
Mais voilà je ne sais où situer ce roman : polar ? Pas pour moi.
Plutôt une resucée du mythe du Golem à savoir : dans la mythologie juive "un être artificiel, généralement humanoïde. Associé à la figure du Maharl de Prague et aux accusations de meurtre rituel envers les juifs."
Presque 700 pages pour en ressortir essouflée et heureuse d'en terminer.
C'est interminable et plus un fouilli qu'un suspense.

©Chantal Lafon de Litteratum Amor 29 octobre 2016
Commenter  J’apprécie          20
Lorsqu'une tête sans corps est découverte dans une maison abandonnée près de Hollywood, l'étrange section des "Projets Spéciaux" confie l'enquête à Jacob Lev. Ses investigations le conduisent à revisiter sa propre histoire, celle de sa famille, elle-même inscrite dans les récits bibliques et les légendes qui ont nourri son enfance.
Je me suis souvent égarée dans les méandres de l'intrigue concoctée par Jonathan et Jesse Kellerman. La complexité de l'histoire, irriguée par de nombreuses références culturelles, son aspect surnaturel, les errances du personnage principal m'ont assez vite lassée. le dénouement prévisible, le symbolisme trop flagrant et le rythme languissant m'ont empêchée de m'attacher réellement aux personnages et à leurs histoires. Un roman qui a glissé sur moi sans que j'y trouve beaucoup d'intérêt.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai dû lutter pour terminer ce polar ! Je l'avais acheté alléchée par la critique de Stephen King et la promesse d'une intrigue fantastique et surnaturelle. Beaucoup de longueurs pour trop peu d'action et une intrigue décevante... Je suis passée à côté !
Commenter  J’apprécie          10

Déception

J'ai toujours beaucoup aimé le style de J.Kellerman, mais je dois avouer que sur " le golem d' Hollywood", j'ai été déçue.
Je n'ai d'abord pas su ou me située: Polar, thriller, fantastique, religieux, historique ... Je n'arrivais pas à démêler le faux du vrai .
Le côté deux livre en un, ne m'a pas dérangé et d'ailleurs je trouve les parties qui traitent de mythologie plus intéressante d'ailleurs que la fiction contemporaine. le livre est rempli de longueurs, décousu, les personnages ne sont pas charismatiques mais caricaturaux , et la fin pour ma part , n'a pas de sens.
Bref, malheureusement, la collaboration du père et du fils ne fonctionne pas, chacun voulant apporter sa touche, rendant ce roman indigeste et ennuyeux.

Je vous le déconseille mais vous invite lire les ouvrages de chacun des Kellerman, qui sont bien meilleurs notamment l'incontournable " Les visages" du fils.
Commenter  J’apprécie          00
Que la bête s'éveille est un roman policier dans lequel j'ai beaucoup de mal à "entrer", il me faut parfois relire plusieurs fois certains passages...pourtant j'aime bien le personnage de Jacob Lev, tout "cliché" qu'il est...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (259) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2872 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}