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Critique de Erveine


Un p'tit ‘Maylis' d'avertissement pour de Kerangal sinon à quoi bon opiner du chef si la Micheline est contrariée.
Il s'en est fallu de peu que je décroche. Que je butasse sur une écriture tortueuse et compliquée. Que je fisse moi-même un saut à la plage, sportive, plongeuse et bonne nageuse. Un long démarrage pour une fin abrupte. Discordances : « des baskets qui résonnent sur les rochers », on cherche le sujet, on revient en arrière... qui-dit-quoi-fait-quoi ? Une prosodie en dissonance, une rigidité et un manque d'harmonie qui s'opposent à la toute grande souveraineté du lecteur qui trépigne et s'impatiente pour finalement se caler dans un fauteuil et entrer dans la ronde ; une danse des mots dans un quadrille exigeant. Parce que la trame est bonne et vous emporte sur la ‘plate' cet espace privilégié de la corniche Kennedy pour plongeurs émérites. S'ensuit alors, à titre de prévention, une traque effrénée dont le leitmotiv transmis par les autorités se situe à : « tolérance zéro ». Un objectif risqué qui a bien failli mener à trépas toute cette flamboyante jeunesse. Monsieur le Maire veut contrer de mauvaises statistiques et donne des ordres stricts à son subalterne, le commissaire Sylvestre Opéra. Un chef d'orchestre humaniste qui connaît bien son monde et se heurte à ses propensions, un arrière-goût de sa prime jeunesse...
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